L'assureur Allianz Global Corporate & Specialty constate une hausse du coût des sinistres dans la marine marchande. L’importance des incendies, l’augmentation de la taille des navires et des valeurs transportées expliquent cette tendance. Les effets du changement climatique y contribuent aussi, selon l’assureur.
Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) a analysé l’évolution des demandes d’indemnisation dans la marine marchande. Les conclusions de l'assureur publiées en novembre montrent que les incendies ont été la première cause de sinistres, en montant à indemniser, au cours des cinq dernières années.
"Les incendies sont passés devant les naufrages et les collisions de navires", affirme AGCS. Trois causes et origines sont avancées pour expliquer cette évolution : la mauvaise déclaration ou l'absence de déclaration des marchandises dangereuses, l’augmentation des incendies dans les salles des machines et l’inflammabilité des batteries lithium-ion.
Sur les cinq dernières années, Allianz constate aussi que la progression de la taille des navires a eu pour conséquence d’augmenter les coûts des sinistres maritimes. "Les accidents impliquant de grands porte-conteneurs et rouliers, par exemple, sont particulièrement onéreux, compte-tenu du cumul des expositions et de la valeur majorée de leur cargaison. La gravité et le coût de leurs accidents sont amplifiés, en outre, par la difficulté des opérations de secours et de sauvetage, ainsi que par la hausse des frais d’enlèvement des épaves", explique l’assureur.
Hausse des dommages sur les marchandises
La période étudiée confirme la poursuite de la hausse des demandes d’indemnisation pour les dommages subis par les marchandises transportées (assurance facultés). Ces dommages "surviennent, généralement, lors de mauvaises opérations de manutention ou de stockage, rapporte AGCS. Plusieurs sinistres importants, dus à des vols et à des variations de température, sur des produits pharmaceutiques notamment, ont également été enregistrés".
S’agissant des vols, "ils sont commis par des bandes organisées qui ciblent des produits électroniques grand public et des marchandises de valeur comme le cuivre", précise-t-il. L'assureur souligne enfin qu’une partie de ces dommages subis par les cargaisons sont dus à l’utilisation de conteneurs défectueux et non étanches.
Globalement, la filiale du groupe Allianz encourage les entreprises, propriétaires des marchandises, à augmenter la couverture de leurs risques pendant le transport maritime. Cette recommandation s’étend, par exemple, aux retards et aux perturbations qu’elles pourraient rencontrer sur leur chaîne d’approvisionnement.
Davantage d'événements climatiques
La dernière cause qui, selon AGCS, tend à augmenter le coût des sinistres maritimes concerne les effets du changement climatique et les mesures prises par les armateurs pour décarboner leurs navires. L'assureur évoque, tout d’abord, l’augmentation des événements et catastrophes météorologiques. "Sur la seule année 2021, ces événements ont contribué à 25 % des pertes totales de navires. Ils expliquent, pour partie, la hausse du nombre de conteneurs perdus en mer", indique-t-il également.
La filiale du groupe Allianz prévient enfin les armateurs engagés dans la réduction de leurs émissions polluantes. L'utilisation de carburants alternatifs et de fioul à faible teneur en soufre "est à l’origine de plusieurs demandes d’indemnisation pour bris de machines ou emploi de carburant contaminé", alerte-t-elle.
"Les incendies sont passés devant les naufrages et les collisions de navires", affirme AGCS. Trois causes et origines sont avancées pour expliquer cette évolution : la mauvaise déclaration ou l'absence de déclaration des marchandises dangereuses, l’augmentation des incendies dans les salles des machines et l’inflammabilité des batteries lithium-ion.
Sur les cinq dernières années, Allianz constate aussi que la progression de la taille des navires a eu pour conséquence d’augmenter les coûts des sinistres maritimes. "Les accidents impliquant de grands porte-conteneurs et rouliers, par exemple, sont particulièrement onéreux, compte-tenu du cumul des expositions et de la valeur majorée de leur cargaison. La gravité et le coût de leurs accidents sont amplifiés, en outre, par la difficulté des opérations de secours et de sauvetage, ainsi que par la hausse des frais d’enlèvement des épaves", explique l’assureur.
Hausse des dommages sur les marchandises
La période étudiée confirme la poursuite de la hausse des demandes d’indemnisation pour les dommages subis par les marchandises transportées (assurance facultés). Ces dommages "surviennent, généralement, lors de mauvaises opérations de manutention ou de stockage, rapporte AGCS. Plusieurs sinistres importants, dus à des vols et à des variations de température, sur des produits pharmaceutiques notamment, ont également été enregistrés".
S’agissant des vols, "ils sont commis par des bandes organisées qui ciblent des produits électroniques grand public et des marchandises de valeur comme le cuivre", précise-t-il. L'assureur souligne enfin qu’une partie de ces dommages subis par les cargaisons sont dus à l’utilisation de conteneurs défectueux et non étanches.
Globalement, la filiale du groupe Allianz encourage les entreprises, propriétaires des marchandises, à augmenter la couverture de leurs risques pendant le transport maritime. Cette recommandation s’étend, par exemple, aux retards et aux perturbations qu’elles pourraient rencontrer sur leur chaîne d’approvisionnement.
Davantage d'événements climatiques
La dernière cause qui, selon AGCS, tend à augmenter le coût des sinistres maritimes concerne les effets du changement climatique et les mesures prises par les armateurs pour décarboner leurs navires. L'assureur évoque, tout d’abord, l’augmentation des événements et catastrophes météorologiques. "Sur la seule année 2021, ces événements ont contribué à 25 % des pertes totales de navires. Ils expliquent, pour partie, la hausse du nombre de conteneurs perdus en mer", indique-t-il également.
La filiale du groupe Allianz prévient enfin les armateurs engagés dans la réduction de leurs émissions polluantes. L'utilisation de carburants alternatifs et de fioul à faible teneur en soufre "est à l’origine de plusieurs demandes d’indemnisation pour bris de machines ou emploi de carburant contaminé", alerte-t-elle.