ECA SOx Med, la zone de contrôle des émissions d’oxydes de soufre et de particules des navires en mer Méditerranée, a été adoptée lors du 79e session du Comité de la protection du milieu marin (MEPC 79) de l’Organisation maritime internationale (OMI). Elle permettra au bassin méditerranéen de devenir en 2025 la cinquième zone mondiale de basses émissions.
Le Comité de la protection du milieu marin (MEPC 79) de l’Organisation maritime internationale (OMI), qui a adopté le 15 décembre dernier la zone de contrôle des émissions d’oxydes de soufre et de particules de la mer Méditerranée (ECA SOx Med), prévoit de faire entrer celle-ci en vigueur le 1er mai 2025.
Une nouvelle réglementation, attendue depuis longtemps par les acteurs maritimes méditerranéens, a pour objectif de limiter "la pollution de l’atmosphère par les navires".
S'inscrivant dans le droit fil de l’annexe VI de la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (Marpol), la création de cette nouvelle zone de contrôle d'émissions (ZCE) marque un tournant pour un bassin qui abrite certaines des routes maritimes les plus fréquentées au monde (…). On estime qu’en 2019, 24 % de la flotte globale de navires et plus de 17 % des croisières à l’échelle mondiale ont sillonné la mer Méditerranée.
Réduction de 8,5 millions de tonnes de rejets
Une fois que la nouvelle réglementation entrera en vigueur, "les navires y opérant seront tenus de respecter une limite de teneur en soufre dans le carburant qui sera d’un cinquième de la limite légale en dehors de cette zone (0,1 % masse par masse (m/m), contre 0,5 % m/m autorisé en dehors de l’ECA SOx Med, ont expliqué le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et le Plan d'action pour la Méditerranée (PAM).
Une réduction qui se traduira par une baisse de 78,7 % des émissions d’oxydes de soufre et une réduction annuelle de 8,5 millions de tonnes de ces gaz rejetés dans l’atmosphère. De plus, les émissions de particules (PM 2,5) seraient réduites de 23,7 %, ont ajouté le PNUE et le PAM.
Le résultat attendu doit être une baisse de près de 80 % des émissions d’oxydes de soufre, dévastatrices pour la vie marine, et une réduction annuelle de 8,5 millions de tonnes des rejets dans l'atmosphère.
La Cruise Line International Association (CLIA), première fédération des croisiéristes au monde, a salué "cette étape importante sur la voie d'un secteur maritime plus durable".
L'association estime que cette décision de l’OMI "vient compléter les engagements pris dans le cadre de la Charte croisière durable signée par l’État et les principaux armateurs le 20 octobre dernier". Plusieurs des engagements contenus dans cette Charte anticipaient les réglementations futures induites par la mise en place d’une telle ZCE.
"En plus d’un impact écologique non négligeable, cette nouvelle Seca (Sulphur Emission Control Area) aura également des répercussions positives sur la qualité de l’air et la santé des populations riveraines de la Méditerranée", s'est félicité le secrétariat d’État français chargé de la Mer, ajoutant que des travaux sont en cours pour adopter une zone Neca, pour les oxydes d'azote (nitrogen en anglais).
"Une première victoire" pour la ville de Marseille
Pour sa part, le maire de Marseille France Benoît Payan, à l'origine d'une pétition contestant la présence dans le port phocéen de paquebots polluants, a déclaré : "Je salue la décision de l'OMI (qui constitue) une première victoire pour la santé des Marseillaises et des Marseillais et pour la protection de notre mer Méditerranée".
Marseille "souhaite aller plus loin" en direction d'une zone ECA qui limiterait également "les oxydes d'azote et les particules fines pour accélérer les processus d'encadrement des émissions d'oxyde de soufre, a ajouté le maire de la deuxième ville de France.
La ZCE de la mer Méditerranée va devenir, à compter de 2025, la cinquième zone désignée au niveau mondial, rejoignant ainsi les zones de la mer Baltique, de la mer du Nord, de l'Amérique du Nord (couvrant les zones côtières désignées au large des États-Unis et du Canada) et de la mer des Caraïbes des États-Unis (autour de Porto Rico et des îles Vierges américaines).
Une nouvelle réglementation, attendue depuis longtemps par les acteurs maritimes méditerranéens, a pour objectif de limiter "la pollution de l’atmosphère par les navires".
S'inscrivant dans le droit fil de l’annexe VI de la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (Marpol), la création de cette nouvelle zone de contrôle d'émissions (ZCE) marque un tournant pour un bassin qui abrite certaines des routes maritimes les plus fréquentées au monde (…). On estime qu’en 2019, 24 % de la flotte globale de navires et plus de 17 % des croisières à l’échelle mondiale ont sillonné la mer Méditerranée.
Réduction de 8,5 millions de tonnes de rejets
Une fois que la nouvelle réglementation entrera en vigueur, "les navires y opérant seront tenus de respecter une limite de teneur en soufre dans le carburant qui sera d’un cinquième de la limite légale en dehors de cette zone (0,1 % masse par masse (m/m), contre 0,5 % m/m autorisé en dehors de l’ECA SOx Med, ont expliqué le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et le Plan d'action pour la Méditerranée (PAM).
Une réduction qui se traduira par une baisse de 78,7 % des émissions d’oxydes de soufre et une réduction annuelle de 8,5 millions de tonnes de ces gaz rejetés dans l’atmosphère. De plus, les émissions de particules (PM 2,5) seraient réduites de 23,7 %, ont ajouté le PNUE et le PAM.
Le résultat attendu doit être une baisse de près de 80 % des émissions d’oxydes de soufre, dévastatrices pour la vie marine, et une réduction annuelle de 8,5 millions de tonnes des rejets dans l'atmosphère.
La Cruise Line International Association (CLIA), première fédération des croisiéristes au monde, a salué "cette étape importante sur la voie d'un secteur maritime plus durable".
L'association estime que cette décision de l’OMI "vient compléter les engagements pris dans le cadre de la Charte croisière durable signée par l’État et les principaux armateurs le 20 octobre dernier". Plusieurs des engagements contenus dans cette Charte anticipaient les réglementations futures induites par la mise en place d’une telle ZCE.
"En plus d’un impact écologique non négligeable, cette nouvelle Seca (Sulphur Emission Control Area) aura également des répercussions positives sur la qualité de l’air et la santé des populations riveraines de la Méditerranée", s'est félicité le secrétariat d’État français chargé de la Mer, ajoutant que des travaux sont en cours pour adopter une zone Neca, pour les oxydes d'azote (nitrogen en anglais).
"Une première victoire" pour la ville de Marseille
Pour sa part, le maire de Marseille France Benoît Payan, à l'origine d'une pétition contestant la présence dans le port phocéen de paquebots polluants, a déclaré : "Je salue la décision de l'OMI (qui constitue) une première victoire pour la santé des Marseillaises et des Marseillais et pour la protection de notre mer Méditerranée".
Marseille "souhaite aller plus loin" en direction d'une zone ECA qui limiterait également "les oxydes d'azote et les particules fines pour accélérer les processus d'encadrement des émissions d'oxyde de soufre, a ajouté le maire de la deuxième ville de France.
La ZCE de la mer Méditerranée va devenir, à compter de 2025, la cinquième zone désignée au niveau mondial, rejoignant ainsi les zones de la mer Baltique, de la mer du Nord, de l'Amérique du Nord (couvrant les zones côtières désignées au large des États-Unis et du Canada) et de la mer des Caraïbes des États-Unis (autour de Porto Rico et des îles Vierges américaines).