Le marché conteneurisé intraméditerranéen devrait passer d'un trafic annuel de 15 millions d'EVP en 2013 à 15,6 millions d'EVP en 2015 et atteindre 17 M EVP en 2017. Tels sont les chiffres dévoilés par le consultant néerlandais Dynamar dans son analyse du marché régional intraméditerranéen. Un document de synthèse qui fait le point sur les disparités qui subsistent entre les diverses zones, les pays et les ports.
Pour atteindre la barre des 17,1 millions d'EVP d'ici 2017 (trafic régional plus feedering), contre 14,9 M EVP à fin 2013, les armateurs devraient continuer à déployer des moyens. À ce jour, il n'y a pas moins de 170 services opérés par quelque 40 armateurs différents déployant environ 275 porte-conteneurs, ro-ro et navires multipurposes déployant une capacité de 400 à 3.000 EVP qui peuplent les eaux de la mer Méditerranée, estime le consultant néerlandais Dynamar, dans sa dernière étude de marché.
L'auteur de la publication met en exergue deux données : le marché de la mer Égée se situe à la première place dans le bassin méditerranéen avec pas moins de 275 lignes tandis que la mer Noire est au dernier rang, avec 71 services. Avec 54 lignes, en Grèce, le port du Pirée se place donc en tête, selon les calculs du consultant, devant Alexandrie, desservi par 53 services.
170 services desservent une centaine de ports
Au total, quelque 170 services conteneurisés desservent une centaine de ports assurant une desserte plus ou moins étendue au sein du bassin méditerranéen, soit une moyenne globale de 90 escales par jour par port. Mais l'auteur du document constate que "les disparités en termes de fréquences de départs restent présentes sur le secteur". Ainsi le port chypriote de Famagouste n'est touché que deux fois par mois tandis que Le Pirée et Alexandrie sont quasiment desservis 54 fois par semaine.
En marge des ports de marché, le nombre de "hubs" (répertoriés en tant que tels lorsqu'ils réalisent plus de 50 % de leurs volumes avec le trafic de transbordement) sont au nombre de 10, selon Dynamar, dans le bassin méditerranéen. Le consultant estime que ce type d'activité constitue 95 % du trafic global de l'italien Gioia Tauro et du marocain Tanger Med.
En 2013, souligne l'étude, l'espagnol Algésiras est le port qui a traité le plus gros volume de conteneurs en transbordement, devant l'égyptien Port Saïd. Preuve que les ports méditerranéens suscitent un intérêt au plan économique, huit grands opérateurs mondiaux de terminaux conteneurisés sont présents en Méditerranée. Tel est le cas de d'APMT, de DP World et TIL (la filiale de MSC).
Dynamar, qui va plus avant dans son étude, se penche sur les deux pôles du marché : l'Ouest et l'Est méditerranéens. Pour le premier segment, qui regroupe la partie méridionale de l'Europe et le Maghreb, l'étude relève des disparités notoires. À titre d'exemple, le port italien de Monfalcone n'a traité plus de 360 EVP en 2013 alors qu'Algésiras a comptabilisé un trafic de 4,4 millions d'EVP, soit une moyenne par port de 735.000 EVP par an.
Si l'on répertorie le trafic conteneurisé par pays, on peut constater que l'Espagne est la nation qui voit transiter le plus grand nombre de boîtes. En 2013,elle en a traité plus de 11 millions. En revanche, la Croatie se situe à la traîne avec 132.000 EVP.
La capacité annuelle déployée dans le Sud de l'Europe méridionale (Espagne, France, Italie et Malte) est évaluée à 2,9 millions d'EVP. Elle est exploitée notamment sur l'axe Nord-Sud, reliant Valence, Barcelone, Marseille et Gênes, à Algésiras, Tanger Med, Malte et Gioia Tauro.
Sur l'Adriatique, elle s'élève à 911.000 EVP, exploitée entre les ports de l'est italien, la Slovénie, la Croatie, le Monténégro et l'Albanie.
Quant à la mer Égée, l'étude la place au deuxième rang du marché avec une capacité de 2,6 millions d'EVP, exploitée par 275 services opérés au Pirée et dans les ports turcs de la mer de Marmara (qui compte 17 terminaux) et de la région d'Izmir.
En Méditerranée orientale, la Turquie, Chypre, la Syrie, le Liban, Israël et l'Égypte représentent le troisième marché intraméditerranéen.
