Certains régimes douaniers suspendent ou suppriment les droits et taxes sur les marchandises à l’import ou à l’export. Pour pouvoir en bénéficier, le groupe Daher a déployé une solution automatisée fondée sur la blockchain. Celle-ci fournit aux douanes les données liées à ses flux de marchandises, notamment celles concernant la traçabilité.
Le nouveau Code des douanes de l’Union (CDU) propose des simplifications et procédures censées optimiser la performance économique des entreprises. "Plusieurs mesures permettent de supprimer ou de suspendre les droits et taxes à l’importation ou à l’exportation de marchandises", affirme Charlotte Turrel, responsable Douanes du groupe Daher. Pour en bénéficier, l’entreprise "doit démontrer aux douanes qu’elle est éligible. Elle doit fournir des éléments de preuve et des informations, notamment de traçabilité".
Traitement des données sécurisé
Cette traçabilité comprend notamment l'origine, les mouvements et les éventuelles transformations subies par la marchandise. "L’enjeu est de réussir à collecter toutes les données auprès de différents acteurs (fournisseurs, transporteurs, agents en douane…) et de les restituer comme souhaité par les douanes. Un travail de collecte d’informations très chronophage", reconnaît Charlotte Turrel.
Pour relever ce défi et automatiser cette collecte d’informations, Daher et son "DaherLab" ont recours aux services de Tilkal, société spécialisée dans les technologies de la blockchain. Pour Gabriel Raffour, responsable du DaherLab, "la blockchain offre de la transparence, une visibilité, une historisation et une sécurité dans le traitement des données. Elle offre une traçabilité a posteriori sur tout ce qui se passe dans la supply chain".
D'autres applications possibles
La collaboration avec Tilkal a débuté en 2020 "pour améliorer la traçabilité de nos consommations de matières premières liées à nos activités aéronautiques". Après le succès de cette expérimentation, la solution blockchain a été intégrée à tous les traitements douaniers de Daher. "Cette intégration est invisible dans nos procédures quotidiennes, assure Charlotte Turrel. Elle permet d’automatiser la collecte ainsi que la traçabilité des données servant à nos formalités douanières". En termes financiers, "nous sommes passés de 6 à 7 % de droits de douane sur la valeur de nos matières premières à zéro".
Daher réfléchit à d’autres cas d’usage de la blockchain. Dans le domaine de la douane, cette technologie devrait être de nouveau utilisée avec "la mise en œuvre du self-assessment", indique Charlotte Turrel. Prévue par le CDU, cette mesure est censée autoriser une entreprise à déterminer seule le montant de ses droits de douane à l’importation et à l’exportation par exemple. Pour en bénéficier, les entreprises devront fournir aux douanes toutes les informations de traçabilité nécessaires.
Traitement des données sécurisé
Cette traçabilité comprend notamment l'origine, les mouvements et les éventuelles transformations subies par la marchandise. "L’enjeu est de réussir à collecter toutes les données auprès de différents acteurs (fournisseurs, transporteurs, agents en douane…) et de les restituer comme souhaité par les douanes. Un travail de collecte d’informations très chronophage", reconnaît Charlotte Turrel.
Pour relever ce défi et automatiser cette collecte d’informations, Daher et son "DaherLab" ont recours aux services de Tilkal, société spécialisée dans les technologies de la blockchain. Pour Gabriel Raffour, responsable du DaherLab, "la blockchain offre de la transparence, une visibilité, une historisation et une sécurité dans le traitement des données. Elle offre une traçabilité a posteriori sur tout ce qui se passe dans la supply chain".
D'autres applications possibles
La collaboration avec Tilkal a débuté en 2020 "pour améliorer la traçabilité de nos consommations de matières premières liées à nos activités aéronautiques". Après le succès de cette expérimentation, la solution blockchain a été intégrée à tous les traitements douaniers de Daher. "Cette intégration est invisible dans nos procédures quotidiennes, assure Charlotte Turrel. Elle permet d’automatiser la collecte ainsi que la traçabilité des données servant à nos formalités douanières". En termes financiers, "nous sommes passés de 6 à 7 % de droits de douane sur la valeur de nos matières premières à zéro".
Daher réfléchit à d’autres cas d’usage de la blockchain. Dans le domaine de la douane, cette technologie devrait être de nouveau utilisée avec "la mise en œuvre du self-assessment", indique Charlotte Turrel. Prévue par le CDU, cette mesure est censée autoriser une entreprise à déterminer seule le montant de ses droits de douane à l’importation et à l’exportation par exemple. Pour en bénéficier, les entreprises devront fournir aux douanes toutes les informations de traçabilité nécessaires.