Le port de Marseille accueille durant deux ans le chantier mené par Bouygues travaux publics pour construire les caissons de béton armé qui assureront la ceinture de protection du nouveau quartier de Monaco, bâti sur la mer.
Dans les bassins Est du port de Marseille, Bouygues travaux publics démarre l’installation d’une véritable usine qui bâtira dès septembre 2017 la ceinture de béton armé nécessaire au projet d’extension de Monaco sur la mer. C’est une première en France et la présidente du directoire du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), Christine Cabau-Woehrel, en vise d’autres : "La mise à disposition de nos infrastructures est au cœur de notre métier, c’est une solution à laquelle nous aurons de plus en plus recours". Un chantier qui "valorise l’écosystème portuaire, insiste-t-elle. Sur un seul site, le port concentre les services et acteurs nécessaires".
Acheminement par Saipem
Dans le secteur de la forme 10, une zone de préfabrication et un espace de travail de 10.000 m2 permettront de réaliser le ferraillage et le montage des coffrages des caissons. Med Europe Terminal et Marseille manutention ont été choisies pour assurer l’assistance pour le déchargement des livraisons d’armature. Profitant du tirant d’eau, un "caissonnier" flottant de 56 mètres de long, 50 mètres de large et 27 mètres de haut sera également basé sur la digue du large, au poste 123. Cette structure de 4.000 tonnes, fabriquée à Gdynia, sera remorquée par une barge semi-submersible depuis la Pologne et livrée à Marseille au début du mois d’août. Elle sera utilisée pour construire un par un les 18 caissons qui constitueront la ceinture de béton monégasque. Une fois construit, chaque caisson sera mis en flottaison et remorqué jusqu’au poste où seront réalisés les poteaux de béton qui sertiront l’ouvrage. Puis une phase de stockage est prévue dans le bassin Léon-Gouret avant le remorquage maritime vers Monaco. C’est Boluda qui assurera les remorquages dans l’enceinte du port. L’acheminement des caissons de Marseille à Monaco, qui sera réalisé en plusieurs phases à partir de mars 2018, sera opéré par Saipem. Deux à trois jours de transport sont prévus pour chaque convoi.
Dans cette phase, ce gros chantier avalera deux à trois toupies de béton par heure, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept pendant près de deux ans. Bouygues travaux publics aura notamment recours aux centrales à béton du groupement Lafarge-Cemex. Lafarge installe d’ailleurs sa propre centrale près du hangar 14, à environ 3 km du chantier. Mais les carrières Lafarge de l’Estaque, du Beausset comme le ciment des usines de Port-la-Nouvelle ou de la Malle, à Marseille, seront également sollicitées, soit une vingtaine de rotations de camions prévues chaque jour. La gestion des déchets sera également réalisée sur le port.
Le chantier monégasque nécessite en outre d’importants volumes de matériaux de carrière pour le remblai, la réalisation du talus et le ballastage des caissons. Deux phases de mise en œuvre sont prévues : de septembre 2017 à mars 2018, 1,56 million de tonnes de matériaux seront extraites de la carrière Jean Lefebvre Méditerranée, à Châteauneuf-les-Martigues, puis chargées sur le quai de Carfos par Jan de Nul, à raison de 30.000 tonnes transportées par trajet.
Acheminement par Saipem
Dans le secteur de la forme 10, une zone de préfabrication et un espace de travail de 10.000 m2 permettront de réaliser le ferraillage et le montage des coffrages des caissons. Med Europe Terminal et Marseille manutention ont été choisies pour assurer l’assistance pour le déchargement des livraisons d’armature. Profitant du tirant d’eau, un "caissonnier" flottant de 56 mètres de long, 50 mètres de large et 27 mètres de haut sera également basé sur la digue du large, au poste 123. Cette structure de 4.000 tonnes, fabriquée à Gdynia, sera remorquée par une barge semi-submersible depuis la Pologne et livrée à Marseille au début du mois d’août. Elle sera utilisée pour construire un par un les 18 caissons qui constitueront la ceinture de béton monégasque. Une fois construit, chaque caisson sera mis en flottaison et remorqué jusqu’au poste où seront réalisés les poteaux de béton qui sertiront l’ouvrage. Puis une phase de stockage est prévue dans le bassin Léon-Gouret avant le remorquage maritime vers Monaco. C’est Boluda qui assurera les remorquages dans l’enceinte du port. L’acheminement des caissons de Marseille à Monaco, qui sera réalisé en plusieurs phases à partir de mars 2018, sera opéré par Saipem. Deux à trois jours de transport sont prévus pour chaque convoi.
Dans cette phase, ce gros chantier avalera deux à trois toupies de béton par heure, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept pendant près de deux ans. Bouygues travaux publics aura notamment recours aux centrales à béton du groupement Lafarge-Cemex. Lafarge installe d’ailleurs sa propre centrale près du hangar 14, à environ 3 km du chantier. Mais les carrières Lafarge de l’Estaque, du Beausset comme le ciment des usines de Port-la-Nouvelle ou de la Malle, à Marseille, seront également sollicitées, soit une vingtaine de rotations de camions prévues chaque jour. La gestion des déchets sera également réalisée sur le port.
Le chantier monégasque nécessite en outre d’importants volumes de matériaux de carrière pour le remblai, la réalisation du talus et le ballastage des caissons. Deux phases de mise en œuvre sont prévues : de septembre 2017 à mars 2018, 1,56 million de tonnes de matériaux seront extraites de la carrière Jean Lefebvre Méditerranée, à Châteauneuf-les-Martigues, puis chargées sur le quai de Carfos par Jan de Nul, à raison de 30.000 tonnes transportées par trajet.