Le port suisse a connu un recul d’activité de 15 % l'an dernier, par l’effet conjugué de la crise de l’énergie et des perturbations de la navigation sur le Rhin.
L'addition de la guerre en Ukraine et des basses eaux a pesé défavorablement sur l’activité du port de Bâle en 2022. L’infrastructure fluviale suisse a terminé l’année dernière par un significatif recul de 14,9 % de son trafic, soit un total de 4,6 millions de tonnes transportées. Comme souvent à Bâle, l’évolution de l’activité très dominante d’importation de produits pétroliers a fortement influencé le bilan.
Or, en 2022, elle a chuté de près de 29 %, à 1,66 million de tonnes, par suite de la flambée des prix et des tensions d’approvisionnement qui ont suivi le déclenchement du conflit russo-ukrainien.
En janvier 2022, le port bâlois avait débuté l’année par une hausse de 7 %, qui a donc été annihilée très vite. Puis en été, les faibles niveaux du Rhin ont exercé à leur tour leur impact négatif, entraînant une réduction de plus de moitié du trafic en août par rapport au même mois en 2021.
Les conteneurs ont été les plus touchés, avec des baisses de 35 % en août puis de 18 % en septembre, mais sur l’ensemble de l’année, ils sont parvenus à égaler leur niveau de 2021 pour atteindre un score de 125.470 EVP.
Il aurait pu être encore supérieur sans la réduction de capacités depuis l’automne due au remplacement en cours d’équipements dans le terminal de Contargo (groupe Rhenus). Signe de dynamisme intact, les conteneurs pleins ont connu une année de croissance (+ 2,1 %, soit 86.200 EVP), à la différence des vides, en baisse de 6 %.
Demande confirmée de "qualité suisse"
De même, le trafic des objets manufacturés s’est affiché en augmentation de près de 10 %, aboutissant à un total de 577.000 tonnes. "La demande internationale de produits de haute qualité "made in Switzerland" s’est confirmée en 2022", appuie la direction du port de Bâle.
Elle s’exprime notamment en faveur des biens métallurgiques, ainsi qu’envers les produits chimiques et pharmaceutiques, dont les expéditions ont progressé de 14 %. Cette croissance plus importante que la diminution des entrées a généré un trafic total de 193.646 tonnes (+ 2,4 %).
Quant aux matériaux de construction, ils ont, sans surprise, été pénalisés par le bas niveau des eaux, terminant 2022 en recul de 16 % pour un trafic total de 838.000 tonnes.
Or, en 2022, elle a chuté de près de 29 %, à 1,66 million de tonnes, par suite de la flambée des prix et des tensions d’approvisionnement qui ont suivi le déclenchement du conflit russo-ukrainien.
En janvier 2022, le port bâlois avait débuté l’année par une hausse de 7 %, qui a donc été annihilée très vite. Puis en été, les faibles niveaux du Rhin ont exercé à leur tour leur impact négatif, entraînant une réduction de plus de moitié du trafic en août par rapport au même mois en 2021.
Les conteneurs ont été les plus touchés, avec des baisses de 35 % en août puis de 18 % en septembre, mais sur l’ensemble de l’année, ils sont parvenus à égaler leur niveau de 2021 pour atteindre un score de 125.470 EVP.
Il aurait pu être encore supérieur sans la réduction de capacités depuis l’automne due au remplacement en cours d’équipements dans le terminal de Contargo (groupe Rhenus). Signe de dynamisme intact, les conteneurs pleins ont connu une année de croissance (+ 2,1 %, soit 86.200 EVP), à la différence des vides, en baisse de 6 %.
Demande confirmée de "qualité suisse"
De même, le trafic des objets manufacturés s’est affiché en augmentation de près de 10 %, aboutissant à un total de 577.000 tonnes. "La demande internationale de produits de haute qualité "made in Switzerland" s’est confirmée en 2022", appuie la direction du port de Bâle.
Elle s’exprime notamment en faveur des biens métallurgiques, ainsi qu’envers les produits chimiques et pharmaceutiques, dont les expéditions ont progressé de 14 %. Cette croissance plus importante que la diminution des entrées a généré un trafic total de 193.646 tonnes (+ 2,4 %).
Quant aux matériaux de construction, ils ont, sans surprise, été pénalisés par le bas niveau des eaux, terminant 2022 en recul de 16 % pour un trafic total de 838.000 tonnes.