Épargnée par les basses eaux contrairement à la précédente, l’année 2019 a permis à l’infrastructure alsacienne de renouer avec ses performances récentes passées, à un peu plus de 7,5 millions de tonnes.
Pas de basses eaux… et tout va mieux. Au terme d’une année 2019 de très bonne hydraulicité du Rhin, vierge d’événement perturbateur, le port de Strasbourg a remonté son trafic de 28,5 % par rapport à 2018 pour atteindre 7,56 millions de tonnes. "Ce n’est pas tout à fait le niveau de 2017 et il reste un écart par rapport aux records, mais nous revenons dans le segment 7,5 à 8 millions de tonnes qui constitue notre référence", commente Frédéric Doisy, directeur général délégué du Port autonome.
Rebond des pétroliers
Dans le vrac, le rebond concerne tous les postes significatifs, comme les produits pétroliers (+ 56 %, à 1,14 million de tonnes), les matériaux de construction toujours tirés par une conjoncture favorable du secteur (+ 39,6 %, total de 3,86 millions de tonnes) et dans une moindre mesure les produits agricoles, en augmentation de 11 %, à près de 1,5 million de tonnes. Le seul retrait notable touche les objets manufacturés, qui affichent un - 15,4 % (total : 539.150 tonnes).
Des freins aux conteneurs
Au niveau des conteneurs, le total tous modes est reparti à la hausse, de façon plus modérée toutefois que le vrac, soit + 5,9 % aboutissant à 381.565 EVP. Ce score reste inférieur à celui de 2017, notamment pour le fluvial qui n’efface pas complètement l’effet des basses eaux avec son total de 76.770 EVP (+ 16,4 % par rapport à 2018, mais encore assez loin des 106.000 EVP de 2017). La montée en puissance du ferroviaire comme alternative "se confirme dans le temps… mais elle a été freinée par les grèves", relate Frédéric Doisy. Dès lors, la croissance annuelle en reste à 9,5 % pour un total de 74.150 EVP légèrement inférieur au fluvial alors que, l’an dernier, le rail avait pour la première fois devancé la voie d’eau, d’une courte tête.
Selon Frédéric Doisy, les tendances de fond "nous confortent dans l’objectif d’installer Strasbourg comme hub ferroviaire, notamment dans le prolongement de Duisbourg qui investit massivement dans son infrastructure multimodale".
L’établissement strasbourgeois consacrera d’ailleurs 3,4 millions d’euros d’investissements cette année à son réseau ferré pour allonger à 750 mètres les quais de la gare de triage et électrifier les voies sur près de 3 km.
Rebond des pétroliers
Dans le vrac, le rebond concerne tous les postes significatifs, comme les produits pétroliers (+ 56 %, à 1,14 million de tonnes), les matériaux de construction toujours tirés par une conjoncture favorable du secteur (+ 39,6 %, total de 3,86 millions de tonnes) et dans une moindre mesure les produits agricoles, en augmentation de 11 %, à près de 1,5 million de tonnes. Le seul retrait notable touche les objets manufacturés, qui affichent un - 15,4 % (total : 539.150 tonnes).
Des freins aux conteneurs
Au niveau des conteneurs, le total tous modes est reparti à la hausse, de façon plus modérée toutefois que le vrac, soit + 5,9 % aboutissant à 381.565 EVP. Ce score reste inférieur à celui de 2017, notamment pour le fluvial qui n’efface pas complètement l’effet des basses eaux avec son total de 76.770 EVP (+ 16,4 % par rapport à 2018, mais encore assez loin des 106.000 EVP de 2017). La montée en puissance du ferroviaire comme alternative "se confirme dans le temps… mais elle a été freinée par les grèves", relate Frédéric Doisy. Dès lors, la croissance annuelle en reste à 9,5 % pour un total de 74.150 EVP légèrement inférieur au fluvial alors que, l’an dernier, le rail avait pour la première fois devancé la voie d’eau, d’une courte tête.
Selon Frédéric Doisy, les tendances de fond "nous confortent dans l’objectif d’installer Strasbourg comme hub ferroviaire, notamment dans le prolongement de Duisbourg qui investit massivement dans son infrastructure multimodale".
L’établissement strasbourgeois consacrera d’ailleurs 3,4 millions d’euros d’investissements cette année à son réseau ferré pour allonger à 750 mètres les quais de la gare de triage et électrifier les voies sur près de 3 km.