La Commission centrale pour la navigation du Rhin a mis au point une grille de cinq niveaux d'automatisation dans la conduite des navires, distincte de celle de la navigation maritime.
En matière d'automatisation des systèmes de pilotage, la navigation intérieure dispose désormais de sa propre grille d’analyse. La Commission centrale pour la navigation du Rhin (CCNR) a en effet mis au point une première définition internationale spécifique au fluvial. L’organisation internationale basée à Strasbourg procédera à son actualisation d’ici fin 2020.
Elle retient six niveaux : pas d'automatisation, assistance pour la gouverne, automatisation partielle, conditionnelle, avancée ou complète. Son document explicite chacun d'eux en quelques lignes, en l'illustrant par des exemples. Il décrit la répartition de principe des tâches entre l'homme et la machine.
Plus proche du routier que du maritime
Pour les deux derniers niveaux d’automatisation (avancée et complète), le système, s’il était activé, réaliserait l’ensemble des tâches de conduite du bateau, de surveillance et de réaction à l'environnement, et même d’intervention en cas d’urgence.
"Cette définition n’est pas un calque de celle de l’Organisation maritime internationale (OMI). Alors que celle-ci fixe l’autonomie complète comme étant la règle, notre approche rappelle plutôt celle du transport routier, à savoir le recours à l'automatisation de manière progressive et dans les cas où elle s’avérerait pertinente", décrit Benjamin Boyer, administrateur en charge des prescriptions techniques des bateaux à la CCNR.
Elle retient six niveaux : pas d'automatisation, assistance pour la gouverne, automatisation partielle, conditionnelle, avancée ou complète. Son document explicite chacun d'eux en quelques lignes, en l'illustrant par des exemples. Il décrit la répartition de principe des tâches entre l'homme et la machine.
Plus proche du routier que du maritime
Pour les deux derniers niveaux d’automatisation (avancée et complète), le système, s’il était activé, réaliserait l’ensemble des tâches de conduite du bateau, de surveillance et de réaction à l'environnement, et même d’intervention en cas d’urgence.
"Cette définition n’est pas un calque de celle de l’Organisation maritime internationale (OMI). Alors que celle-ci fixe l’autonomie complète comme étant la règle, notre approche rappelle plutôt celle du transport routier, à savoir le recours à l'automatisation de manière progressive et dans les cas où elle s’avérerait pertinente", décrit Benjamin Boyer, administrateur en charge des prescriptions techniques des bateaux à la CCNR.