Au port de Strasbourg, le trafic du premier semestre a été marqué par un important recul des produits pétroliers, alors que les autres flux principaux ont maintenu leur activité, voire l’ont augmentée.
Sans le coup de mou des produits pétroliers, le premier semestre 2018 du port de Strasbourg aurait figuré dans les très bons crus. Mais la chute de 29 % des volumes de ce poste a entraîné derrière elle une baisse globale de 4,9 % qui situe le trafic à 3,6 millions de tonnes. Le comportement de l’automobiliste semble à l’origine du phénomène : le différentiel du prix de l’essence à la pompe entre France et Allemagne aurait entraîné un afflux tel dans les stations-service de l’Outre-Rhin voisin que celui-ci se serait répercuté sur les volumes en gros. "C’est en tout cas l’analyse que nous dressent les professionnels", relève Frédéric Doisy, directeur général délégué du Port autonome.
Les deux autres piliers ont été stables de janvier à juin derniers, à savoir les céréales à 532.200 tonnes et les graviers, à près de 1,8 million de tonnes. Parmi les flux significatifs, les produits chimiques et les ferrailles/déchets métallurgiques se distinguent par des progressions de 17,5 % chacun, aboutissant à un total respectif de 108.200 et 93.900 tonnes.
Les deux autres piliers ont été stables de janvier à juin derniers, à savoir les céréales à 532.200 tonnes et les graviers, à près de 1,8 million de tonnes. Parmi les flux significatifs, les produits chimiques et les ferrailles/déchets métallurgiques se distinguent par des progressions de 17,5 % chacun, aboutissant à un total respectif de 108.200 et 93.900 tonnes.