Avec Élisabeth Borne, qui a fait son entrée à Matignon lundi 16 mai en fin de journée, les acteurs du monde des transports et ceux de la transition écologique vont pouvoir s'attendre à avoir en France un interlocuteur de choix au plus haut niveau de l'État.
Eu égard aux compétences qu'Élisabeth Borne a acquises au ministère des Transports, qu'elle a occupé de 2017 à 2019, puis à celui de la Transition écologique (2019-2020), avant de gagner celui du Travail (2020-2022), les professionnels des divers modes de transport, tout comme ceux de la transition énergétique vont espérer que la nouvelle Première ministre ne fera pas table rase du passé en oubliant les dossiers qu'elle a vu passer ces dernières années.
On sait d'ores et déjà qu'à Matignon cette haute-fonctionnaire âgée de 61 ans succédant à Jean Castex devra mettre en œuvre la "planification écologique" promise par le président Macron. Les experts s'accordent à penser qu'entre objectifs ambitieux à court et long terme et leadership, la transition vers une économie bas-carbone nécessite en effet une véritable orchestration.
Le défi de la "planification écologique"
"Il faut agir plus vite et plus fort" face au "défi climatique et écologique" en suivant "la nouvelle méthode voulue par le président de la République", "au plus près des Français"… Dès sa prise de fonctions, la nouvelle Première ministre s'est inscrite dans les pas d'Emmanuel Macron, qui avait promis de nommer un chef de gouvernement "directement chargé de la planification écologique".
En revanche, parmi les principaux dossiers qui l'attendent sur son nouveau bureau de Matignon, rien, pour l'instant, ne figure en matière de transport. On peut imaginer que certains besoins vont apparaître.
Pour l'heure, on ignore encore qui succèdera à Jean-Baptiste Djebbari, le ministre en charge des Transports qui avait remplacé la polytechnicienne en 2019 lorsqu'elle avait accédé au ministère de la Transition écologique. On imagine que l'ex-pilote de ligne ne retrouvera pas son portefeuille dans le cadre de ce nouveau gouvernement. Car il s'est vu proposer d'entrer au conseil d'administration de la start-up Hopium, un constructeur français de véhicules à hydrogène.
On sait d'ores et déjà qu'à Matignon cette haute-fonctionnaire âgée de 61 ans succédant à Jean Castex devra mettre en œuvre la "planification écologique" promise par le président Macron. Les experts s'accordent à penser qu'entre objectifs ambitieux à court et long terme et leadership, la transition vers une économie bas-carbone nécessite en effet une véritable orchestration.
Le défi de la "planification écologique"
"Il faut agir plus vite et plus fort" face au "défi climatique et écologique" en suivant "la nouvelle méthode voulue par le président de la République", "au plus près des Français"… Dès sa prise de fonctions, la nouvelle Première ministre s'est inscrite dans les pas d'Emmanuel Macron, qui avait promis de nommer un chef de gouvernement "directement chargé de la planification écologique".
En revanche, parmi les principaux dossiers qui l'attendent sur son nouveau bureau de Matignon, rien, pour l'instant, ne figure en matière de transport. On peut imaginer que certains besoins vont apparaître.
Pour l'heure, on ignore encore qui succèdera à Jean-Baptiste Djebbari, le ministre en charge des Transports qui avait remplacé la polytechnicienne en 2019 lorsqu'elle avait accédé au ministère de la Transition écologique. On imagine que l'ex-pilote de ligne ne retrouvera pas son portefeuille dans le cadre de ce nouveau gouvernement. Car il s'est vu proposer d'entrer au conseil d'administration de la start-up Hopium, un constructeur français de véhicules à hydrogène.