Caribbean Line crée une nouvelle ligne régulière pour le bois brésilien sur le port de Honfleur en renouant avec le transport en conventionnel.
La première escale s’est déroulée le 10 mai, avec un déchargement de près de 900 m3 de bois dur, scié et en fardeau. La prochaine est attendue mi-juin, pour plus de 600 m3, la suivante en juillet… Le nouveau service reliant en 18 jours le port de Belém au Brésil aux terminaux d’Haropa-Port de Rouen à Honfleur pour décharger du bois se met en place.
Il est assuré chaque mois par Caribbean Line, avec l’un des deux navires "tweendecker" le "Sonreiras" ou le "Herbeira", 119 mètres de long, équipé de deux grues d’une capacité de 60 tonnes chacune, et offrant près de 7.750 tonnes de port en lourd.
"Ce service était assuré il y a déjà une vingtaine d’années par Soreidom, mais le vrac avait disparu au profit du conteneur aux prix extrêmement compétitifs, rappelle Aimery de Laroullière, directeur de Caribbean Line, société sœur de la compagnie maritime Soreidom basée en Martinique.
Pénurie de conteneurs
Les problèmes récents de congestion portuaire et de pénurie de conteneur ont changé la donne, et les importateurs de bois, même les nouvelles générations, ont été convaincus par la solution du transport en vrac avec nos navires adaptés". Jusque-là principalement déchargé en conteneur sur le port du Havre, le bois était ensuite transporté par camion jusqu’à Honfleur, où sont installés d'importants entrepôts, pour y être dépoté.
Le port du Calvados poursuit sa croissance dans cette filière, avec 151.443 tonnes de bois traitées en 2021, essentiellement à l’import, contre 128.783 tonnes en 2020, soit une hausse de + 17,6%.
Caribbean Line travaille avec le manutentionnaire Honfleur Logistique Portuaire (HLP) qui regroupe Sea Invest pour 70 % et pour 30 % Maritime Kuhn, manutentionnaire historique de Soreidom à La Rochelle (La Pallice).
Dès la deuxième escale, Caribbean Line prévoit de décharger le bois mais aussi d’assurer du fret retour et recharger des marchandises à destination de l'arc antillais et le nord de l'Amérique du Sud. La compagnie, qui privilégie les dessertes de ports secondaires "au plus près de ses clients", a déjà de nombreuses demandes pour tout type de vrac, comme des silos et du matériel roulant.
Il est assuré chaque mois par Caribbean Line, avec l’un des deux navires "tweendecker" le "Sonreiras" ou le "Herbeira", 119 mètres de long, équipé de deux grues d’une capacité de 60 tonnes chacune, et offrant près de 7.750 tonnes de port en lourd.
"Ce service était assuré il y a déjà une vingtaine d’années par Soreidom, mais le vrac avait disparu au profit du conteneur aux prix extrêmement compétitifs, rappelle Aimery de Laroullière, directeur de Caribbean Line, société sœur de la compagnie maritime Soreidom basée en Martinique.
Pénurie de conteneurs
Les problèmes récents de congestion portuaire et de pénurie de conteneur ont changé la donne, et les importateurs de bois, même les nouvelles générations, ont été convaincus par la solution du transport en vrac avec nos navires adaptés". Jusque-là principalement déchargé en conteneur sur le port du Havre, le bois était ensuite transporté par camion jusqu’à Honfleur, où sont installés d'importants entrepôts, pour y être dépoté.
Le port du Calvados poursuit sa croissance dans cette filière, avec 151.443 tonnes de bois traitées en 2021, essentiellement à l’import, contre 128.783 tonnes en 2020, soit une hausse de + 17,6%.
Caribbean Line travaille avec le manutentionnaire Honfleur Logistique Portuaire (HLP) qui regroupe Sea Invest pour 70 % et pour 30 % Maritime Kuhn, manutentionnaire historique de Soreidom à La Rochelle (La Pallice).
Dès la deuxième escale, Caribbean Line prévoit de décharger le bois mais aussi d’assurer du fret retour et recharger des marchandises à destination de l'arc antillais et le nord de l'Amérique du Sud. La compagnie, qui privilégie les dessertes de ports secondaires "au plus près de ses clients", a déjà de nombreuses demandes pour tout type de vrac, comme des silos et du matériel roulant.
