Le chocolatier industriel Ferrero a commencé à utiliser la Seine pour acheminer la production de son usine normande destinée aux Monoprix de la région parisienne. Cette combinaison barge-camion au GNL s'inscrit dans sa stratégie de réduction de son empreinte carbone.
Ferrero France a inauguré une liaison fluviale entre Rouen et Gennevilliers. Ce dispositif est mis en place en partenariat avec le groupe Stef et Monoprix, en association avec VNF (Voies navigables de France) et avec le support du Club Demeter. Il consiste en la livraison une fois par semaine de 22 palettes de confiseries depuis l'usine normande de Villers-Ecalles jusqu'à l’entrepôt Monoprix de Wissous, près de l'aéroport d'Orly, au sud de Paris. Le service concerne les marques Nutella, Kinder Bueno, Kinder chocolat, Kinder Joy et Tic Tac.
Ferrero estime être "pionnier sur le trafic intérieur du bassin de la Seine dans le secteur de l'agroalimentaire et sur l’axe Rouen-Gennevilliers".
Trois fois moins de camions
L'acheminement final des produits – sur une quarantaine de kilomètres – sera assuré en camion roulant au GNL (gaz naturel liquéfié), annonce l'industriel. Selon ce dernier, "cette nouvelle ligne permettra de passer de 54 à 19 camions" et ainsi de "reporter 65 % des trajets routiers vers du multimodal pour "un peu plus de 5 tonnes de CO2 économisées chaque année".
"Installés dans la région de Rouen, proche de la Seine, il nous semble évident que le transport fluvial est une solution pour participer à la baisse de notre empreinte carbone, justifie Grégory Debuchy, directeur Supply Chain de Ferrero en France. Le fret fluvial présente de nombreux avantages, tant économiques qu’écologiques. Il nous permet notamment de nous affranchir de la congestion urbaine et de réduire considérablement notre empreinte environnementale, l’une des priorités du groupe Ferrero pour les années à venir. C’est également pour nous l'opportunité de réaffirmer notre attachement à notre ancrage normand".
Objectifs concrets de réduction d'émissions
Ferrero a déjà développé des liaisons ferroviaires entre l'Italie et la France, depuis Balvano, dans le sud du pays, et l’entrepôt de Neuville-aux-Bois, près d’Orléans, qui doivent être pérennisées au début de l’été avec 7 wagons hebdomadaires pour supprimer l'émission de 315 tonnes de CO2 par an.
Il a déployé une flotte de camions roulant depuis le 5 mai au bioGNV dans le Nord, le Pas-de-Calais et la Somme en partenariat avec le transporteur routier Jacky Perrenot, pour une vingtaine de trajets chaque mois et une baisse de "près de 80 %" des émissions de CO2, soit 62 tonnes par an. L’objectif à l'échelle du pays est de réduire de 7 % son empreinte carbone liée aux transports d’ici à 2022. Le gain a été de 3,5 % en 2020 comparé à 2019, soit une économie de 1004 tonnes de CO2.
Ferrero France a inauguré une liaison fluviale entre Rouen et Gennevilliers. Ce dispositif est mis en place en partenariat avec le groupe Stef et Monoprix, en association avec VNF (Voies navigables de France) et avec le support du Club Demeter. Il consiste en la livraison une fois par semaine de 22 palettes de confiseries depuis l'usine normande de Villers-Ecalles jusqu'à l’entrepôt Monoprix de Wissous, près de l'aéroport d'Orly, au sud de Paris. Le service concerne les marques Nutella, Kinder Bueno, Kinder chocolat, Kinder Joy et Tic Tac.
Ferrero estime être "pionnier sur le trafic intérieur du bassin de la Seine dans le secteur de l'agroalimentaire et sur l’axe Rouen-Gennevilliers".
Trois fois moins de camions
L'acheminement final des produits – sur une quarantaine de kilomètres – sera assuré en camion roulant au GNL (gaz naturel liquéfié), annonce l'industriel. Selon ce dernier, "cette nouvelle ligne permettra de passer de 54 à 19 camions" et ainsi de "reporter 65 % des trajets routiers vers du multimodal pour "un peu plus de 5 tonnes de CO2 économisées chaque année".
"Installés dans la région de Rouen, proche de la Seine, il nous semble évident que le transport fluvial est une solution pour participer à la baisse de notre empreinte carbone, justifie Grégory Debuchy, directeur Supply Chain de Ferrero en France. Le fret fluvial présente de nombreux avantages, tant économiques qu’écologiques. Il nous permet notamment de nous affranchir de la congestion urbaine et de réduire considérablement notre empreinte environnementale, l’une des priorités du groupe Ferrero pour les années à venir. C’est également pour nous l'opportunité de réaffirmer notre attachement à notre ancrage normand".
Objectifs concrets de réduction d'émissions
Ferrero a déjà développé des liaisons ferroviaires entre l'Italie et la France, depuis Balvano, dans le sud du pays, et l’entrepôt de Neuville-aux-Bois, près d’Orléans, qui doivent être pérennisées au début de l’été avec 7 wagons hebdomadaires pour supprimer l'émission de 315 tonnes de CO2 par an.
Il a déployé une flotte de camions roulant depuis le 5 mai au bioGNV dans le Nord, le Pas-de-Calais et la Somme en partenariat avec le transporteur routier Jacky Perrenot, pour une vingtaine de trajets chaque mois et une baisse de "près de 80 %" des émissions de CO2, soit 62 tonnes par an. L’objectif à l'échelle du pays est de réduire de 7 % son empreinte carbone liée aux transports d’ici à 2022. Le gain a été de 3,5 % en 2020 comparé à 2019, soit une économie de 1004 tonnes de CO2.