La croissance et la rentabilité de Geodis permettent au groupe SNCF d’afficher un net rebond de ses résultats en 2021. Son pôle Rail Logistics Europe se redresse aussi. À l’intérieur, Fret SNCF enregistre une marge opérationnelle positive.
En 2021, le chiffre d’affaires du groupe SNCF s’est élevé à 34,8 milliards d’euros, en hausse de 15 %. Un tiers provient de ses activités en logistique et en transport de fret. Elles sont portées par Geodis et Rail Logistics Europe, qui couvre Fret SNCF notamment.
L’an passé, Geodis a largement contribué à la croissance du groupe ferroviaire. Son chiffre d’affaires s'est établi à 10,9 milliards d’euros et a bondi de 28 %. "La diversification de nos activités a permis de générer des relais de croissance durant la crise. Geodis s’affirme comme notre second poumon économique" aux côtés du pôle Voyageurs, déclare Jean-Pierre Farandou.
Selon le PDG du groupe SNCF, tous ses métiers progressent stimulés par "la forte demande du e-commerce et le développement de la commission de transport, de la logistique contractuelle et du transport". Rail Logistics Europe enregistre de bonnes performances également. Son chiffre d’affaires, à 1,6 milliard d’euros, s’apprécie de 9 %.
Fret SNCF va mieux
En termes de rentabilité, le groupe SNCF se redresse en 2021. Sa marge brute sur son chiffre d’affaires double pour atteindre 12 % et dégage un excédent d’exploitation (Ebitda) de 4,2 milliards d’euros. Ses activités logistiques et de transport de fret contribuent, là encore, à cette progression.
L’Ebitda de Geodis s’établit à 948 millions d’euros (M EUR) et affiche une marge brute de 9 %. Quant à Rail Logistics Europe, son excédent d’exploitation s’élève à 226 millions d'euros et sa marge approche les 14 %. "Fret SNCF dégage un résultat opérationnel et un cash-flow libre positifs", précise Jean-Pierre Farandou. Ce dernier reconnaît que ce redressement est dû, pour partie, aux mesures de soutien au fret ferroviaire (en faveur du wagon isolé, augmentation de l'aide au coup de pince…) décidées par l’État.
Désendettement massif
Au final, le groupe SNCF termine sur un bénéfice net de 890 millions d'euros contre une perte de 3 milliards en 2020. Ce résultat net en 2021 intègre toutefois la cession du loueur de wagons Ermewa à hauteur de 1,1 milliard d’euros. Sans cet élément exceptionnel, il reste négatif à - 185 M EUR, impacté par les effets de la crise sanitaire sur ses activités voyageurs.
Parmi ses autres indicateurs financiers, le groupe a investi 10,3 milliards d’euros l’an passé, dont 95 % dans le réseau ferroviaire. Son programme d’économies, lancé dès 2016, a réduit ses charges de 1,9 milliard d’euros en 2021, après une économie de 2,5 milliards en 2020.
Enfin, la dette nette du groupe a diminué de 1,9 milliard d’euros et s’élève à 36,3 milliards d’euros. En 2022, l’État est censé reprendre 10 milliards de cette dette conformément à la réforme ferroviaire adoptée en juin 2018. Cette réforme a divisé par près de deux son endettement depuis 2019.
L’an passé, Geodis a largement contribué à la croissance du groupe ferroviaire. Son chiffre d’affaires s'est établi à 10,9 milliards d’euros et a bondi de 28 %. "La diversification de nos activités a permis de générer des relais de croissance durant la crise. Geodis s’affirme comme notre second poumon économique" aux côtés du pôle Voyageurs, déclare Jean-Pierre Farandou.
Selon le PDG du groupe SNCF, tous ses métiers progressent stimulés par "la forte demande du e-commerce et le développement de la commission de transport, de la logistique contractuelle et du transport". Rail Logistics Europe enregistre de bonnes performances également. Son chiffre d’affaires, à 1,6 milliard d’euros, s’apprécie de 9 %.
Fret SNCF va mieux
En termes de rentabilité, le groupe SNCF se redresse en 2021. Sa marge brute sur son chiffre d’affaires double pour atteindre 12 % et dégage un excédent d’exploitation (Ebitda) de 4,2 milliards d’euros. Ses activités logistiques et de transport de fret contribuent, là encore, à cette progression.
L’Ebitda de Geodis s’établit à 948 millions d’euros (M EUR) et affiche une marge brute de 9 %. Quant à Rail Logistics Europe, son excédent d’exploitation s’élève à 226 millions d'euros et sa marge approche les 14 %. "Fret SNCF dégage un résultat opérationnel et un cash-flow libre positifs", précise Jean-Pierre Farandou. Ce dernier reconnaît que ce redressement est dû, pour partie, aux mesures de soutien au fret ferroviaire (en faveur du wagon isolé, augmentation de l'aide au coup de pince…) décidées par l’État.
Désendettement massif
Au final, le groupe SNCF termine sur un bénéfice net de 890 millions d'euros contre une perte de 3 milliards en 2020. Ce résultat net en 2021 intègre toutefois la cession du loueur de wagons Ermewa à hauteur de 1,1 milliard d’euros. Sans cet élément exceptionnel, il reste négatif à - 185 M EUR, impacté par les effets de la crise sanitaire sur ses activités voyageurs.
Parmi ses autres indicateurs financiers, le groupe a investi 10,3 milliards d’euros l’an passé, dont 95 % dans le réseau ferroviaire. Son programme d’économies, lancé dès 2016, a réduit ses charges de 1,9 milliard d’euros en 2021, après une économie de 2,5 milliards en 2020.
Enfin, la dette nette du groupe a diminué de 1,9 milliard d’euros et s’élève à 36,3 milliards d’euros. En 2022, l’État est censé reprendre 10 milliards de cette dette conformément à la réforme ferroviaire adoptée en juin 2018. Cette réforme a divisé par près de deux son endettement depuis 2019.
