L'association du transport fluvial revient peu à peu à des activités normales après deux années complexe. Son défi pour 2022 : s'adapter aux nouvelles réglementations et en tirer profit.
Lentement, la situation commence à s’améliorer. Mi-mai, Promofluvia a tenu à son assemblée générale à Trévoux (Ain). Comme beaucoup, l’association vieille de 40 ans a particulièrement souffert des conséquences de la crise sanitaire mais en sort peu à peu. Preuve en est : elle a tenu son premier "5 à 7" depuis deux ans, en décembre, portant sur le transport de marchandises dangereuses.
Le nombre de stagiaires remonte
Côté formation, le cœur de son activité, 81 stagiaires ont bénéficié de l'apprentissage Attestation spéciale passager (ASP) en 2021, contre 39 en 2020. Des chiffres inférieurs à 2018 (117) mais qui remontent peu à peu.
L'enjeu pour 2022 ? Se mettre à jour question réglementation. À compter du 1er juillet, l'ASP va disparaître pour laisser place à un diplôme d'expert en navigation avec passagers. Ce faisant, la France se met en conformité avec la directive européenne de 2017 sur les formations.
L'objectif des bénévoles est de proposer un nouveau dossier d’agrément pour obtenir le droit de former d'ici à la fin de l'année. En attendant, les formateurs ont vu les effectifs gonfler, avec l'arrivée de 89 nouveaux stagiaires entre mars et juin. À la différence de l’ASP, ce diplôme devra être renouvelé tous les cinq ans.
Mettre en avant le simulateur
Pour Gilles Durel, président de Promofluvia, cette évolution pourrait être bénéfique à l’association. Il compte sur elle pour remettre en avant le simulateur de navigation, outil technologique toujours sous-utilisé qui n’a connu qu’une session de formation en deux ans.
"Le fluvial reste le seul mode à ne pas faire de simulations ou des sessions de mise à niveau", constate-t-il. L’avantage de cet outil ? Il permet de former à la "conduite radar". "Nous conduisons une réflexion pour que le simulateur ait un agrément pour cet examen de navigation."
De même, il constate que la directive européenne de 2017 évoque des "tronçons de voirie intérieurs avec des risques spécifiques". Dans l'idée, le simulateur permettrait de naviguer sur des passages difficiles dans toutes les conditions météorologiques possibles. "Il a une capacité de test 100 fois supérieure à la réalité", marque encore le président.
D’ici là, Promofluvia aura mené à bien d’autres activités. Le prochain "5 à 7" aura lieu le 30 juin et sera consacré au schéma portuaire lyonnais et à sa zone d’influence. Un rendez-vous du même type aura lieu en automne.
Le nombre de stagiaires remonte
Côté formation, le cœur de son activité, 81 stagiaires ont bénéficié de l'apprentissage Attestation spéciale passager (ASP) en 2021, contre 39 en 2020. Des chiffres inférieurs à 2018 (117) mais qui remontent peu à peu.
L'enjeu pour 2022 ? Se mettre à jour question réglementation. À compter du 1er juillet, l'ASP va disparaître pour laisser place à un diplôme d'expert en navigation avec passagers. Ce faisant, la France se met en conformité avec la directive européenne de 2017 sur les formations.
L'objectif des bénévoles est de proposer un nouveau dossier d’agrément pour obtenir le droit de former d'ici à la fin de l'année. En attendant, les formateurs ont vu les effectifs gonfler, avec l'arrivée de 89 nouveaux stagiaires entre mars et juin. À la différence de l’ASP, ce diplôme devra être renouvelé tous les cinq ans.
Mettre en avant le simulateur
Pour Gilles Durel, président de Promofluvia, cette évolution pourrait être bénéfique à l’association. Il compte sur elle pour remettre en avant le simulateur de navigation, outil technologique toujours sous-utilisé qui n’a connu qu’une session de formation en deux ans.
"Le fluvial reste le seul mode à ne pas faire de simulations ou des sessions de mise à niveau", constate-t-il. L’avantage de cet outil ? Il permet de former à la "conduite radar". "Nous conduisons une réflexion pour que le simulateur ait un agrément pour cet examen de navigation."
De même, il constate que la directive européenne de 2017 évoque des "tronçons de voirie intérieurs avec des risques spécifiques". Dans l'idée, le simulateur permettrait de naviguer sur des passages difficiles dans toutes les conditions météorologiques possibles. "Il a une capacité de test 100 fois supérieure à la réalité", marque encore le président.
D’ici là, Promofluvia aura mené à bien d’autres activités. Le prochain "5 à 7" aura lieu le 30 juin et sera consacré au schéma portuaire lyonnais et à sa zone d’influence. Un rendez-vous du même type aura lieu en automne.