Le port haut-rhinois affiche un recul de trafic de 14 % en 2020 mais estime avoir limité les dégâts malgré l'arrêt du rail-route de semi-remorques.
"C’est une baisse mais elle est contenue". Le directeur des Ports de Mulhouse-Rhin (PMR) Jacky Scheidecker ne bondit pas de joie à la lecture du bilan des trafics 2020 de l’établissement mais il manifeste tout de même un certain soulagement. Les volumes ont diminué de 14 % pour se situer à 4,25 millions de tonnes pour le vrac. Le conteneur fluvial a limité son recul à 4,3 %, pour un total de 27.400 EVP. « Certains grands clients ont connu une année très difficile. De notre côté, nous avons réorganisé les équipes, instauré l’activité partielle et contenu au maximum les charges afin de passer le cap", ajoute le directeur.
Les chutes les plus marquantes, de près de 50 %, ont concerné les produits chimiques retombés à 298.300 tonnes et les produits métallurgiques (124.760 tonnes). En revanche, les deux flux principaux ont plutôt bien résisté : les produits pétroliers n’ont diminué que de 7 % pour totaliser 1,1 million de tonnes, et les graviers-minéraux sont restés quasiment stables, à 891.600 tonnes. Autre source importante d’activité, les produits agricoles et les denrées alimentaires refluent davantage avec - 11 %, ce qui les amène à 1,17 million de tonnes fin 2020.
Fin du rail-route de semi-remorques
Tous modes confondus, le conteneur reste en retrait plus significativement que le seul fluvial, à - 11,6 %, correspondant à un volume cumulé de 72.625 EVP. Le routier a souffert et le ferroviaire est resté amorphe. Une déception pour les PMR vient de l’arrêt en décembre dernier du trafic rail-route de semi-remorques qui avait été mis en place en septembre 2019 pour les besoins de PSA à destination de l’usine de sa filiale allemande Opel à Eisenach.
Cela représentait le chargement de 25 à 34 remorques quotidiennes. Mais, explique-t-on aux PMR, ce trafic impliquait des ruptures de charge trop nombreuses pour le constructeur. Celui-ci a trouvé une solution alternative depuis une gare en Allemagne, plus avantageuse en temps de transport, en coûts et en procédures administratives avec un départ depuis le pays de destination.
Pour les Ports de Mulhouse-Rhin, les prochains investissements structurants doivent attendre l’entrée dans l’opérationnel de la nouvelle concession qui marque un changement d’exploitation et qui aura lieu dans le courant de l’année au profit de Swissport associé aux ports du Havre et de Marseille, sous l’autorité des collectivités, de VNF et de la chambre de commerce et d’industrie.
Les chutes les plus marquantes, de près de 50 %, ont concerné les produits chimiques retombés à 298.300 tonnes et les produits métallurgiques (124.760 tonnes). En revanche, les deux flux principaux ont plutôt bien résisté : les produits pétroliers n’ont diminué que de 7 % pour totaliser 1,1 million de tonnes, et les graviers-minéraux sont restés quasiment stables, à 891.600 tonnes. Autre source importante d’activité, les produits agricoles et les denrées alimentaires refluent davantage avec - 11 %, ce qui les amène à 1,17 million de tonnes fin 2020.
Fin du rail-route de semi-remorques
Tous modes confondus, le conteneur reste en retrait plus significativement que le seul fluvial, à - 11,6 %, correspondant à un volume cumulé de 72.625 EVP. Le routier a souffert et le ferroviaire est resté amorphe. Une déception pour les PMR vient de l’arrêt en décembre dernier du trafic rail-route de semi-remorques qui avait été mis en place en septembre 2019 pour les besoins de PSA à destination de l’usine de sa filiale allemande Opel à Eisenach.
Cela représentait le chargement de 25 à 34 remorques quotidiennes. Mais, explique-t-on aux PMR, ce trafic impliquait des ruptures de charge trop nombreuses pour le constructeur. Celui-ci a trouvé une solution alternative depuis une gare en Allemagne, plus avantageuse en temps de transport, en coûts et en procédures administratives avec un départ depuis le pays de destination.
Pour les Ports de Mulhouse-Rhin, les prochains investissements structurants doivent attendre l’entrée dans l’opérationnel de la nouvelle concession qui marque un changement d’exploitation et qui aura lieu dans le courant de l’année au profit de Swissport associé aux ports du Havre et de Marseille, sous l’autorité des collectivités, de VNF et de la chambre de commerce et d’industrie.