L’établissement portuaire strasbourgeois lance la procédure de recrutement de l’exploitant de son nouveau terminal à conteneurs multimodal dans le Nord de l’Alsace.
Le Port autonome de Strasbourg a saisi l’occasion du Riverdating 2018 organisé dans la ville alsacienne par VNF pour annoncer la nouvelle étape de mise en place de son terminal à conteneurs de Lauterbourg : le lancement de la procédure de recrutement de son exploitant. Dans les prochains jours, il publiera l’appel d’offres pour la concession de gestion. Les candidats disposeront de quatre mois pour remettre leur offre. Le calendrier défini vise à désigner le lauréat à l’été ou l’automne, afin de signer encore courant 2019 le contrat, pour une durée de cinq ans extensible à quinze en fonction des investissements auxquels le concessionnaire consentirait.
Dans sa phase de démarrage – elle a été inaugurée fin juin – l’infrastructure est exploitée par Rhine Europe Terminals (RET), filiale du Port autonome. Celui-ci en a rappelé les caractéristiques et à ses yeux les atouts, lors de sa présentation à Riverdating. Fort de ses 4 hectares, le terminal baptisé R3Flex présente une capacité de stockage de plus de 2.200 conteneurs, jugée "conséquente" par Monique Fischer, directrice de RET. La capacité de manutention est, quant à elle, évaluée à 80.000 EVP annuels. Le portique fluvial atteint une cadence de 29 conteneurs à l’heure et peut traiter deux bateaux en simultané.
Le GNL à l’étude
Le site à l’extrémité Nord de l’Alsace rejoint Anvers et Rotterdam sans devoir passer d’écluse. Il est en discussions avancées pour proposer un avitaillement en GNL (gaz naturel liquéfié) : "Il présente sur ce point une localisation favorable, à l’écart de l’urbanisation dense", note Jean-Louis Jérôme, directeur général du port strasbourgeois. Un second portique, de colis lourds, présente une capacité de levage de 220 tonnes. La multimodalité du terminal s’exprime par son accessibilité ferroviaire directe, à ses 2x400 mètres de voies, y compris depuis l’Allemagne limitrophe. Au niveau de la gestion, il appliquera au 1er janvier la dématérialisation complète des déclarations des droits de port grâce à l’acquisition du logiciel Vigie Ports.
Une offre Danser
Un premier opérateur de référence s’est positionné comme utilisateur de R3Flex. Danser France en fera une escale pour ses navettes entre Strasbourg et Rotterdam-Anvers. Il affiche l’objectif d’une desserte deux à trois fois par semaine. Dès que l’eau aura rempli à nouveau le Rhin, le sujet évidemment omniprésent dans les couloirs de ce Riverdating 2018.
Dans sa phase de démarrage – elle a été inaugurée fin juin – l’infrastructure est exploitée par Rhine Europe Terminals (RET), filiale du Port autonome. Celui-ci en a rappelé les caractéristiques et à ses yeux les atouts, lors de sa présentation à Riverdating. Fort de ses 4 hectares, le terminal baptisé R3Flex présente une capacité de stockage de plus de 2.200 conteneurs, jugée "conséquente" par Monique Fischer, directrice de RET. La capacité de manutention est, quant à elle, évaluée à 80.000 EVP annuels. Le portique fluvial atteint une cadence de 29 conteneurs à l’heure et peut traiter deux bateaux en simultané.
Le GNL à l’étude
Le site à l’extrémité Nord de l’Alsace rejoint Anvers et Rotterdam sans devoir passer d’écluse. Il est en discussions avancées pour proposer un avitaillement en GNL (gaz naturel liquéfié) : "Il présente sur ce point une localisation favorable, à l’écart de l’urbanisation dense", note Jean-Louis Jérôme, directeur général du port strasbourgeois. Un second portique, de colis lourds, présente une capacité de levage de 220 tonnes. La multimodalité du terminal s’exprime par son accessibilité ferroviaire directe, à ses 2x400 mètres de voies, y compris depuis l’Allemagne limitrophe. Au niveau de la gestion, il appliquera au 1er janvier la dématérialisation complète des déclarations des droits de port grâce à l’acquisition du logiciel Vigie Ports.
Une offre Danser
Un premier opérateur de référence s’est positionné comme utilisateur de R3Flex. Danser France en fera une escale pour ses navettes entre Strasbourg et Rotterdam-Anvers. Il affiche l’objectif d’une desserte deux à trois fois par semaine. Dès que l’eau aura rempli à nouveau le Rhin, le sujet évidemment omniprésent dans les couloirs de ce Riverdating 2018.
