Le vieillissement de la population batelière à l’Ouest et les faibles salaires à l’Est provoquent un afflux de travailleurs depuis le Danube vers l’Europe occidentale. Un mouvement encouragé par le développement de la croisière fluviale qui procure désormais davantage d’emplois que le transport de marchandises.
La Commission centrale pour la navigation du Rhin (CCNR) a publié le 25 février son rapport sur le marché du travail dans la navigation intérieure, établi en coopération avec la Commission européenne. Premier enseignement : l’emploi est en hausse dans la navigation intérieure, suivant en cela la progression de ce secteur d’activité. Avec une nouveauté depuis 2015 dans la répartition de ces emplois : ceux-ci concernent désormais moins le transport de marchandises que celui des passagers, essor de la croisière fluviale oblige.
Baisse dans le transport de marchandises
En 2018, le fret fluvial employait 23.520 personnes dans l’Union européenne, contre 26.156 pour le transport de passagers. L’augmentation des emplois dans le transport de passagers concerne les pays du Rhin et du Danube ainsi que l’Italie. Pour le transport de marchandises en revanche, le nombre d’emploi est en baisse en Europe centrale et orientale, pour cause de faibles salaires, tandis qu’en Europe occidentale il aurait plutôt tendance à rester constant selon la CCNR.
Mais à cela vient s’ajouter un autre élément : le vieillissement du personnel navigant. "Des données détaillées sur le long terme concernant la Belgique montrent que le vieillissement est un problème qui touche non seulement le groupe des bateliers indépendants mais aussi celui des employés", indique la CCNR qui met en avant les rythmes de travail très particuliers et les conditions de vie à bord pour expliquer le peu d’attrait de la profession de batelier chez les jeunes. D’où une pénurie de main-d’œuvre, en particulier en Europe de l’Ouest et pour le personnel le plus qualifié : postes de commandement, transport de marchandises dangereuses, etc.
Allemagne et Luxembourg
La réponse à cette situation semble se trouver dans l’afflux de navigant venus d’Europe de l’Est, explique la CCNR : "Selon les données statistiques, le taux de migration des travailleurs de la navigation intérieure d’Europe centrale et orientale vers l’Europe occidentale est assez élevé. Ce type de migration a tendance à augmenter par exemple en Allemagne, un des principaux pays de destination, notamment pour les travailleurs tchèques, polonais et roumains du transport fluvial."
"Une observation similaire peut être faite concernant le Luxembourg, où un grand nombre de travailleurs du transport fluvial venus de République tchèque, de Pologne et de Roumanie (mais aussi des pays d’Europe occidentale) travaillent pour des entreprises établies au Luxembourg. En ce qui concerne les Serbes et les Hongrois, ils sont souvent employés dans les secteurs autrichien et allemand de la navigation intérieure."
Baisse dans le transport de marchandises
En 2018, le fret fluvial employait 23.520 personnes dans l’Union européenne, contre 26.156 pour le transport de passagers. L’augmentation des emplois dans le transport de passagers concerne les pays du Rhin et du Danube ainsi que l’Italie. Pour le transport de marchandises en revanche, le nombre d’emploi est en baisse en Europe centrale et orientale, pour cause de faibles salaires, tandis qu’en Europe occidentale il aurait plutôt tendance à rester constant selon la CCNR.
Mais à cela vient s’ajouter un autre élément : le vieillissement du personnel navigant. "Des données détaillées sur le long terme concernant la Belgique montrent que le vieillissement est un problème qui touche non seulement le groupe des bateliers indépendants mais aussi celui des employés", indique la CCNR qui met en avant les rythmes de travail très particuliers et les conditions de vie à bord pour expliquer le peu d’attrait de la profession de batelier chez les jeunes. D’où une pénurie de main-d’œuvre, en particulier en Europe de l’Ouest et pour le personnel le plus qualifié : postes de commandement, transport de marchandises dangereuses, etc.
Allemagne et Luxembourg
La réponse à cette situation semble se trouver dans l’afflux de navigant venus d’Europe de l’Est, explique la CCNR : "Selon les données statistiques, le taux de migration des travailleurs de la navigation intérieure d’Europe centrale et orientale vers l’Europe occidentale est assez élevé. Ce type de migration a tendance à augmenter par exemple en Allemagne, un des principaux pays de destination, notamment pour les travailleurs tchèques, polonais et roumains du transport fluvial."
"Une observation similaire peut être faite concernant le Luxembourg, où un grand nombre de travailleurs du transport fluvial venus de République tchèque, de Pologne et de Roumanie (mais aussi des pays d’Europe occidentale) travaillent pour des entreprises établies au Luxembourg. En ce qui concerne les Serbes et les Hongrois, ils sont souvent employés dans les secteurs autrichien et allemand de la navigation intérieure."