Selon Voies Navigables de France (VNF), les activités fluviales du bassin Rhône-Saône pour l'année 2019 ont connu une évolution disparate. Si les céréales, le conteneur et le bois ont progressé, le charbon a subi un recul.
Pour le secteur du fret, avec un trafic de 1,4 milliard de tonnes-kilomètres (md t-km), le bassin de l'axe Rhône-Saône enregistre une progression de 5,2 % malgré une baisse des tonnages transportés (- 4,8 % pour 6 M t-km). Ces chiffres intègrent le trafic fluvio-maritime qui représente environ 10 % des flux mais qui est plutôt en retrait (- 12 % en tonnes avec 0,572 Mt, 1,3 % en t-km avec 140 Mt-km).
La disparité d'évolution entre ces deux indicateurs s'explique par la diminution des trafics de sables et graviers réalisés le plus souvent sur courte distance (-15 % en tonnes). Avec 2,1 Mt, cette filière représente 40 % des volumes transportés et est dépendante de la conjoncture du secteur des travaux publics. Les trafics de sels, eux, se portent bien (+ 11,5% en tonnes pour 0,277 Mt) et contribuent à la réduction de l'écart mesuré en t-km.
Dans le même temps, les trafics céréaliers sont en forte augmentation (266 M t-km et + 20 % en t-km pour + 11 % en tonnes). Les filières bois progressent elles aussi de 5,4 % en tonnes (0,133 Mt) et surtout de 30 % en t-km (31 Mt-km). À noter également le retour à la croissance sur les import/export de conteneurs (+ 5,1 % EVP pour un trafic à hauteur de 88.600 EVP). Ceci, alors que la filière chimique connaît une augmentation du volume d'activité (+ 2,0 % en tonnes pour 0,492 Mt) malgré une légère baisse des prestations en t-km.
Produits métallurgiques en net retrait
La filière énergétique enregistre une baisse (-12,5 % en tonnes avec 0,249 Mt) liée à une réduction d'activité du principal client importateur de charbon. En revanche, pétrole et carburants connaissent des tendances positives (+2,2 % en tonnes avec 0,718 Mt et +18% en t-km avec 0,170 Mt-km). Les flux de produits métallurgiques sont quant à eux en net retrait (coils et ferrailles à recycler, -15 % en tonnes en importation et en exportation). Enfin avec un total de 5.310 tonnes, le transport de colis lourds, stable par rapport aux années précédentes, reste une filière de niche à forte rentabilité socio-économique.
La disparité d'évolution entre ces deux indicateurs s'explique par la diminution des trafics de sables et graviers réalisés le plus souvent sur courte distance (-15 % en tonnes). Avec 2,1 Mt, cette filière représente 40 % des volumes transportés et est dépendante de la conjoncture du secteur des travaux publics. Les trafics de sels, eux, se portent bien (+ 11,5% en tonnes pour 0,277 Mt) et contribuent à la réduction de l'écart mesuré en t-km.
Dans le même temps, les trafics céréaliers sont en forte augmentation (266 M t-km et + 20 % en t-km pour + 11 % en tonnes). Les filières bois progressent elles aussi de 5,4 % en tonnes (0,133 Mt) et surtout de 30 % en t-km (31 Mt-km). À noter également le retour à la croissance sur les import/export de conteneurs (+ 5,1 % EVP pour un trafic à hauteur de 88.600 EVP). Ceci, alors que la filière chimique connaît une augmentation du volume d'activité (+ 2,0 % en tonnes pour 0,492 Mt) malgré une légère baisse des prestations en t-km.
Produits métallurgiques en net retrait
La filière énergétique enregistre une baisse (-12,5 % en tonnes avec 0,249 Mt) liée à une réduction d'activité du principal client importateur de charbon. En revanche, pétrole et carburants connaissent des tendances positives (+2,2 % en tonnes avec 0,718 Mt et +18% en t-km avec 0,170 Mt-km). Les flux de produits métallurgiques sont quant à eux en net retrait (coils et ferrailles à recycler, -15 % en tonnes en importation et en exportation). Enfin avec un total de 5.310 tonnes, le transport de colis lourds, stable par rapport aux années précédentes, reste une filière de niche à forte rentabilité socio-économique.