Le port de Marseille redémarre son activité croisière après dix-sept mois d'arrêt. L'autorité portuaire assure que cette reprise sera encadrée par le protocole sanitaire dicté par la Cruise Line International Association (CLIA) et garantit qu'elle continuera à observer la transition environnementale.
À quatre jours des deux premières escales de croisière de la saison estivale à Marseille, la place portuaire du port phocéen a présenté le 30 juin une stratégie plutôt rassurante au plan écologique.
Pour l'activité croisière, le port prévoit douze navires en juillet et vingt-quatre en août, soit un total de trente-six escales pour les deux mois.
Hervé Martel, le président du directoire du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), lors de cette rencontre organisée par l'établissement portuaire, le Club de la croisière et la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence, s'est dit "très heureux de voir que cette dynamique redémarre aujourd'hui". Mais selon lui, "lancée il y a vingt-cinq ans, ayant permis d'atteindre 1,8 million de passagers en 2019 et stoppée net par la pandémie, l'activité ne redémarrera pas comme avant". Il s'est voulu rassurant au plan environnemental en réaffirmant que l'établissement portuaire reste" très engagé" en matière de transition énergétique. "Le port vert de l'économie bleue" reste un credo du GPMM, selon son dirigeant.
La moitié des navires branchés quai en 2025
Rappelant que l'établissement portuaire a investi 50 M EUR dans le branchement électrique des navires à quai, Hervé Martel prévoit que "la moitié des navires seront branchés à quai en 2025".
Jean-François Suhas, le président de Club de la croisière Marseille-Provence, a souligné l'importance de la "Charte bleue" et de ses quatre points allant au-delà de la réglementation en vigueur. Une charte signée par Costa Croisières, MSC Croisières et Royal Caribbean Cruise Line et Ponant lors du Blue Maritime Summit.
Du côté de la réparation navale, Jacques Hardelay, le PDG du Chantier naval de Marseille (CNM), se montre optimiste avec "les paquebots propulsés au GNL qui seront accueillis en forme 10". "Notre but est de devenir le numéro un mondial du retrofit", a-t-il ajouté. Se disant conscient que "les armateurs s'attachent à la dimension écologique" du transport des passagers, il a affirmé : "L'objectif est de devenir un chantier vert dès 2023-2024".
Pour l'activité croisière, le port prévoit douze navires en juillet et vingt-quatre en août, soit un total de trente-six escales pour les deux mois.
Hervé Martel, le président du directoire du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), lors de cette rencontre organisée par l'établissement portuaire, le Club de la croisière et la Chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence, s'est dit "très heureux de voir que cette dynamique redémarre aujourd'hui". Mais selon lui, "lancée il y a vingt-cinq ans, ayant permis d'atteindre 1,8 million de passagers en 2019 et stoppée net par la pandémie, l'activité ne redémarrera pas comme avant". Il s'est voulu rassurant au plan environnemental en réaffirmant que l'établissement portuaire reste" très engagé" en matière de transition énergétique. "Le port vert de l'économie bleue" reste un credo du GPMM, selon son dirigeant.
La moitié des navires branchés quai en 2025
Rappelant que l'établissement portuaire a investi 50 M EUR dans le branchement électrique des navires à quai, Hervé Martel prévoit que "la moitié des navires seront branchés à quai en 2025".
Jean-François Suhas, le président de Club de la croisière Marseille-Provence, a souligné l'importance de la "Charte bleue" et de ses quatre points allant au-delà de la réglementation en vigueur. Une charte signée par Costa Croisières, MSC Croisières et Royal Caribbean Cruise Line et Ponant lors du Blue Maritime Summit.
Du côté de la réparation navale, Jacques Hardelay, le PDG du Chantier naval de Marseille (CNM), se montre optimiste avec "les paquebots propulsés au GNL qui seront accueillis en forme 10". "Notre but est de devenir le numéro un mondial du retrofit", a-t-il ajouté. Se disant conscient que "les armateurs s'attachent à la dimension écologique" du transport des passagers, il a affirmé : "L'objectif est de devenir un chantier vert dès 2023-2024".