Ceva Logistics se projette dans le partenariat stratégique noué avec CMA CGM. Sans attendre la fin de l’offre publique d’achat lancée par le groupe maritime, le prestataire prévoit une croissance de ses revenus de près de 25 % et un doublement de sa rentabilité sous trois ans.
Sur fond d’offre publique d’achat amicale lancée par CMA CGM du 12 février au 14 mars avec règlement complet fixé au 17 avril, Ceva Logistics vient de présenter ses résultats pour l’exercice 2018 et ses perspectives d’avenir.
À hauteur de 7,35 milliards de dollars, son chiffre d’affaires a progressé dans l’immédiat de 5,2 % mais sa rentabilité s'est dégradée. Son excédent brut d’exploitation (Ebitda) recule de près de 14 % pour s’établir à 198 M USD affichant une marge opérationnelle de 2,7 % (- 0,6 point). "Les marges ont été affectées par des coûts non récurrents, en particulier en logistique contractuelle en Italie", explique son directeur général Xavier Urbain.
Les recettes de l'activité de commission de transport augmentent de 7,3 % et ont été à l’origine de 48 % de son chiffre d’affaires. Cette progression provient notamment des activités maritimes dont les volumes se sont développés de 7,9 % tandis que ceux de l’aérien sont restés stables (- 0,7 %) en raison, notamment, d’une sélection plus forte fondée sur la rentabilité de sa base clients. De son côté, la logistique contractuelle, qui a généré 52 % des revenus de Ceva, a enregistré une croissance de 3,3 % de son chiffre d’affaires. Elle est pourtant à l'origine de l’érosion de l’excédent brut d’exploitation du groupe. Dans cette branche, il chute en effet de près de 32 %.
Doublement de la rentabilité sous trois ans
En 2018, Ceva a par ailleurs procédé à un fort désendettement suite à son introduction en bourse à Zurich au SIX Swiss Exchange. En diminution de 43 %, sa dette nette est ainsi passée de 2,1 à 1,2 milliards de dollars. "L’introduction en bourse ainsi que le désendettement et l’amélioration de la structure du capital qui en a résulté ont changé la perception des clients et ouvert de nouvelles opportunités commerciales", assure le prestataire. Celui-ci évoque de nouveaux contrats et extensions dans les domaines du fret aérien et maritime ainsi qu’en logistique dans les secteurs des technologies, de l’automobile, de la santé et du commerce électronique.
En parallèle, "le partenariat avec CMA CGM offre de nouvelles opportunités d’élargir la coopération commerciale et de développer des services conjoints". Sur cette base, Xavier Urbain prévoit en 2021 un chiffre d’affaires de 9 milliards de dollars, incluant les 630 millions de CMA CGM Logistics et un excédent brut d’exploitation compris entre 470 et 490 millions de dollars. Soit une marge opérationnelle de 4,5 à 5 %. "Un nouveau chapitre pour Ceva est en train de s’écrire en collaboration avec notre partenaire stratégique". CMA CGM prévoit de reprendre 24,99 % de son capital via une offre de rachat de 30 francs suisses par action.
À hauteur de 7,35 milliards de dollars, son chiffre d’affaires a progressé dans l’immédiat de 5,2 % mais sa rentabilité s'est dégradée. Son excédent brut d’exploitation (Ebitda) recule de près de 14 % pour s’établir à 198 M USD affichant une marge opérationnelle de 2,7 % (- 0,6 point). "Les marges ont été affectées par des coûts non récurrents, en particulier en logistique contractuelle en Italie", explique son directeur général Xavier Urbain.
Les recettes de l'activité de commission de transport augmentent de 7,3 % et ont été à l’origine de 48 % de son chiffre d’affaires. Cette progression provient notamment des activités maritimes dont les volumes se sont développés de 7,9 % tandis que ceux de l’aérien sont restés stables (- 0,7 %) en raison, notamment, d’une sélection plus forte fondée sur la rentabilité de sa base clients. De son côté, la logistique contractuelle, qui a généré 52 % des revenus de Ceva, a enregistré une croissance de 3,3 % de son chiffre d’affaires. Elle est pourtant à l'origine de l’érosion de l’excédent brut d’exploitation du groupe. Dans cette branche, il chute en effet de près de 32 %.
Doublement de la rentabilité sous trois ans
En 2018, Ceva a par ailleurs procédé à un fort désendettement suite à son introduction en bourse à Zurich au SIX Swiss Exchange. En diminution de 43 %, sa dette nette est ainsi passée de 2,1 à 1,2 milliards de dollars. "L’introduction en bourse ainsi que le désendettement et l’amélioration de la structure du capital qui en a résulté ont changé la perception des clients et ouvert de nouvelles opportunités commerciales", assure le prestataire. Celui-ci évoque de nouveaux contrats et extensions dans les domaines du fret aérien et maritime ainsi qu’en logistique dans les secteurs des technologies, de l’automobile, de la santé et du commerce électronique.
En parallèle, "le partenariat avec CMA CGM offre de nouvelles opportunités d’élargir la coopération commerciale et de développer des services conjoints". Sur cette base, Xavier Urbain prévoit en 2021 un chiffre d’affaires de 9 milliards de dollars, incluant les 630 millions de CMA CGM Logistics et un excédent brut d’exploitation compris entre 470 et 490 millions de dollars. Soit une marge opérationnelle de 4,5 à 5 %. "Un nouveau chapitre pour Ceva est en train de s’écrire en collaboration avec notre partenaire stratégique". CMA CGM prévoit de reprendre 24,99 % de son capital via une offre de rachat de 30 francs suisses par action.