Les neuf ports français, allemands et suisse du Rhin supérieur travaillant en réseau vont élargir au vrac leur plateforme de gestion commune de trafic qui a démontré sa pertinence pour les conteneurs.
La coopération entre les ports français, allemands et suisse du Rhin supérieur franchit une étape de plus, dans la thématique de la numérisation. Mis en place pour la gestion de trafic de conteneurs, le système d’information RPIS (Rhein Ports Information System) se prépare à s’élargir au vrac.
Une enquête de recensement des besoins a été lancée en février en vue de valider l’intention et d’engager au second semestre les développements qui devraient durer quelques mois. L’objectif consiste à reproduire au bénéfice du vrac solide et liquide le mode opératoire qui fonctionne pour les boîtes : les bargeurs peuvent réserver sur une plateforme commune leurs slots sur l’ensemble des terminaux des neuf ports de Bâle, Mulhouse, Colmar-Neuf-Brisach, Strasbourg, Weil-am-Rhein, Kehl, Karlsruhe, Ludwigshafen et Mannheim ; et au besoin les diriger vers le terminal immédiatement disponible afin d’éviter les congestions. Vice versa, les terminaux reçoivent les réservations simultanément et ils peuvent les gérer, en fonction de la prévision d’heure d’arrivée, de temps et de volumes de manutention.
"Les compagnies fluviales peuvent ainsi planifier leur programme de transport et leur parcours de chargement/déchargement dans l’ensemble de l’espace du Rhin supérieur", décrit Manfred Rausch, responsable du projet de coopération UpperRhine. Le système intègre également le temps prévisible de navigation d’un terminal au suivant.
Soutien européen
L’élargissement du champ de RPIS concerne également la navigation de croisière et d’autres développements sont prévus à plus long terme, notamment l’extension au trafic ferroviaire. Une étude de faisabilité sera réalisée dans cette optique, courant 2021. Vis-à-vis des autorités portuaires, il s’agit, par ailleurs, de créer des services numériques de gestion qui puissent dématérialiser le calcul des droits de ports et redevances, ainsi que la production des statistiques.
Soutien européen
L’élargissement du champ de RPIS concerne également la navigation de croisière et d’autres développements sont prévus à plus long terme, notamment l’extension au trafic ferroviaire. Une étude de faisabilité sera réalisée dans cette optique, courant 2021. Vis-à-vis des autorités portuaires, il s’agit, par ailleurs, de créer des services numériques de gestion qui puissent dématérialiser le calcul des droits de ports et redevances, ainsi que la production des statistiques.