Pour sa part, le Maghreb s'est enrichi depuis quelques années du hub de Tanger Med (2,6 M EVP). Alger figure à la deuxième place avec un trafic de 737.000 EVP. Selon Dynamar, le port capitale de l'Algérie est le premier du Maghreb en termes de connexion avec les autres ports du bassin méditerranéen.
L'étude s'achève sur la place que se sont taillée les armateurs conteneurisés sur le marché. MSC et CMA CGM y occupent une place prépondérante.
L'auteur de la publication met en exergue deux données : le marché de la mer Égée se situe à la première place dans le bassin méditerranéen avec pas moins de 275 lignes tandis que la mer Noire est au dernier rang, avec 71 services. Avec 54 lignes, en Grèce, le port du Pirée se place donc en tête, selon les calculs du consultant, devant Alexandrie, desservi par 53 services.
170 services desservent une centaine de ports
Au total, quelque 170 services conteneurisés desservent une centaine de ports assurant une desserte plus ou moins étendue au sein du bassin méditerranéen, soit une moyenne globale de 90 escales par jour par port. Mais l'auteur du document constate que "les disparités en termes de fréquences de départs restent présentes sur le secteur". Ainsi le port chypriote de Famagouste n'est touché que deux fois par mois tandis que Le Pirée et Alexandrie sont quasiment desservis 54 fois par semaine.
En marge des ports de marché, le nombre de "hubs" (répertoriés en tant que tels lorsqu'ils réalisent plus de 50 % de leurs volumes avec le trafic de transbordement) sont au nombre de 10, selon Dynamar, dans le bassin méditerranéen. Le consultant estime que ce type d'activité constitue 95 % du trafic global de l'italien Gioia Tauro et du marocain Tanger Med.
En 2013, souligne l'étude, l'espagnol Algésiras est le port qui a traité le plus gros volume de conteneurs en transbordement, devant l'égyptien Port Saïd. Preuve que les ports méditerranéens suscitent un intérêt au plan économique, huit grands opérateurs mondiaux de terminaux conteneurisés sont présents en Méditerranée. Tel est le cas de d'APMT, de DP World et TIL (la filiale de MSC).
Dynamar, qui va plus avant dans son étude, se penche sur les deux pôles du marché : l'Ouest et l'Est méditerranéens. Pour le premier segment, qui regroupe la partie méridionale de l'Europe et le Maghreb, l'étude relève des disparités notoires. À titre d'exemple, le port italien de Monfalcone n'a traité plus de 360 EVP en 2013 alors qu'Algésiras a comptabilisé un trafic de 4,4 millions d'EVP, soit une moyenne par port de 735.000 EVP par an.
Si l'on répertorie le trafic conteneurisé par pays, on peut constater que l'Espagne est la nation qui voit transiter le plus grand nombre de boîtes. En 2013,elle en a traité plus de 11 millions. En revanche, la Croatie se situe à la traîne avec 132.000 EVP.
La capacité annuelle déployée dans le Sud de l'Europe méridionale (Espagne, France, Italie et Malte) est évaluée à 2,9 millions d'EVP. Elle est exploitée notamment sur l'axe Nord-Sud, reliant Valence, Barcelone, Marseille et Gênes, à Algésiras, Tanger Med, Malte et Gioia Tauro.
Sur l'Adriatique, elle s'élève à 911.000 EVP, exploitée entre les ports de l'est italien, la Slovénie, la Croatie, le Monténégro et l'Albanie.
Quant à la mer Égée, l'étude la place au deuxième rang du marché avec une capacité de 2,6 millions d'EVP, exploitée par 275 services opérés au Pirée et dans les ports turcs de la mer de Marmara (qui compte 17 terminaux) et de la région d'Izmir.
En Méditerranée orientale, la Turquie, Chypre, la Syrie, le Liban, Israël et l'Égypte représentent le troisième marché intraméditerranéen.
Pour sa part, le Maghreb s'est enrichi depuis quelques années du hub de Tanger Med (2,6 M EVP). Alger figure à la deuxième place avec un trafic de 737.000 EVP. Selon Dynamar, le port capitale de l'Algérie est le premier du Maghreb en termes de connexion avec les autres ports du bassin méditerranéen.
L'étude s'achève sur la place que se sont taillée les armateurs conteneurisés sur le marché. MSC et CMA CGM y occupent une place prépondérante.