Voies navigables de France (VNF) lance de grands chantiers sur le bassin de la Seine dont le trafic s'appuie sur les filières des matériaux de construction et de l’agroalimentaire. En plus de la modernisation des barrages et des écluses, les efforts porteront sur les innovations en faveur du report modal.
Sans la crise du coronavirus, "nous aurions poursuivi notre dynamique avec une croissance des trafics entre 10 et 15 % en 2020 par rapport à 2019", déplore Dominique Ritz. Cependant, le directeur territorial de Voies navigables de France (VNF) Bassin de la Seine reste optimiste et mise sur une relance de l'activité fluviale : "En 2020, nous devrions retrouver, voire légèrement dépasser, le même niveau qu'en 2018, soit quelque 22 millions de tonnes transportées".
Notamment grâce à la poursuite du transport des céréales et des produits agroalimentaires, l'évacuation des déchets, puis à la reprise des chantiers de travaux publics en Île-de-France : le Grand Paris Express, le RER Éole, le chantier de construction du village des athlètes pour les JO 2024.
Les mouvements sociaux de décembre 2019 et janvier 2020 suivis de la crise sanitaire ont "fortement affecté l'activité fluviale qui affiche une baisse d'environ 23 % en tonnes et 15 % en tonnes-kilomètres malgré l'augmentation du trafic céréalier de près de 14 % en tonnes de janvier à juin 2020".
Or, après une croissance de 5 % en 2018, l'année 2019 avait vu le transport fluvial de marchandises sur le bassin de la Seine poursuivre sa croissance, de l'ordre de 10 % par rapport à 2018, pour atteindre 23,7 millions de tonnes de marchandises transportées et 3,9 milliards en tonnes-kilomètres, dont 16,3 millions entre Paris et Le Havre. Si cette croissance entre 2018 et 2019 avait été portée par les matériaux de construction et l’agroalimentaire, le transport de marchandises par conteneurs, en revanche, avait déjà légèrement baissé : - 0,7 % avec 263.000 EVP transportés. "Un conteneur sur cinq voyage par voie fluviale, ce qui représente 20 % du transport conteneurisé entre l'Île-de-France et Le Havre", selon Dominique Ritz.
Un mode de transport écologiquement performant
"Nous constatons un intérêt croissant des entreprises et des collectivités pour ce mode de transport écologiquement performant qui assure la fiabilité des livraisons, se réjouit Dominique Ritz. La voie d'eau s'organise en effet pour être au cœur de la transition énergétique. Une dynamique se met en place !" Et de rappeler qu'en 2019 le trafic fluvial a représenté 270.000 tonnes de CO2 économisées et 1,2 million de trajets en camions évités, un convoi fluvial de 5.000 tonnes équivalant à 250 camions.
Notamment grâce à la poursuite du transport des céréales et des produits agroalimentaires, l'évacuation des déchets, puis à la reprise des chantiers de travaux publics en Île-de-France : le Grand Paris Express, le RER Éole, le chantier de construction du village des athlètes pour les JO 2024.
Les mouvements sociaux de décembre 2019 et janvier 2020 suivis de la crise sanitaire ont "fortement affecté l'activité fluviale qui affiche une baisse d'environ 23 % en tonnes et 15 % en tonnes-kilomètres malgré l'augmentation du trafic céréalier de près de 14 % en tonnes de janvier à juin 2020".
Or, après une croissance de 5 % en 2018, l'année 2019 avait vu le transport fluvial de marchandises sur le bassin de la Seine poursuivre sa croissance, de l'ordre de 10 % par rapport à 2018, pour atteindre 23,7 millions de tonnes de marchandises transportées et 3,9 milliards en tonnes-kilomètres, dont 16,3 millions entre Paris et Le Havre. Si cette croissance entre 2018 et 2019 avait été portée par les matériaux de construction et l’agroalimentaire, le transport de marchandises par conteneurs, en revanche, avait déjà légèrement baissé : - 0,7 % avec 263.000 EVP transportés. "Un conteneur sur cinq voyage par voie fluviale, ce qui représente 20 % du transport conteneurisé entre l'Île-de-France et Le Havre", selon Dominique Ritz.
Un mode de transport écologiquement performant
"Nous constatons un intérêt croissant des entreprises et des collectivités pour ce mode de transport écologiquement performant qui assure la fiabilité des livraisons, se réjouit Dominique Ritz. La voie d'eau s'organise en effet pour être au cœur de la transition énergétique. Une dynamique se met en place !" Et de rappeler qu'en 2019 le trafic fluvial a représenté 270.000 tonnes de CO2 économisées et 1,2 million de trajets en camions évités, un convoi fluvial de 5.000 tonnes équivalant à 250 camions.