Le trafic du port suisse est reparti à la hausse de 5 % l’an dernier, sans encore retrouver les niveaux qu'il atteignait juste avant la crise sanitaire.
L’année 2021 se sera située entre 2019 et 2020 en termes de trafics pour le port de Bâle. L’infrastructure portuaire suisse a manutentionné l’an dernier 5,4 millions de tonnes soit 5,5 % de plus que l’année précédente, mais elle accuse encore un déficit de 700.000 tonnes par rapport au dernier exercice épargné par le Covid-19.
Sa direction note quelques freins à la croissance induits par la crise sanitaire, dont la baisse des déplacements et la hausse des cours qui impacte les produits pétroliers, mais elle pointe les basses eaux du Rhin du quatrième trimestre 2021 comme un facteur tout aussi pénalisant.
Pour les produits pétroliers qui constituent le poste dominant, "une remontée plus marquée par rapport à 2020 aurait pu être attendue l'an dernier", souligne-t-elle ainsi. La croissance de 4 %, soit un total de 2,36 millions de tonnes, ne compense pas la chute de 18 % en 2020. Outre la limitation des déplacements et la flambée des prix, le port de Bâle reconnaît aussi pour cette activité un début d’impact, encore marginal, de la transition vers les énergies non fossiles.
La quasi-totalité des autres familles de marchandises est également repartie à la hausse en 2021. L'ampleur de leur rebond est variable : modérée pour les produits agricoles et alimentaires ( + 7 %, total de 715.500 tonnes), plus significative pour les objets manufacturés (+ 14 %, 526.500 tonnes) et spectaculaire pour les produits métalliques qui font un bond de 46 %, à 306.600 tonnes grâce notamment à un engouement à l’export pour la "fabrication de qualité made in Switzerland", relève le port.
Conteneurs proches du record
Les matériaux de construction sont restés en revanche presque stables d’une année à l’autre, à un million de tonnes. La reprise du BTP a entraîné leur croissance à l’export, de près de 17 %, mais les perturbations de navigation ont fait diminuer de 5,5 % leurs volumes en entrée, qui sont plus importants. Dans ce tableau, le négatif vient des produits chimiques dont l’activité ne retrouve pas les niveaux d’avant-crise, d’où un - 13 % de trafic (189.000 tonnes) l’an dernier.
Quant au volume fluvial de conteneurs, il a connu un rebond de 10,5 %, pour représenter 126.000 EVP, l’un de ses meilleurs scores historiques à Bâle, proche des records à un peu plus de 130.000 EVP de 2016 et 2017. Les conteneurs ont particulièrement performé en août, septembre et novembre avec des hausses de 20 à 33 % par rapport à 2020. Ils ont par contre subi l’effet des inondations de juillet (- 13 %) et des basses eaux d'octobre (- 10 %).
Sa direction note quelques freins à la croissance induits par la crise sanitaire, dont la baisse des déplacements et la hausse des cours qui impacte les produits pétroliers, mais elle pointe les basses eaux du Rhin du quatrième trimestre 2021 comme un facteur tout aussi pénalisant.
Pour les produits pétroliers qui constituent le poste dominant, "une remontée plus marquée par rapport à 2020 aurait pu être attendue l'an dernier", souligne-t-elle ainsi. La croissance de 4 %, soit un total de 2,36 millions de tonnes, ne compense pas la chute de 18 % en 2020. Outre la limitation des déplacements et la flambée des prix, le port de Bâle reconnaît aussi pour cette activité un début d’impact, encore marginal, de la transition vers les énergies non fossiles.
La quasi-totalité des autres familles de marchandises est également repartie à la hausse en 2021. L'ampleur de leur rebond est variable : modérée pour les produits agricoles et alimentaires ( + 7 %, total de 715.500 tonnes), plus significative pour les objets manufacturés (+ 14 %, 526.500 tonnes) et spectaculaire pour les produits métalliques qui font un bond de 46 %, à 306.600 tonnes grâce notamment à un engouement à l’export pour la "fabrication de qualité made in Switzerland", relève le port.
Conteneurs proches du record
Les matériaux de construction sont restés en revanche presque stables d’une année à l’autre, à un million de tonnes. La reprise du BTP a entraîné leur croissance à l’export, de près de 17 %, mais les perturbations de navigation ont fait diminuer de 5,5 % leurs volumes en entrée, qui sont plus importants. Dans ce tableau, le négatif vient des produits chimiques dont l’activité ne retrouve pas les niveaux d’avant-crise, d’où un - 13 % de trafic (189.000 tonnes) l’an dernier.
Quant au volume fluvial de conteneurs, il a connu un rebond de 10,5 %, pour représenter 126.000 EVP, l’un de ses meilleurs scores historiques à Bâle, proche des records à un peu plus de 130.000 EVP de 2016 et 2017. Les conteneurs ont particulièrement performé en août, septembre et novembre avec des hausses de 20 à 33 % par rapport à 2020. Ils ont par contre subi l’effet des inondations de juillet (- 13 %) et des basses eaux d'octobre (- 10 %).