Un nouveau silo de 40.000 tonnes sur le port céréalier, représentant 9 millions d’euros d’investissements, vient d'être mis en service à Metz.
Soufflet augmente ses capacités sur son installation dans le premier port fluvial céréalier de France. Le groupe vient d’achever un investissement de 9 millions d’euros pour l’extension de son site au Nouveau Port de Metz. Ses capacités de stockage sur place passent ainsi de 104.000 à 144.000 tonnes.
Les travaux avaient démarré au début de l’année dernière. "Le nouveau silo de 40.000 tonnes relève deux défis dans le cadre du développement de filières céréalières durables", expose le groupe. D’une part, il apporte une solution de "stockage tampon" d’adaptation au phénomène croissant de basses eaux. D’autre part, "le site s’appuie sur les axes ferroviaires et fluviaux pour un fret respectueux de l’environnement" : les 50 trains annuels dans le sens des entrées et la centaine de péniches chargées pour les expéditions évitent au total la circulation de près de 17.000 camions sur la route chaque année, affirme-t-il.
Par ailleurs, les nouvelles techniques de ventilation des infrastructures mises en œuvre économisent 5 % de consommation d’énergie. Le site, qui emploie six personnes, est notamment équipé d’un portique de chargement sur péniche d’une capacité de 600 tonnes par heure et d’une locomotive qui décharge les rames de 22 wagons en provenance d’autres sites du groupe.
Expédition à 97 % en fluvial
Sur ce site de Metz où il s’est implanté en 1988, Soufflet regroupe la collecte de quelque 450.000 tonnes annuelles de céréales : blé, orge, colza, pois, maïs et tournesol. Près des trois-quarts de ces volumes proviennent des agriculteurs de Lorraine dans un rayon d’une centaine de kilomètres. Le solde est acheminé par voie ferroviaire depuis des départements limitrophes de l’ancienne région, Côte-d’Or Marne, Aube, Haute-Saône. Les volumes sont expédiés à 97 % (soit 435.000 tonnes annuelles) par voie fluviale à partir de la Moselle, vers l’Allemagne et le Benelux, dont le port d’Anvers.
La nouvelle extension s’inscrit dans l’objectif de développement de cette activité d’exportation. Les deux autres grands flux de Soufflet, représentant 2 millions de tonnes chacun, partent respectivement de Rouen et de La Rochelle à destination de l’Asie, de l’Afrique (Algérie, Cameroun, Nigeria), du Brésil, du Moyen-Orient, et en Europe, de la Grande-Bretagne et de la Scandinavie. À Rouen, Soufflet Négoce investit également 10 millions d’euros dans le renforcement et la modernisation de son poste de chargement pour l’adapter à l’approfondissement du chenal de navigation.
Les travaux avaient démarré au début de l’année dernière. "Le nouveau silo de 40.000 tonnes relève deux défis dans le cadre du développement de filières céréalières durables", expose le groupe. D’une part, il apporte une solution de "stockage tampon" d’adaptation au phénomène croissant de basses eaux. D’autre part, "le site s’appuie sur les axes ferroviaires et fluviaux pour un fret respectueux de l’environnement" : les 50 trains annuels dans le sens des entrées et la centaine de péniches chargées pour les expéditions évitent au total la circulation de près de 17.000 camions sur la route chaque année, affirme-t-il.
Par ailleurs, les nouvelles techniques de ventilation des infrastructures mises en œuvre économisent 5 % de consommation d’énergie. Le site, qui emploie six personnes, est notamment équipé d’un portique de chargement sur péniche d’une capacité de 600 tonnes par heure et d’une locomotive qui décharge les rames de 22 wagons en provenance d’autres sites du groupe.
Expédition à 97 % en fluvial
Sur ce site de Metz où il s’est implanté en 1988, Soufflet regroupe la collecte de quelque 450.000 tonnes annuelles de céréales : blé, orge, colza, pois, maïs et tournesol. Près des trois-quarts de ces volumes proviennent des agriculteurs de Lorraine dans un rayon d’une centaine de kilomètres. Le solde est acheminé par voie ferroviaire depuis des départements limitrophes de l’ancienne région, Côte-d’Or Marne, Aube, Haute-Saône. Les volumes sont expédiés à 97 % (soit 435.000 tonnes annuelles) par voie fluviale à partir de la Moselle, vers l’Allemagne et le Benelux, dont le port d’Anvers.
La nouvelle extension s’inscrit dans l’objectif de développement de cette activité d’exportation. Les deux autres grands flux de Soufflet, représentant 2 millions de tonnes chacun, partent respectivement de Rouen et de La Rochelle à destination de l’Asie, de l’Afrique (Algérie, Cameroun, Nigeria), du Brésil, du Moyen-Orient, et en Europe, de la Grande-Bretagne et de la Scandinavie. À Rouen, Soufflet Négoce investit également 10 millions d’euros dans le renforcement et la modernisation de son poste de chargement pour l’adapter à l’approfondissement du chenal de navigation.
