Pas découragée par le mutisme voire l’opposition tacite du gouvernement, l’association Saône-Rhin-Europe poursuit ses actions, en union avec ses homologues promotrices du fluvial en France, pour inscrire la liaison à grand gabarit au programme communautaire RTE-T.
L’association Saône-Rhin-Europe reste combative dans sa promotion de la liaison à grand gabarit qui assurerait la jonction entre les bassins de la mer du Nord et de la Méditerranée. Malgré les vents contraires qui soufflent souvent du gouvernement… ou du calme plat, comme les membres l’ont constaté en dressant le bilan de 2022 lors de leur récente assemblée générale à Besançon.
Le courrier adressé aux candidats à la présidentielle n’a reçu qu’une réponse, celle d’Anne Hidalgo, "confirmation, hélas, du peu d’intérêt que portent les grands politiques au sujet du transport fluvial", regrette Pascal Viret, le président de Saône-Rhin-Europe.
Les positions du gouvernement n’apportent pas davantage de motifs de satisfaction. De façon générale, "nous déplorons qu’il raisonne dans une logique fer ou fluvial, comme si les deux modes s’opposaient, au lieu de chercher à additionner les deux vertus. Le fluvial fait partie de la réponse au report modal, l’un ne devrait pas exclure l’autre", estime Pascal Viret, en référence notamment aux débats de la loi Climat et résilience.
Se placer dans le "réseau central"
Dans ce contexte, "Il importe de jouer collectif en parlant à plusieurs d’une même voix qui peut alors devenir plus puissante", poursuit le président de Saône-Rhin-Europe. Telle est l’attitude de l’association, engagée dans des démarches communes avec sept homologues de promotion du fluvial en France (Agir pour le fluvial, Entreprises fluviales de France, Promofluvia…).
S’agissant de la liaison qu’elle défend, elle coordonne logiquement les actions et a relancé l’envoi, cet automne, aux différents décideurs politiques de la motion adoptée en juin par les huit associations alliées, où celles-ci rappellent notamment le rôle de "chaînon manquant" du corridor européen mer du Nord-Méditerranée que représente Saône-Rhin.
La motion commune demande la confirmation du projet par le Conseil d’orientation des infrastructures et son maintien dans le programme RTE-T pour planification à l’horizon 2040. Mais là encore, les clignotants sont à l’orange, voire au rouge : la France ne manifeste aucun empressement à demander l’inscription au RTE-T.
À la question parlementaire explicite du député du Haut-Rhin (LR) Raphaël Schellenberger en juillet, le ministère des Transports a adressé une réponse évasive, renvoyant à son "objectif de finaliser le projet Seine-Escaut".
Saône-Rhin peut-elle être reconnue comme maillon du "réseau central européen" qui va déterminer les prochaines versions du RTE-T ? C’est l’enjeu des actions à venir de Saône-Rhine-Europe. Son président l’assure : "On ne lâche rien".
Le courrier adressé aux candidats à la présidentielle n’a reçu qu’une réponse, celle d’Anne Hidalgo, "confirmation, hélas, du peu d’intérêt que portent les grands politiques au sujet du transport fluvial", regrette Pascal Viret, le président de Saône-Rhin-Europe.
Les positions du gouvernement n’apportent pas davantage de motifs de satisfaction. De façon générale, "nous déplorons qu’il raisonne dans une logique fer ou fluvial, comme si les deux modes s’opposaient, au lieu de chercher à additionner les deux vertus. Le fluvial fait partie de la réponse au report modal, l’un ne devrait pas exclure l’autre", estime Pascal Viret, en référence notamment aux débats de la loi Climat et résilience.
Se placer dans le "réseau central"
Dans ce contexte, "Il importe de jouer collectif en parlant à plusieurs d’une même voix qui peut alors devenir plus puissante", poursuit le président de Saône-Rhin-Europe. Telle est l’attitude de l’association, engagée dans des démarches communes avec sept homologues de promotion du fluvial en France (Agir pour le fluvial, Entreprises fluviales de France, Promofluvia…).
S’agissant de la liaison qu’elle défend, elle coordonne logiquement les actions et a relancé l’envoi, cet automne, aux différents décideurs politiques de la motion adoptée en juin par les huit associations alliées, où celles-ci rappellent notamment le rôle de "chaînon manquant" du corridor européen mer du Nord-Méditerranée que représente Saône-Rhin.
La motion commune demande la confirmation du projet par le Conseil d’orientation des infrastructures et son maintien dans le programme RTE-T pour planification à l’horizon 2040. Mais là encore, les clignotants sont à l’orange, voire au rouge : la France ne manifeste aucun empressement à demander l’inscription au RTE-T.
À la question parlementaire explicite du député du Haut-Rhin (LR) Raphaël Schellenberger en juillet, le ministère des Transports a adressé une réponse évasive, renvoyant à son "objectif de finaliser le projet Seine-Escaut".
Saône-Rhin peut-elle être reconnue comme maillon du "réseau central européen" qui va déterminer les prochaines versions du RTE-T ? C’est l’enjeu des actions à venir de Saône-Rhine-Europe. Son président l’assure : "On ne lâche rien".