En pleine période de crise sanitaire, le trafic des ports du sud de l'Alsace oscille entre relance et coups de frein. Un épisode de basses eaux compliquerait encore la donne.
La reprise post-confinement reste hésitante aux Ports de Mulhouse-Rhin (PMR). Au cumul des huit premiers mois de l’année, l’établissement haut-rhinois enregistre une baisse de trafic de 13 % en rythme annuel, soit un niveau encore proche des - 15 % mesurés à l’issue du premier semestre. Mois par mois en comparaison de 2019, l’évolution fait du yo-yo, relève la direction des PMR : la chute la plus sévère est intervenue en avril (- 27 %) mais juin a été tout aussi décevant (- 26 %), au contraire de mai (- 12 %). Le mois de juillet a marqué une amélioration relative, avec une baisse limitée à 7 %, mais août a de nouveau quelque peu rechuté, à - 10 %. Au terme des huit premiers mois, le trafic totalise 2,86 millions de tonnes. "À fin août, il nous manque 450.000 tonnes par rapport à 2019, et un éventuel épisode de basses eaux du Rhin compliquerait encore un peu plus la donne", souligne Isabelle Arnold, directrice commerciale.
Recul généralisé à tous les segments
Presque tous les postes de trafics se situent en recul. La diminution la plus marquée concerne les produits chimiques. Ils chutent de 43 % sur un an à fin juillet, pour ramener leur total à 207.600 tonnes sur ces sept mois. À fin juillet, ils sont suivis au palmarès des plus grandes baisses par les engrais (- 23 %, pour un total de 184.400 tonnes), les produits alimentaires (- 17 %, 216.500 tonnes), les produits pétroliers (- 10%, total 659.300 tonnes) puis les graviers et autres minéraux (- 4 %, 538.450 tonnes).
Le trafic conteneur fluvial, en revanche, se situe en augmentation de 15 % à fin juillet pour atteindre 16.300 EVP. Selon la direction des PMR toutefois, la progression est à relativiser car elle résulte d’un pic de trafic de grumes de bois, jugé ponctuel. Par ailleurs, la nouvelle prestation de rail-route de la Deutsche Bahn mise en place en fin d’année va commencer à produire ses effets sur le trafic de conteneurs. Elle consiste en l’acheminement quotidien de remorques entre les sites PSA de l’Est de la France et celui d’Opel, la filiale allemande du constructeur automobile, à Eisenach, dans la partie orientale du pays voisin.
Recul généralisé à tous les segments
Presque tous les postes de trafics se situent en recul. La diminution la plus marquée concerne les produits chimiques. Ils chutent de 43 % sur un an à fin juillet, pour ramener leur total à 207.600 tonnes sur ces sept mois. À fin juillet, ils sont suivis au palmarès des plus grandes baisses par les engrais (- 23 %, pour un total de 184.400 tonnes), les produits alimentaires (- 17 %, 216.500 tonnes), les produits pétroliers (- 10%, total 659.300 tonnes) puis les graviers et autres minéraux (- 4 %, 538.450 tonnes).
Le trafic conteneur fluvial, en revanche, se situe en augmentation de 15 % à fin juillet pour atteindre 16.300 EVP. Selon la direction des PMR toutefois, la progression est à relativiser car elle résulte d’un pic de trafic de grumes de bois, jugé ponctuel. Par ailleurs, la nouvelle prestation de rail-route de la Deutsche Bahn mise en place en fin d’année va commencer à produire ses effets sur le trafic de conteneurs. Elle consiste en l’acheminement quotidien de remorques entre les sites PSA de l’Est de la France et celui d’Opel, la filiale allemande du constructeur automobile, à Eisenach, dans la partie orientale du pays voisin.