Comme à l’accoutumée à Bâle, le trafic des produits pétroliers et énergétiques importés depuis la mer du Nord a marqué de manière décisive le bilan d’ensemble.
L’infrastructure suisse a connu un recul de trafic qui a concerné tous ses postes mais qui est moins marqué que durant l’année 2018 des basses eaux du Rhin. Le port n’a pas été épargné par la crise sanitaire. Celle-ci a fait baisser son trafic de 15,5 % l’an dernier, aboutissant à un total de 5,1 millions de tonnes. Mais la Covid-19 a été moins pénalisante que les basses eaux qui avaient très fortement perturbé la navigation en 2018. En comparaison à cette année-là, 2020 s’inscrit encore en légère hausse. L’an dernier, l'’évolution a été comparable pour les entrées qui représentent habituellement les 4/5e de l’activité, que pour les sorties : - 15,3 % pour les premières et - 16,3 % pour les secondes.
Surstockage avant l'épidémie
Comme à l’accoutumée à Bâle, le trafic des produits pétroliers et énergétiques importés depuis la mer du Nord a marqué de manière décisive le bilan d’ensemble. Or, il s’est affiché en diminution de 18 %, à 2,25 millions de tonnes. Avant même l’épidémie de coronavirus, il s’était ralenti après un phénomène de surstockage en tout début d’année pour profiter des cours bas du baril, "puis la diminution des déplacements a affaibli la demande", souligne la direction du port suisse.
Les céréales et autres produits agricoles enregistrent un recul de 6,3 % (total de 668.000 tonnes) surtout concentré sur le dernier trimestre 2020 du fait de niveaux de prix jugés surélevés qui ont dissuadé l’écoulement des volumes emmagasinés dans les silos. Victimes du coup de froid sur les marchés du BTP en Europe, les graviers et autres matériaux de construction sont également restés globalement en cale sèche (- 9 %, à un peu moins d’1 million de tonnes), et les produits chimiques n’ont pas du tout joué leur rôle habituel de moteur : leur trafic a chuté de 43 %, à 220.000 tonnes.
Conteneurs résilients
Les conteneurs, en revanche, ont plutôt bien résisté, limitant leur recul à 6 % par rapport à 2019, pour un total de 114.750 EVP. Pourtant 'l’effet coronavirus s’est fait ressentir de manière prolongée. Des baisses en comparaison du même mois en 2019 ont encore été recensées jusqu’en août et septembre", souligne le port de Bâle. Celles-ci ont cependant été contenues par le fait que "l’importation de biens depuis l’Asie avait repris dès le printemps", ajoute la direction.
Les "vrais flux" de conteneurs pleins n’affichent que des diminutions de 4,3 % à l’import et de 5,3 % à l’export. Au final, l’année 2020 reste assez proche des performances globales de la décennie, ce qui conforte les pouvoirs publics et les opérateurs privés bâlois dans leurs projets de développements en faveur du conteneur. Le terminal multimodal Gateway Basel Nord", dont la réalisation va débuter, portera la capacité à 240.000 EVP dans deux ans puis à près 400.000 EVP aux abords de 2025.
Surstockage avant l'épidémie
Comme à l’accoutumée à Bâle, le trafic des produits pétroliers et énergétiques importés depuis la mer du Nord a marqué de manière décisive le bilan d’ensemble. Or, il s’est affiché en diminution de 18 %, à 2,25 millions de tonnes. Avant même l’épidémie de coronavirus, il s’était ralenti après un phénomène de surstockage en tout début d’année pour profiter des cours bas du baril, "puis la diminution des déplacements a affaibli la demande", souligne la direction du port suisse.
Les céréales et autres produits agricoles enregistrent un recul de 6,3 % (total de 668.000 tonnes) surtout concentré sur le dernier trimestre 2020 du fait de niveaux de prix jugés surélevés qui ont dissuadé l’écoulement des volumes emmagasinés dans les silos. Victimes du coup de froid sur les marchés du BTP en Europe, les graviers et autres matériaux de construction sont également restés globalement en cale sèche (- 9 %, à un peu moins d’1 million de tonnes), et les produits chimiques n’ont pas du tout joué leur rôle habituel de moteur : leur trafic a chuté de 43 %, à 220.000 tonnes.
Conteneurs résilients
Les conteneurs, en revanche, ont plutôt bien résisté, limitant leur recul à 6 % par rapport à 2019, pour un total de 114.750 EVP. Pourtant 'l’effet coronavirus s’est fait ressentir de manière prolongée. Des baisses en comparaison du même mois en 2019 ont encore été recensées jusqu’en août et septembre", souligne le port de Bâle. Celles-ci ont cependant été contenues par le fait que "l’importation de biens depuis l’Asie avait repris dès le printemps", ajoute la direction.
Les "vrais flux" de conteneurs pleins n’affichent que des diminutions de 4,3 % à l’import et de 5,3 % à l’export. Au final, l’année 2020 reste assez proche des performances globales de la décennie, ce qui conforte les pouvoirs publics et les opérateurs privés bâlois dans leurs projets de développements en faveur du conteneur. Le terminal multimodal Gateway Basel Nord", dont la réalisation va débuter, portera la capacité à 240.000 EVP dans deux ans puis à près 400.000 EVP aux abords de 2025.