La révision tous les cinq ans des projets d'infrastructures proposée par la commission Mobilité 21 et l'Europe, à travers la création d'un réseau central de transport, pourrait infléchir le calendrier pour la réalisation de la liaison Saône-Moselle/Saône-Rhin. Dans cette perspective, l'association Seine-Moselle-Rhône en assemblée générale à Marseille demande l'achèvement des études préparatoires lancées.
La commission Mobilité 21 a classé la liaison Saône-Moselle/Saône-Rhin parmi les projets à "Horizons plus lointains", soit d'ici 2050. Cette décision a abouti à la suspension des études associées à la procédure de débat public programmé initialement... en 2012 par la loi Grenelle I. Après une période légitime de déception, les membres de l'association Seine-Moselle-Rhône rappellent leur attachement à voir les études, laissées inachevées, être finalisées et partagées avec les territoires concernés. En particulier la Lorraine, l'Alsace, la Franche-Comté, la Bourgogne, Rhône-Alpes et Paca ainsi que le Grand Port maritime de Marseille qui ont participé à leur financement sous la maîtrise d'ouvrage de Voies navigables de France. Par la voix de son directeur général délégué, Pascal Girardot, VNF a répondu favorablement à cette demande tout en précisant que les évaluations socio-économiques n'étaient pas achevées ni les simulations de trafic. Le budget nécessaire pour boucler ce travail s'élèverait à quelques centaines de milliers d'euros. Aussi dans l'immédiat, le gestionnaire d'infrastructures fluviales réfléchit-il à la réalisation d'une première synthèse tandis que les études manquantes pourraient être finalisées et financées dans le cadre du corridor multimodal européen n° 9 "Mer du Nord-Méditerranée".
Raisons d'espérer avant 2050
Deux motifs justifient aussi la poursuite des études de la liaison Saône-Moselle/Saône-Rhin. Rappelé par Louis Nègre, sénateur-maire de Cagnes-sur-Mer et coprésident de TDIE, "la commission Mobilité 21 a demandé un réexamen de l'ensemble des dossiers tous les cinq ans" laissant penser qu'un classement "à horizons plus lointains" pouvait évoluer.
Raisons d'espérer avant 2050
Deux motifs justifient aussi la poursuite des études de la liaison Saône-Moselle/Saône-Rhin. Rappelé par Louis Nègre, sénateur-maire de Cagnes-sur-Mer et coprésident de TDIE, "la commission Mobilité 21 a demandé un réexamen de l'ensemble des dossiers tous les cinq ans" laissant penser qu'un classement "à horizons plus lointains" pouvait évoluer.