La zone portuaire va déployer un réseau de chaleur à partir de l’énergie d'une de ses usines pour alimenter les logements de quartiers voisins.
Le port de Strasbourg va devenir un apporteur majeur d’énergie renouvelable pour la ville. Par la production annuelle de 160 Gwh (gigawattsheure), il constituera en effet le point de départ d’un réseau de chaleur dimensionné pour chauffer 35.000 logements à terme. Dès l’année prochaine, une première ressource sera disponible pour 45 à 50 Gwh. Celle-ci proviendra de l’usine papetière Blue Paper qui fournira au réseau une partie excédentaire de la chaleur nécessaire à son procédé de fabrication. L’industriel prévoit de doubler cette capacité d’approvisionnement dans les prochaines années, et les discussions sont engagées avec deux autres apporteurs de chaleur pour aboutir au plein potentiel.
Une concrétisation spectaculaire
Ce cercle vertueux s’inscrit dans la démarche d’écologie industrielle de la zone portuaire, Cles (Coopérations locales et environnementales en synergie), à laquelle elle procure une concrétisation spectaculaire, parmi d’autres actions relatives à la consommation d’eau ou à la gestion des déchets. "Le sujet de l’énergie était remonté des besoins des entreprises dès le lancement de l’initiative en 2013, pour disposer de sources fiables, vertueuses sur le plan environnemental et à prix compétitif", explique Émilie Gravier, directrice du développement et de la promotion portuaire du Port autonome. Le travail de l’établissement de recensement précis des flux d’énergie sur la zone puis de recherche d’un partenaire énergéticien pour la mise en œuvre a donc porté ses fruits. En effet, la réalisation du nouveau réseau de chaleur sera portée par R-CUA, exploitant local d'infrastructures de ce type. R-CUA détient 82 % de la société dédiée au projet, R-PAS, qui associe le Port autonome (PAS) à hauteur de 10 % du capital et la Banque des territoires (groupe Caisse des dépôts).
L’investissement atteint 27 millions d’euros. Blue Papier y contribue pour 3 millions d’euros dans la première phase, par l’installation des équipements de récupération de l’énergie sur sa chaudière biomasse. L’Ademe apportera un concours de 11 millions d’euros au titre de son Fonds chaleur. Ainsi, le réseau totalisera 10 kilomètres neufs de canalisations, et 22 km avec les interconnections et ramifications, pour rejoindre les quartiers voisins Coop et Wacken .
Une concrétisation spectaculaire
Ce cercle vertueux s’inscrit dans la démarche d’écologie industrielle de la zone portuaire, Cles (Coopérations locales et environnementales en synergie), à laquelle elle procure une concrétisation spectaculaire, parmi d’autres actions relatives à la consommation d’eau ou à la gestion des déchets. "Le sujet de l’énergie était remonté des besoins des entreprises dès le lancement de l’initiative en 2013, pour disposer de sources fiables, vertueuses sur le plan environnemental et à prix compétitif", explique Émilie Gravier, directrice du développement et de la promotion portuaire du Port autonome. Le travail de l’établissement de recensement précis des flux d’énergie sur la zone puis de recherche d’un partenaire énergéticien pour la mise en œuvre a donc porté ses fruits. En effet, la réalisation du nouveau réseau de chaleur sera portée par R-CUA, exploitant local d'infrastructures de ce type. R-CUA détient 82 % de la société dédiée au projet, R-PAS, qui associe le Port autonome (PAS) à hauteur de 10 % du capital et la Banque des territoires (groupe Caisse des dépôts).
L’investissement atteint 27 millions d’euros. Blue Papier y contribue pour 3 millions d’euros dans la première phase, par l’installation des équipements de récupération de l’énergie sur sa chaudière biomasse. L’Ademe apportera un concours de 11 millions d’euros au titre de son Fonds chaleur. Ainsi, le réseau totalisera 10 kilomètres neufs de canalisations, et 22 km avec les interconnections et ramifications, pour rejoindre les quartiers voisins Coop et Wacken .