À trois mois du changement de gouvernance du Grand Port maritime de Marseille, la cérémonie des vœux de la place portuaire phocéenne 2019 a revêtu un accent quelque peu inhabituel. Les dirigeants de l'établissement portuaire n'ont pas présenté mardi 22 janvier des vœux pieux pour l'année 2019. Ils ont dressé un véritable bilan de la mandature écoulée.
Ainsi, pour Jean-Marc Forneri, le président du conseil de surveillance du GPMM, "le dernier projet stratégique 2014-2018, dont la feuille de route était ambitieuse, a permis au port de retrouver sa voie", à savoir "la reconquête des trafics et l'équilibre financier".
En matière d'infrastructures, il ajoute que le port phocéen a mis les moyens pour "s'adapter au gigantisme". Selon lui, les travaux mis en œuvre pour combler la rotule des terminaux de Fos en est "une illustration".
Le président du conseil de surveillance rappelle qu'avec 41.500 emplois dans le département, le port de Marseille-Fos est devenu "un acteur majeur pour l'économie régionale".
Et d'évoquer la création du projet de "smartport, un port fiable et connecté, qui a pris le virage du numérique". Selon lui, "le GPMM a accordé à la formation une place majeure".
"Trois navires de Corsica Linea connectés à quai d'ici 2020"
Jean-Marc Forneri passe également en revue Piicto, l'économie circulaire, le projet Jupiter 1000 piloté par GRTgaz et le développement de La Feuillane avant de se féliciter de l'essor qu'ont connu la croisière et la réparation navale au cours de ces dernières années.
Quant à la présidente du directoire du port de Marseille-Fos, Christine Cabau-Woehrel, elle a indiqué que "le "smartport" et le J1, qui deviendra une "passerelle" pour les Marseillais, constituent deux projets que nous voulions voir aboutir".
En matière de développement durable, quelques minutes ont été accordées au dossier Perrier. Le groupe Nestlé Waters est venu faire le point sur le service ferroviaire créé en octobre 2018. Celui-ci relie toujours l'usine Perrier de Vergèze à Fos comportant un train par jour, cinq jours par semaine.
Autre sujet abordé dans le cadre de la réduction des émissions toxiques, le branchement électrique des navires à quai. Alain Mistre, directeur d'exploitation de Corsica Linea, a affirmé que les "Jean Nicoli", "Pascal Paoli" et "Paglia Orba" seraient connectés au réseau électrique du port (Cenaq) d'ici 2020. Il indique également que "le "Vizzavona" est déjà équipé de scrubbers". Des solutions qui préfigurent le prochain projet stratégique 2019-2023.
Enfin, Jean-Philippe Salducci, le président de l'UMF, après avoir eu un bref échange avec Antoine Quadrini, le président du Ceser Auvergne-Rhône-Alpes, a obtenu un engagement plutôt rassurant de sa part. "Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, plus de 50 % des marchandises arrivent de Rotterdam. Ce qui est absurde. Le port maritime de Lyon peut être Marseille", a-t-il conclu.
Ainsi, pour Jean-Marc Forneri, le président du conseil de surveillance du GPMM, "le dernier projet stratégique 2014-2018, dont la feuille de route était ambitieuse, a permis au port de retrouver sa voie", à savoir "la reconquête des trafics et l'équilibre financier".
En matière d'infrastructures, il ajoute que le port phocéen a mis les moyens pour "s'adapter au gigantisme". Selon lui, les travaux mis en œuvre pour combler la rotule des terminaux de Fos en est "une illustration".
Le président du conseil de surveillance rappelle qu'avec 41.500 emplois dans le département, le port de Marseille-Fos est devenu "un acteur majeur pour l'économie régionale".
Et d'évoquer la création du projet de "smartport, un port fiable et connecté, qui a pris le virage du numérique". Selon lui, "le GPMM a accordé à la formation une place majeure".
"Trois navires de Corsica Linea connectés à quai d'ici 2020"
Jean-Marc Forneri passe également en revue Piicto, l'économie circulaire, le projet Jupiter 1000 piloté par GRTgaz et le développement de La Feuillane avant de se féliciter de l'essor qu'ont connu la croisière et la réparation navale au cours de ces dernières années.
Quant à la présidente du directoire du port de Marseille-Fos, Christine Cabau-Woehrel, elle a indiqué que "le "smartport" et le J1, qui deviendra une "passerelle" pour les Marseillais, constituent deux projets que nous voulions voir aboutir".
En matière de développement durable, quelques minutes ont été accordées au dossier Perrier. Le groupe Nestlé Waters est venu faire le point sur le service ferroviaire créé en octobre 2018. Celui-ci relie toujours l'usine Perrier de Vergèze à Fos comportant un train par jour, cinq jours par semaine.
Autre sujet abordé dans le cadre de la réduction des émissions toxiques, le branchement électrique des navires à quai. Alain Mistre, directeur d'exploitation de Corsica Linea, a affirmé que les "Jean Nicoli", "Pascal Paoli" et "Paglia Orba" seraient connectés au réseau électrique du port (Cenaq) d'ici 2020. Il indique également que "le "Vizzavona" est déjà équipé de scrubbers". Des solutions qui préfigurent le prochain projet stratégique 2019-2023.
Enfin, Jean-Philippe Salducci, le président de l'UMF, après avoir eu un bref échange avec Antoine Quadrini, le président du Ceser Auvergne-Rhône-Alpes, a obtenu un engagement plutôt rassurant de sa part. "Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, plus de 50 % des marchandises arrivent de Rotterdam. Ce qui est absurde. Le port maritime de Lyon peut être Marseille", a-t-il conclu.