L'International Transport Forum, organe de l'OCDE, estime qu'une décarbonation totale du transport maritime commercial est possible dans moins de 20 ans. Un scénario dans lequel le pouvoir politique aurait un grand rôle.
L'International Transport Forum (ITF) s'est demandé quelles seraient les mesures à prendre pour décarboner totalement le transport maritime d'ici 2035. Cette perspective fait partie des objectifs proposés par l'OMI dans sa stratégie sur les gaz à effet de serre (GES), qui doit a été entérinée fin mars.
Dans son rapport, la branche transport de l'OCDE propose un scénario basé sur ses modèles pour atteindre ce but et fait un tour d'horizon des leviers d'action existants pour réduire les émissions de GES.
Le document conclut qu'une "décarbonation presque totale" à cette échéance est possible, à condition de déployer au maximum de leur potentiel les technologies connues aujourd'hui.
Selon les scénarios étudiés, l'ITF arrive à une réduction de 82 à 95 % des rejets de GES. Cette réduction équivaudrait aux émissions de quelque 185 centrales électriques à charbon. "Les émissions restantes seraient de 44 à 156 millions de tonnes en 2035", contre 886 millions de tonnes aujourd'hui.
Des forces déjà à l'œuvre
Dans le cas où le transport maritime continuerait de se développer sur le modèle actuel, les prévisions de l'ITF sont au contraire une augmentation de 23 % des émission de CO2 par rapport à 2015, pour un total de 1,09 milliard de tonnes.
Mais ce serait ignorer les évolutions politiques et technologiques en œuvre. Une version prenant en compte ces dernières estime à 850 millions de tonnes les émissions mondiales en 2035. Ce scénario intègre une réduction sensible de l'utilisation d'énergies fossiles et une augmentation de la part des échanges intrarégionaux.
Dans son rapport, la branche transport de l'OCDE propose un scénario basé sur ses modèles pour atteindre ce but et fait un tour d'horizon des leviers d'action existants pour réduire les émissions de GES.
Le document conclut qu'une "décarbonation presque totale" à cette échéance est possible, à condition de déployer au maximum de leur potentiel les technologies connues aujourd'hui.
Selon les scénarios étudiés, l'ITF arrive à une réduction de 82 à 95 % des rejets de GES. Cette réduction équivaudrait aux émissions de quelque 185 centrales électriques à charbon. "Les émissions restantes seraient de 44 à 156 millions de tonnes en 2035", contre 886 millions de tonnes aujourd'hui.
Des forces déjà à l'œuvre
Dans le cas où le transport maritime continuerait de se développer sur le modèle actuel, les prévisions de l'ITF sont au contraire une augmentation de 23 % des émission de CO2 par rapport à 2015, pour un total de 1,09 milliard de tonnes.
Mais ce serait ignorer les évolutions politiques et technologiques en œuvre. Une version prenant en compte ces dernières estime à 850 millions de tonnes les émissions mondiales en 2035. Ce scénario intègre une réduction sensible de l'utilisation d'énergies fossiles et une augmentation de la part des échanges intrarégionaux.