L'armateur allemand Hapag-Lloyd, numéro quatre mondial du secteur, a revu à la baisse le montant qu'il espère lever lors de son entrée en Bourse fin octobre, imitant plusieurs autres candidats aux marchés sur fond de fortes turbulences financières.
Le groupe ne prévoit plus de lever que 300 millions de dollars (environ 261 millions d'euros) contre 500 millions auparavant, a-t-il annoncé mercredi 14 octobre. Hapag-Lloyd, qui veut s'introduire le 30 octobre à la Bourse de Francfort et à celle de Hambourg (nord), va émettre quelque 15,7 millions d'actions pour un prix unitaire compris entre 23 et 29 euros par action. La période de souscription a été fixée du 15 au 27 octobre.
Cette décision s'ajoute à celle de Covestro, l'ancienne filiale de chimie plastique de Bayer et de l'équipementier automobile Schaeffler qui ont tous deux été contraints de restreindre le volume escompté pour leur récente introduction en Bourse, en raison de turbulences financières provoquées entre autres par les inquiétudes autour de l'économie chinoise et des répercussions du scandale des moteurs truqués chez Volkswagen. "En dépit de l'environnement de marché difficile, nous considérons qu'il s'agit de la bonne direction pour Hapag-Lloyd", a déclaré son patron, Rolf Habben Jansen.
Dans le détail, deux des actionnaires déjà existants, le groupe allemand Kühne Maritime et le chilien CSAV, contribueront à cette levée de fonds à hauteur de 60 millions et 30 millions de dollars respectivement. Le groupe de tourisme TUI, qui détient toujours 14 % du capital de Hapag-Lloyd, va lui réduire cette part en mettant 2,3 millions de ses actions existantes dans cette vente.
Hapag-Lloyd, ex-filiale du groupe de tourisme TUI, avait déjà tenté par le passé plusieurs stratégies pour assurer son avenir. Une entrée en Bourse avait déjà été maintes fois évoquée et même préparée, mais le projet avait toujours été repoussé. L'armateur avait aussi essayé de nouer une alliance avec son compatriote Hamburg Süd, mais les discussions avaient échoué en mars 2013.
Cette décision s'ajoute à celle de Covestro, l'ancienne filiale de chimie plastique de Bayer et de l'équipementier automobile Schaeffler qui ont tous deux été contraints de restreindre le volume escompté pour leur récente introduction en Bourse, en raison de turbulences financières provoquées entre autres par les inquiétudes autour de l'économie chinoise et des répercussions du scandale des moteurs truqués chez Volkswagen. "En dépit de l'environnement de marché difficile, nous considérons qu'il s'agit de la bonne direction pour Hapag-Lloyd", a déclaré son patron, Rolf Habben Jansen.
Dans le détail, deux des actionnaires déjà existants, le groupe allemand Kühne Maritime et le chilien CSAV, contribueront à cette levée de fonds à hauteur de 60 millions et 30 millions de dollars respectivement. Le groupe de tourisme TUI, qui détient toujours 14 % du capital de Hapag-Lloyd, va lui réduire cette part en mettant 2,3 millions de ses actions existantes dans cette vente.
Hapag-Lloyd, ex-filiale du groupe de tourisme TUI, avait déjà tenté par le passé plusieurs stratégies pour assurer son avenir. Une entrée en Bourse avait déjà été maintes fois évoquée et même préparée, mais le projet avait toujours été repoussé. L'armateur avait aussi essayé de nouer une alliance avec son compatriote Hamburg Süd, mais les discussions avaient échoué en mars 2013.