La formule du syndicat mixte ouvert semble tenir la corde pour poursuivre l’activité des deux ports du Haut-Rhin, Mulhouse et Colmar, à l’expiration proche des concessions. Elle permettrait de garder dans le jeu les CCI, actuelles exploitantes.
Pour les ports de Mulhouse-Rhin et de Colmar-Neuf Brisach, la question de la gouvernance est un sujet qui fait transpirer. Les deux établissements ont dû composer avec un long silence de l’État, devenu de plus en plus stressant au fur et à mesure que se rapproche la fin des concessions. Pour deux des trois sites de Mullhouse-Rhin - dont Ottmarsheim et son terminal conteneurs - l’expiration arrive en mars, par exemple. Or, à l’approche du gong, les choses finissent par s’accélérer.
La piste qui tient la corde, mais qui n’est pas encore définitive, est celle du syndicat mixte ouvert. Les collectivités locales ont délibéré fin 2015 en faveur de cette forme d’association, sortie renforcée de la réforme territoriale de la loi NOTRe. Prudente, la direction des Ports de Mulhouse-Rhin (PMR) se borne à constater un «accord de principe qui définit les contours généraux», qu’il conviendra de confirmer et d’affiner dans les prochains mois.
Du transitoire jusqu'en 2019
Les deux syndicats mixtes regrouperaient l’État, Voies navigables de France, le Conseil régional de la nouvelle Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et/ou le Conseil départemental du Haut-Rhin, les intercommunalités d’accueil des installations ainsi que la CCI (Chambre de commerce et d’industrie), respectivement Sud-Alsace-Mulhouse et Colmar Centre-Alsace. Le syndicat «ouvert» permet en effet d’entrer des structures comme les CCI, ce qui leur donne toutes les chances de demeurer les exploitantes comme aujourd’hui. Il faudra en passer par des appels d’offres, pour une solution transitoire jusqu’à l’expiration des dernières concessions en 2019 puis pour une gouvernance de long terme.
La piste qui tient la corde, mais qui n’est pas encore définitive, est celle du syndicat mixte ouvert. Les collectivités locales ont délibéré fin 2015 en faveur de cette forme d’association, sortie renforcée de la réforme territoriale de la loi NOTRe. Prudente, la direction des Ports de Mulhouse-Rhin (PMR) se borne à constater un «accord de principe qui définit les contours généraux», qu’il conviendra de confirmer et d’affiner dans les prochains mois.
Du transitoire jusqu'en 2019
Les deux syndicats mixtes regrouperaient l’État, Voies navigables de France, le Conseil régional de la nouvelle Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et/ou le Conseil départemental du Haut-Rhin, les intercommunalités d’accueil des installations ainsi que la CCI (Chambre de commerce et d’industrie), respectivement Sud-Alsace-Mulhouse et Colmar Centre-Alsace. Le syndicat «ouvert» permet en effet d’entrer des structures comme les CCI, ce qui leur donne toutes les chances de demeurer les exploitantes comme aujourd’hui. Il faudra en passer par des appels d’offres, pour une solution transitoire jusqu’à l’expiration des dernières concessions en 2019 puis pour une gouvernance de long terme.