Le Port autonome de Strasbourg adapte son fonctionnement à la crise sanitaire, de façon surtout à assurer un niveau de service garantissant l’activité de transport-logistique.
Soixante collaborateurs ont été placés en télétravail depuis le début de confinement, soit la plus grande majorité des effectifs. L’exception à cette règle est principalement formée de dix salariés du centre technique du port. Cet effectif également restreint effectue le ramassage des déchets, continue à procéder à l’entretien des voies de circulation dans l’emprise du port, etc. "Ses interventions concernent en premier lieu la zone Eurofret où se concentrent transporteurs et logisticiens, de façon à maintenir un environnement de travail correct à ces entreprises, dont la poursuite d’activité est stratégique en ce moment", souligne la direction du Port autonome. Au niveau de la navigation, l’écluse Sud est fermée mais celle du Nord continue de fonctionner, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Elle n'est pas concernée par la fermeture nocturne instaurée à partir de ce 1er avril soir dans le bassin du Rhin supérieur, pour les écluses d'EDF et VNF.
Protection aux portes de terminaux
Au sein de la filiale conteneurs Rhine Europe Terminals (RET), l’activité se poursuit également, mais selon une amplitude de temps qui a été resserrée, de 8 à 17 heures, du lundi au vendredi et le samedi matin. Outre cette adaptation horaire, la principale mesure concerne la protection sanitaire aux portes d’accès des terminaux. Le processus d’ouverture et d'enregistrement a été numérisé et l’usage de l’interphone pour les échanges oraux a été systématisé. "L'enregistrement gate est limité à un chauffeur à la fois, sans contact entre les personnes, l'aide à la saisie n'est plus possible", appuie la direction du port.
Le trafic reste pratiquement inchangé par rapport au mois de mars de l’année dernière, selon le Port autonome. L’impact se mesurera plus probablement dans de prochaines semaines si la crise persiste, notamment pour les conteneurs.
L'activité de croisière de la filiale Batorama a, quant à elle, été arrêtée. Le Port autonome est également en train d’évaluer les conséquences de l’épidémie de coronavirus sur les entreprises implantées dans la zone portuaire. Les conclusions seront sans doute très différentes selon qu'elles portent sur l'agroalimentaire ou l'emballage en pleine bourre, et le BTP par exemple.
Protection aux portes de terminaux
Au sein de la filiale conteneurs Rhine Europe Terminals (RET), l’activité se poursuit également, mais selon une amplitude de temps qui a été resserrée, de 8 à 17 heures, du lundi au vendredi et le samedi matin. Outre cette adaptation horaire, la principale mesure concerne la protection sanitaire aux portes d’accès des terminaux. Le processus d’ouverture et d'enregistrement a été numérisé et l’usage de l’interphone pour les échanges oraux a été systématisé. "L'enregistrement gate est limité à un chauffeur à la fois, sans contact entre les personnes, l'aide à la saisie n'est plus possible", appuie la direction du port.
Le trafic reste pratiquement inchangé par rapport au mois de mars de l’année dernière, selon le Port autonome. L’impact se mesurera plus probablement dans de prochaines semaines si la crise persiste, notamment pour les conteneurs.
L'activité de croisière de la filiale Batorama a, quant à elle, été arrêtée. Le Port autonome est également en train d’évaluer les conséquences de l’épidémie de coronavirus sur les entreprises implantées dans la zone portuaire. Les conclusions seront sans doute très différentes selon qu'elles portent sur l'agroalimentaire ou l'emballage en pleine bourre, et le BTP par exemple.