Le lancement de la concertation sur l'amélioration de l'accès fluvial aux terminaux conteneurisés de Port 2000 ("L'Antenne" du 17 octobre) a incité Bernard Vidil, le directeur général de Marfret, à prendre position.
"Il existe une certaine confusion entre la route Nord et le passage par l'estuaire. S'il est vrai que la route Nord, utilisée par six automoteurs, est soumise aux conditions météorologiques, le passage de l'estuaire assuré par le "fluvio-feeder" de Marfret avec trois rotations par semaine présente au contraire l'avantage de ne subir ni contrainte météorologique, ni de marées. Ce lien direct avec le terminal multimodal de Rouen permet d’affirmer qu’il existe aujourd’hui déjà des solutions fiables et compétitives pour la desserte de Port 2000 par le fleuve".
Pour le directeur général de l'armement marseillais, "la faiblesse de la part des modes massifiés au port du Havre ne trouve pas son origine uniquement dans un manque d’infrastructure, mais dans un certain nombre de blocages tels que la manutention ou encore la rigidité des procédures douanières sur l'axe Seine. Ne considérer que l'investissement public dans une nouvelle infrastructure au Havre sans chercher à briser les autres verrous connus de tous est la garantie de ne jamais rattraper le retard des ports de l'Axe Seine".
Rattraper ce retard est le but annoncé de la concertation. Selon Antoine Berbain, directeur général des ports de Haropa, "la part du fluvial pour le trafic hinterland de conteneurs depuis et vers le port du Havre n’est que de 9 %, contre 36 et 35 % à Rotterdam et Anvers".
"Il existe une certaine confusion entre la route Nord et le passage par l'estuaire. S'il est vrai que la route Nord, utilisée par six automoteurs, est soumise aux conditions météorologiques, le passage de l'estuaire assuré par le "fluvio-feeder" de Marfret avec trois rotations par semaine présente au contraire l'avantage de ne subir ni contrainte météorologique, ni de marées. Ce lien direct avec le terminal multimodal de Rouen permet d’affirmer qu’il existe aujourd’hui déjà des solutions fiables et compétitives pour la desserte de Port 2000 par le fleuve".
Pour le directeur général de l'armement marseillais, "la faiblesse de la part des modes massifiés au port du Havre ne trouve pas son origine uniquement dans un manque d’infrastructure, mais dans un certain nombre de blocages tels que la manutention ou encore la rigidité des procédures douanières sur l'axe Seine. Ne considérer que l'investissement public dans une nouvelle infrastructure au Havre sans chercher à briser les autres verrous connus de tous est la garantie de ne jamais rattraper le retard des ports de l'Axe Seine".
Rattraper ce retard est le but annoncé de la concertation. Selon Antoine Berbain, directeur général des ports de Haropa, "la part du fluvial pour le trafic hinterland de conteneurs depuis et vers le port du Havre n’est que de 9 %, contre 36 et 35 % à Rotterdam et Anvers".