Vitesse des navires, propulsion GNL et vélique, branchement électrique à quai… la contribution du maritime à la lutte contre le changement climatique et la pollution atmosphérique rassemble un mix de solutions. Le 5 novembre à Paris, Armateurs de France a précisé aux parlementaires le cap à tenir pour être au rendez-vous des prochaines échéances réglementaires.
Au 1er janvier, l’annexe VI de la convention Marpol fixe à 0,5 % la limite d’émissions des oxydes de soufre des navires. Soit une division par sept par rapport au niveau actuel autorisé. À quelques semaines de l’échéance, les armateurs français assurent être "prêts à cette véritable rupture pour le transport maritime". Si le shipping français est au rendez-vous aujourd’hui, "il le doit en grande partie aux mesures de compétitivité en matière fiscale et sociale ainsi qu’aux dispositifs de soutien aux investissements et aux innovations pris en faveur du pavillon français ces dernières années", déclare Jean-Marc Roué. Un cap à conserver voire à amplifier pour accompagner la filière dans sa transition énergétique, selon le président d’Armateurs de France. Fixé l’an passé par l’Organisation maritime internationale (OMI), le calendrier de cette transition repose sur deux objectifs principaux : "réduire d’au moins 40 % les émissions des gaz à effet de serre des navires mesurées à la tonne-kilomètre d’ici 2030, et d’au moins 50 % le volume total de ces émissions en 2050 par rapport à 2008". Cet objectif destiné à ralentir le changement climatique est une première marche vers la "décarbonation" du transport maritime.
Détendre l’accès aux financements
À l’heure des arbitrages budgétaires pour 2020, à la veille d’un Cimer annoncé et des Assises de l’économie de la mer les 3 et 4 décembre à Montpellier, c’est dans cette perspective qu’Armateurs de France a exposé le 5 novembre les enjeux de la filière à des parlementaires. "Les échéances 2030 et 2050 se préparent aujourd’hui car nos investissements s’analysent sur le long terme". Avec le maintien des mesures actuelles, l’accès aux financements est présenté comme "une priorité". Face à la contraction des liquidités bancaires destinées au transport maritime et au durcissement des règles de crédit, Armateurs de France propose deux pistes : une couverture de type Coface inspirée de celle dont bénéficient les entreprises étrangères qui font construire leurs navires en France et une garantie de financement délivrée par la BPI.
Aménagements portuaires
La transition énergétique suppose aussi une évolution des infrastructures dans lesquelles évoluent les navires. Tel est le sens d’une deuxième attente formulée par les armateurs aux parlementaires. Elle concerne l’adaptation des ports français aux investissements engagés dans des navires à haute performance environnementale ou visant à préserver la biodiversité marine. Les aménagements souhaités couvrent par exemple le stockage, la distribution et le soutage de GNL ou le développement des capacités électriques et des branchements à quai.
Détendre l’accès aux financements
À l’heure des arbitrages budgétaires pour 2020, à la veille d’un Cimer annoncé et des Assises de l’économie de la mer les 3 et 4 décembre à Montpellier, c’est dans cette perspective qu’Armateurs de France a exposé le 5 novembre les enjeux de la filière à des parlementaires. "Les échéances 2030 et 2050 se préparent aujourd’hui car nos investissements s’analysent sur le long terme". Avec le maintien des mesures actuelles, l’accès aux financements est présenté comme "une priorité". Face à la contraction des liquidités bancaires destinées au transport maritime et au durcissement des règles de crédit, Armateurs de France propose deux pistes : une couverture de type Coface inspirée de celle dont bénéficient les entreprises étrangères qui font construire leurs navires en France et une garantie de financement délivrée par la BPI.
Aménagements portuaires
La transition énergétique suppose aussi une évolution des infrastructures dans lesquelles évoluent les navires. Tel est le sens d’une deuxième attente formulée par les armateurs aux parlementaires. Elle concerne l’adaptation des ports français aux investissements engagés dans des navires à haute performance environnementale ou visant à préserver la biodiversité marine. Les aménagements souhaités couvrent par exemple le stockage, la distribution et le soutage de GNL ou le développement des capacités électriques et des branchements à quai.