Le Brexit, dont la date de mise en œuvre ne cesse d'être reportée, reste à la fois un point d'inquiétude pour des ports français, tels que le GPM de Dunkerque, comme pour des armateurs, tels que Britanny Ferries.
Avec les reports successifs du Brexit, les divers acteurs maritimes et portuaires impliqués dans les échanges avec la Grande-Bretagne ont l'impression de ne jamais voir le bout du tunnel. Lors des Assises de l'économie de la mer de Montpellier, le président du directoire du port de Dunkerque, Stéphane Raison, et le président de la compagnie Brittany Ferries sont venus tous deux apporter leur point de vue d'experts à l'occasion d'une conférence.
Pour le dirigeant du port dunkerquois, s'exprimant au titre de représentant de l'Union des ports de France (UPF), 60 à 70 % des échanges de la Grande-Bretagne transitent par les ports français. Selon lui, sur ce volume, le transport roulier représente "plusieurs millions de poids lourds par an". En prévision du Brexit, il indique : "On s'est mis en ordre de marche". Car il faut, d'après lui, une fois qu'il sera entré en vigueur, que "la fluidité subsiste". "Il faut faire en sorte que l'activité économique reste en France et que les clients soient informés, notamment sur la législation pour commercer avec un pays tiers", a-t-il insisté.
Jean-Marc Roué imagine un problème informatique
Pour sa part, Jean-Marc Roué, le président de la compagnie Brittany Ferries, dont 80 % des clients sont britanniques, envisage un problème informatique pendant la nuit du Brexit. Il imagine que "les navires partiront de Grande-Bretagne pendant qu'elle fera encore partie de l'Union européenne (UE) et arriveront lorsqu'elle sera devenue un pays tiers".
Selon lui, la France va devoir investir plusieurs millions d'euros en communication sur plusieurs années pour retenir les clients britanniques. Ceci fait partie, d'après lui, des " missions de l'État".
Pour le dirigeant du port dunkerquois, s'exprimant au titre de représentant de l'Union des ports de France (UPF), 60 à 70 % des échanges de la Grande-Bretagne transitent par les ports français. Selon lui, sur ce volume, le transport roulier représente "plusieurs millions de poids lourds par an". En prévision du Brexit, il indique : "On s'est mis en ordre de marche". Car il faut, d'après lui, une fois qu'il sera entré en vigueur, que "la fluidité subsiste". "Il faut faire en sorte que l'activité économique reste en France et que les clients soient informés, notamment sur la législation pour commercer avec un pays tiers", a-t-il insisté.
Jean-Marc Roué imagine un problème informatique
Pour sa part, Jean-Marc Roué, le président de la compagnie Brittany Ferries, dont 80 % des clients sont britanniques, envisage un problème informatique pendant la nuit du Brexit. Il imagine que "les navires partiront de Grande-Bretagne pendant qu'elle fera encore partie de l'Union européenne (UE) et arriveront lorsqu'elle sera devenue un pays tiers".
Selon lui, la France va devoir investir plusieurs millions d'euros en communication sur plusieurs années pour retenir les clients britanniques. Ceci fait partie, d'après lui, des " missions de l'État".