Extension à Limay-Porcheville, nouveau port à Triel-sur-Seine, projet Port Seine Métropole Ouest à Achères sont les trois grands aménagements du plan stratégique 2015-2020 de Ports de Paris. Ils croisent les enjeux d'Haropa et de logistique urbaine francilienne marqués, sur la période, par le lancement des premiers chantiers du Grand Paris.
Sous la nouvelle présidence de Catherine Rivoallon, le Conseil d'administration de Ports de Paris a adopté le 3 juin son projet stratégique 2015-2020. En cohérence avec la démarche Haropa 2030 et les projets stratégiques des GPM du Havre et de Rouen, il prévoit un volume d'investissement de l'ordre de 40 millions d'euros par an sur la période. Avec un pic à partir de 2018, trois chantiers phare consacrés à développer ses capacités logistiques mobiliseront ces ressources : l'extension du port de Limay-Porcheville de l'ordre de 40 hectares, la création du port de Triel-sur-Seine destiné au transit de matériaux de construction, et le projet de Port Seine Métropole Ouest (PSMO) à Achères. Avec l'entretien "courant" de son patrimoine portuaire et la réponse aux demandes commerciales ponctuelles, Ports de Paris se réserve la possibilité de saisir des opportunités en termes d'acquisitions foncières et de prises de participations, à l'image de son entrée dans le capital de Sogaris Paris en 2014.
Enjeu du Grand Paris
Ces prises de participations visent aussi à enrichir sa contribution au report modal via, par exemple, le développement de nouveaux outils et bateaux destinés à la logistique urbaine, ou de services ferroviaires et fluviaux mutualisés. Illustré par le projet PSMO, le nouveau plan stratégique intègre le lancement des premiers chantiers du réseau de transport du Grand Paris et l'accélération annoncée de la production de logements en Île-de-France. "Le port aura un rôle décisif à jouer pour proposer des solutions de logistiques durables, tant pour l'approvisionnement en matériaux de construction que pour l'évacuation des déblais", déclarent Catherine Rivoallon et Alexis Rouque, directeur général de Ports de Paris.
Optimiser les ressources
Misant sur un montant cumulé de subventions publiques d'une trentaine de millions d'euros d'ici 2020, fonds européens inclus, l'essentiel du projet stratégique sera financé sur fonds propres et concours bancaires. Aussi, Ports de Paris compte-t-il sur le développement de ses recettes à travers l'optimisation de sa politique tarifaire et les nouveaux produits générés par ses investissements de croissance. Tout en poursuivant une démarche de maîtrise de ses coûts, son chiffre d'affaires passerait de 82 millions d'euros en 2014, à près de 100 millions d'euros à l'horizon 2020.
Enjeu du Grand Paris
Ces prises de participations visent aussi à enrichir sa contribution au report modal via, par exemple, le développement de nouveaux outils et bateaux destinés à la logistique urbaine, ou de services ferroviaires et fluviaux mutualisés. Illustré par le projet PSMO, le nouveau plan stratégique intègre le lancement des premiers chantiers du réseau de transport du Grand Paris et l'accélération annoncée de la production de logements en Île-de-France. "Le port aura un rôle décisif à jouer pour proposer des solutions de logistiques durables, tant pour l'approvisionnement en matériaux de construction que pour l'évacuation des déblais", déclarent Catherine Rivoallon et Alexis Rouque, directeur général de Ports de Paris.
Optimiser les ressources
Misant sur un montant cumulé de subventions publiques d'une trentaine de millions d'euros d'ici 2020, fonds européens inclus, l'essentiel du projet stratégique sera financé sur fonds propres et concours bancaires. Aussi, Ports de Paris compte-t-il sur le développement de ses recettes à travers l'optimisation de sa politique tarifaire et les nouveaux produits générés par ses investissements de croissance. Tout en poursuivant une démarche de maîtrise de ses coûts, son chiffre d'affaires passerait de 82 millions d'euros en 2014, à près de 100 millions d'euros à l'horizon 2020.