Une Allemagne à la traîne sur ses objectifs climatiques, inaugure mardi 16 avril, le parc éolien d'Arkona en mer Baltique, censé aider le pays et l'Europe à hâter la transition énergétique.
À mi-chemin entre la Suède et l'Allemagne, alignées au large de l'île allemande de Rügen, les 60 gigantesques éoliennes du parc d'Arkona ont été installées l'année dernière en un temps record de trois mois. Le parc a une capacité de 385 mégawatts.
"La multiprise"
Engie a signé un contrat d'achat d'électricité de quatre ans avec OWP Arkona, une coentreprise de l'allemand Eon et du norvégien Equinor. La France a fourni via Engie la station sous-marine d'Arkona, assemblée sur les Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire. Les ouvriers avaient baptisé cette station et ses labyrinthiques 150 km de câbles "la multiprise". Le parc est déjà en service depuis des mois.
En 2011, suite à la catastrophe de Fukushima, l'Allemagne prend la décision choc de sortir du nucléaire et devient la pionnière européenne du "virage énergétique", la transition vers les énergies vertes. Huit ans plus tard, la première économie européenne en est loin. L'Allemagne se chauffe et s'éclaire principalement au très polluant charbon, dont elle espère néanmoins sortir d'ici 2038.
Les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, biogaz...) représentent aujourd'hui 38 % du mix énergétique allemand et doivent atteindre 65 % en 2030. Samedi, Angela Merkel a assuré que son gouvernement tenait bien sa feuille de route : "En 2025, nous serons bien au-dessus des 40 à 45 % prévus", a réaffirmé la dirigeante allemande.
L'Allemagne avait inauguré ses premières éoliennes marines il y a dix ans, dans un scepticisme généralisé. À l'époque les experts redoutaient des coûts d'exploitation trop élevés. Et les débuts de l'éolien offshore ont en plus été marqués par une série noire : avaries, tempêtes, turbines coulées... Aujourd'hui, les coûts ont été réduits et un cinquième de l'énergie éolienne allemande est produite en mer. Environ 1.300 éoliennes d'une capacité de 6,4 gigawatts tournent dans la vingtaine de parcs de la mer du Nord et Baltique.
"La multiprise"
Engie a signé un contrat d'achat d'électricité de quatre ans avec OWP Arkona, une coentreprise de l'allemand Eon et du norvégien Equinor. La France a fourni via Engie la station sous-marine d'Arkona, assemblée sur les Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire. Les ouvriers avaient baptisé cette station et ses labyrinthiques 150 km de câbles "la multiprise". Le parc est déjà en service depuis des mois.
En 2011, suite à la catastrophe de Fukushima, l'Allemagne prend la décision choc de sortir du nucléaire et devient la pionnière européenne du "virage énergétique", la transition vers les énergies vertes. Huit ans plus tard, la première économie européenne en est loin. L'Allemagne se chauffe et s'éclaire principalement au très polluant charbon, dont elle espère néanmoins sortir d'ici 2038.
Les énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque, biogaz...) représentent aujourd'hui 38 % du mix énergétique allemand et doivent atteindre 65 % en 2030. Samedi, Angela Merkel a assuré que son gouvernement tenait bien sa feuille de route : "En 2025, nous serons bien au-dessus des 40 à 45 % prévus", a réaffirmé la dirigeante allemande.
L'Allemagne avait inauguré ses premières éoliennes marines il y a dix ans, dans un scepticisme généralisé. À l'époque les experts redoutaient des coûts d'exploitation trop élevés. Et les débuts de l'éolien offshore ont en plus été marqués par une série noire : avaries, tempêtes, turbines coulées... Aujourd'hui, les coûts ont été réduits et un cinquième de l'énergie éolienne allemande est produite en mer. Environ 1.300 éoliennes d'une capacité de 6,4 gigawatts tournent dans la vingtaine de parcs de la mer du Nord et Baltique.