Face à la concurrence de ses voisins et à la pression que lui réserve la montée en puissance de la conteneurisation, le port d'Anvers ne se trouve plus autant en position de force dans le conventionnel.
À Anvers, deux disciplines sont touchées, à savoir la manutention en lolo, qui concerne la majeure partie de ce trafic, et celles en transroulage, que les statistiques portuaires anversoises ont tendance à intégrer sous une rubrique globale dite "marchandises diverses".
En 2018, Anvers a achevé l'année sur un trafic conventionnel en repli de 1,1 %. Une activité, baptisée par les portuaires anversois "marchandises diverses non conteneurisées-breakbulk", qui s'est élevée à 10,15 millions de tonnes, dont 4,6 Mt à l'export. Un volume en stagnation que se sont partagé pas moins de 17 terminaux.
À Anvers, on estime trouver de bons atouts dans les infrastructures portuaires, l'équipement des terminaux, la qualification de la main-d'œuvre, le niveau des droits de port et la coopération entre l'autorité portuaire et les terminaux.
Le conteneur vise également les fers et aciers
La conteneurisation s’attaque depuis des années au conventionnel. Ceci pour des raisons de stratégie armatoriale visant à optimiser les taux de remplissage des porte-conteneurs géants.
À Anvers, le fruit n'échappe pas non plus à la règle. Le manutentionnaire Belgian New Fruit Wharf a achevé l'année sur un trafic de 1,2 Mt. Mais le conteneur reefer a représenté 85 % de ce volume global. Quant au conventionnel, il n'a pesé que 15 %. Une évolution similaire a été constatée sur le terminal de l'entreprise à Zeebruges.
Le bilan est différent dans le secteur de l'acier. En 2018, le trafic s'est élevé à Anvers à 8,6 Mt (en hausse de 3,5 % par rapport à 2017), dont 3,9 Mt à l'export. La conteneurisation n'a guère progressé dans cette filière depuis quelques années. Le port scaldien reste le principal port du Nord pour l'acier, secteur où le conventionnel reste encore prépondérant.
L'armement Clipper a embarqué l'an dernier au terminal spécialisé de PSA à Anvers près de 800.000 tonnes à destination de la côte Est des États-Unis et du golfe du Mexique. Mais ce tonnage risque d'être revu à la baisse cette année puisque les sidérurgistes américains ont décidé de baisser leurs prix et d’augmenter quelque peu leurs productions.
En 2018, Anvers a achevé l'année sur un trafic conventionnel en repli de 1,1 %. Une activité, baptisée par les portuaires anversois "marchandises diverses non conteneurisées-breakbulk", qui s'est élevée à 10,15 millions de tonnes, dont 4,6 Mt à l'export. Un volume en stagnation que se sont partagé pas moins de 17 terminaux.
À Anvers, on estime trouver de bons atouts dans les infrastructures portuaires, l'équipement des terminaux, la qualification de la main-d'œuvre, le niveau des droits de port et la coopération entre l'autorité portuaire et les terminaux.
Le conteneur vise également les fers et aciers
La conteneurisation s’attaque depuis des années au conventionnel. Ceci pour des raisons de stratégie armatoriale visant à optimiser les taux de remplissage des porte-conteneurs géants.
À Anvers, le fruit n'échappe pas non plus à la règle. Le manutentionnaire Belgian New Fruit Wharf a achevé l'année sur un trafic de 1,2 Mt. Mais le conteneur reefer a représenté 85 % de ce volume global. Quant au conventionnel, il n'a pesé que 15 %. Une évolution similaire a été constatée sur le terminal de l'entreprise à Zeebruges.
Le bilan est différent dans le secteur de l'acier. En 2018, le trafic s'est élevé à Anvers à 8,6 Mt (en hausse de 3,5 % par rapport à 2017), dont 3,9 Mt à l'export. La conteneurisation n'a guère progressé dans cette filière depuis quelques années. Le port scaldien reste le principal port du Nord pour l'acier, secteur où le conventionnel reste encore prépondérant.
L'armement Clipper a embarqué l'an dernier au terminal spécialisé de PSA à Anvers près de 800.000 tonnes à destination de la côte Est des États-Unis et du golfe du Mexique. Mais ce tonnage risque d'être revu à la baisse cette année puisque les sidérurgistes américains ont décidé de baisser leurs prix et d’augmenter quelque peu leurs productions.