Le canal Seine-Nord et le Brexit, deux sujets d’actualité pour les transports en région Hauts-de-France, ont été largement évoqués lors de la conférence organisée par Norlink Ports lors du salon SITL Europe 2018.
Un an après sa création, Norlink Ports, l’association qui regroupe les ports fluviaux et maritimes de la région Hauts-de-France, avait signé un partenariat avec VNF en septembre 2017. Isabelle Matykowski, directrice territoriale de VNF, a expliqué au cours de la conférence organisée par Norlink, qui s’est tenue le 21 mars 2018 lors de la SITL, pourquoi VNF a décidé de "sortir de son rôle habituel" en s’associant à Norlink : "Au-delà de notre rôle d’autorité concédante pour les ports fluviaux, un tiers du trafic fluvial en région Hauts-de-France se fait sur des quais exploités en régie directe par VNF".
L’événement a aussi été l’occasion de revenir sur les chiffres du trafic fluvial réalisé en 2017 dans la région : une baisse de 2 % du tonnage, due aux mauvais résultats des céréales, mais une augmentation de 3,5 % si l’on exclut du décompte les transports de céréales. Isabelle Matykowski se dit néanmoins "satisfaite des résultats, avec une augmentation continue des trafics qui ont gagné 30 % au cours des dix dernières années". Même son de cloche du côté des Ports de Lille, dont le directeur général, Alain Lefebvre, voit 2017 comme une "année exceptionnelle, avec 8 % de hausse du trafic fluvial et 30 % de hausse pour les conteneurs fluviaux". Il s’agit là du troisième résultat historique du port de Lille, mais du meilleur résultat pour les trafics fluviaux et ferroviaires, rappelle Alain Lefebvre : "Lors des deux années record, l’intermodalité représentait 12 % des trafics. En 2017, 30 % du trafic est intermodal. C’est de cela dont nous sommes le plus fiers".
Le défi du Brexit
La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne concerne au premier plan la région Hauts-de-France, tête de pont du continent vers l’Angleterre. "Peu importe la façon dont se passe le Brexit : nous sommes prêts, nous avons tout envisagé", affirme Jean-Marc Puissesseau, PDG de la Société d’exploitation des ports du détroit (SEPD), qui regroupe les ports de Boulogne et de Calais. Rappelant les importants chantiers dans lesquels investissent ces deux ports, mais aussi Dunkerque, Jean-Marc Puissesseau souligne que "la Grande-Bretagne importe depuis l’Europe 70 % de ses besoins en alimentation. Il y aura avec le Brexit des contrôles frontaliers, mais ils ne seront pas trop durs car 2 à 3 minutes de contrôle supplémentaire par camion se traduiraient par 30 à 40 km de queue à Calais".
L’événement a aussi été l’occasion de revenir sur les chiffres du trafic fluvial réalisé en 2017 dans la région : une baisse de 2 % du tonnage, due aux mauvais résultats des céréales, mais une augmentation de 3,5 % si l’on exclut du décompte les transports de céréales. Isabelle Matykowski se dit néanmoins "satisfaite des résultats, avec une augmentation continue des trafics qui ont gagné 30 % au cours des dix dernières années". Même son de cloche du côté des Ports de Lille, dont le directeur général, Alain Lefebvre, voit 2017 comme une "année exceptionnelle, avec 8 % de hausse du trafic fluvial et 30 % de hausse pour les conteneurs fluviaux". Il s’agit là du troisième résultat historique du port de Lille, mais du meilleur résultat pour les trafics fluviaux et ferroviaires, rappelle Alain Lefebvre : "Lors des deux années record, l’intermodalité représentait 12 % des trafics. En 2017, 30 % du trafic est intermodal. C’est de cela dont nous sommes le plus fiers".
Le défi du Brexit
La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne concerne au premier plan la région Hauts-de-France, tête de pont du continent vers l’Angleterre. "Peu importe la façon dont se passe le Brexit : nous sommes prêts, nous avons tout envisagé", affirme Jean-Marc Puissesseau, PDG de la Société d’exploitation des ports du détroit (SEPD), qui regroupe les ports de Boulogne et de Calais. Rappelant les importants chantiers dans lesquels investissent ces deux ports, mais aussi Dunkerque, Jean-Marc Puissesseau souligne que "la Grande-Bretagne importe depuis l’Europe 70 % de ses besoins en alimentation. Il y aura avec le Brexit des contrôles frontaliers, mais ils ne seront pas trop durs car 2 à 3 minutes de contrôle supplémentaire par camion se traduiraient par 30 à 40 km de queue à Calais".