Les équipes du Port autonome de Strasbourg déménagent du centre-ville vers leur nouveau lieu de travail, à côté du terminal Nord.
Le port rejoint… le port. Installées depuis un siècle au centre-ville de Strasbourg, les équipes du Port autonome ont pris possession de leurs nouveaux bureaux en périphérie depuis le 12 avril, tout en composant avec les restrictions sanitaires. Le nouveau siège a été bâti à côté de la capitainerie et du terminal Nord. Ce projet mûri de longue date a représenté un investissement de 8,4 millions d’euros. Il entend affirmer la place de l’activité fluviale et ferroviaire où elle se déploie au quotidien à une époque où la zone portuaire se connecte de plus en plus à l’urbanisation.
Fait notable, le nouveau bâtiment s’implante presque en face du siège de la Société publique locale (SPL) Deux-Rives, aménageuse du projet de développement urbain de Strasbourg en direction du Rhin, du même nom. Il "crée le trait d’union entre les habitants de Strasbourg et la production de biens et services dont ceux-ci bénéficient quotidiennement", souligne la direction du Port autonome. Ayant transporté 6,8 millions de tonnes en 2020, ce qui le maintient au deuxième rang des ports intérieurs français, l’établissement "entame une nouvelle page de son histoire, au plus proche des bassins et voies ferrées", appuie le directeur général Jean-Louis Jérôme.
Terrasses et espaces verts
Dessinés par le cabinet d’architectes Rey de Crécy, les 2.800 m2 résultent "de longs échanges sur la qualité de vie au travail qui ont déterminé avant tout l’aménagement intérieur. C’est celui-ci qui a déterminé le volume extérieur en forme d’empilement de boîtes, à l’image d’un conteneur", explique l’architecte Thierry Rey. Les cinq niveaux intérieurs s’organisent autour d’un atrium captant la lumière naturelle pour la diffuser dans les couloirs et les bureaux accueillant les quelque 70 salariés et les sept salles de réunions équipées pour les visioconférences.
"Ainsi, on peut apercevoir et croiser aisément un collègue, ce qui incite aux échanges informels", complète Philippe Thenoz, directeur de la maîtrise d’ouvrage du port. Ces surfaces intérieures comprennent une salle d’activités laissée à la libre disposition des salariés en pause ou après les heures de travail. Elles débouchent sur des terrasses extérieures offrant des vues imprenables sur le terminal et le quartier Coop en cours d’urbanisation, sans en ressentir les bruits grâce à un très efficace triple vitrage.
Énergiquement performant
Entouré de 3.500 m2 d’espaces verts, le bâtiment présente une esthétique contemporaine qui contraste nettement avec l’ancien siège rue de la Nuée-bleue au centre-ville, occupé depuis 1928, soit deux après la création du Port autonome. L’hôtel d’Andlau-Klinglin, monument historique du XVIIIe siècle, présentait un charme certain et une majesté indéniable avec ses épais murs, sa façade en grès et ses escaliers monumentaux mais il contenait un dédale de salles et bureaux peu lisible et générait des déperditions énergétiques.
Son successeur est prévu pour se montrer performant dans ce domaine grâce à son éclairage Led ou encore à son raccordement au réseau de chaleur initié par le Port et alimenté par les excédents d’énergie de divers industriels de la zone.
Fait notable, le nouveau bâtiment s’implante presque en face du siège de la Société publique locale (SPL) Deux-Rives, aménageuse du projet de développement urbain de Strasbourg en direction du Rhin, du même nom. Il "crée le trait d’union entre les habitants de Strasbourg et la production de biens et services dont ceux-ci bénéficient quotidiennement", souligne la direction du Port autonome. Ayant transporté 6,8 millions de tonnes en 2020, ce qui le maintient au deuxième rang des ports intérieurs français, l’établissement "entame une nouvelle page de son histoire, au plus proche des bassins et voies ferrées", appuie le directeur général Jean-Louis Jérôme.
Terrasses et espaces verts
Dessinés par le cabinet d’architectes Rey de Crécy, les 2.800 m2 résultent "de longs échanges sur la qualité de vie au travail qui ont déterminé avant tout l’aménagement intérieur. C’est celui-ci qui a déterminé le volume extérieur en forme d’empilement de boîtes, à l’image d’un conteneur", explique l’architecte Thierry Rey. Les cinq niveaux intérieurs s’organisent autour d’un atrium captant la lumière naturelle pour la diffuser dans les couloirs et les bureaux accueillant les quelque 70 salariés et les sept salles de réunions équipées pour les visioconférences.
"Ainsi, on peut apercevoir et croiser aisément un collègue, ce qui incite aux échanges informels", complète Philippe Thenoz, directeur de la maîtrise d’ouvrage du port. Ces surfaces intérieures comprennent une salle d’activités laissée à la libre disposition des salariés en pause ou après les heures de travail. Elles débouchent sur des terrasses extérieures offrant des vues imprenables sur le terminal et le quartier Coop en cours d’urbanisation, sans en ressentir les bruits grâce à un très efficace triple vitrage.
Énergiquement performant
Entouré de 3.500 m2 d’espaces verts, le bâtiment présente une esthétique contemporaine qui contraste nettement avec l’ancien siège rue de la Nuée-bleue au centre-ville, occupé depuis 1928, soit deux après la création du Port autonome. L’hôtel d’Andlau-Klinglin, monument historique du XVIIIe siècle, présentait un charme certain et une majesté indéniable avec ses épais murs, sa façade en grès et ses escaliers monumentaux mais il contenait un dédale de salles et bureaux peu lisible et générait des déperditions énergétiques.
Son successeur est prévu pour se montrer performant dans ce domaine grâce à son éclairage Led ou encore à son raccordement au réseau de chaleur initié par le Port et alimenté par les excédents d’énergie de divers industriels de la zone.