Suite à la Déclaration adoptée dans la ville allemande de Mannheim, à l’occasion des 150 ans de son acte fondateur, la Commission centrale pour la navigation du Rhin (CCNR) enclenche les actions qui en découlent, notamment pour le zéro émission de CO2 et la numérisation du secteur fluvial.
Adoptée le 17 octobre 2018, la Déclaration ministérielle de Mannheim a marqué les 150 ans de la Convention révisée pour la navigation du Rhin, dite "Acte de Mannheim", considéré comme l’acte fondateur de la Commission centrale pour la navigation du Rhin (CCNR). Si elle fut l’occasion de saluer un siècle et demi d’actions efficaces et expertes au service du développement de la navigation sur le grand fleuve européen, elle a aussi et surtout posé les jalons des priorités futures de la CCNR.
La Déclaration de Mannheim entend à présent se décliner de façon plus concrète, en cohérence avec le "document de stratégie" adopté fin 2017 par la CCNR.
Une première étape, dans ce cadre, consiste en le lancement d’une étude sur "le financement de la transition énergétique pour un secteur européen de la navigation intérieure à zéro émission", avec l’année 2050 comme horizon pour cet objectif. "La navigation intérieure entend en effet conserver et renforcer son rôle avant-gardiste sur ce sujet, alors même que les autres modes de transport redoublent eux aussi d’efforts en ce sens. Poser la question des moyens et outils financiers les mieux à même d’assurer le 'verdissement' de la flotte est absolument nécessaire, bien que ce ne soit pas suffisant pour atteindre l’objectif ambitieux qui est poursuivi", expose Bruno Georges, secrétaire général de la CCNR. Précédée d’un travail de cadrage assuré par le gouvernement des Pays-Bas, l’étude sur le financement devrait être lancée fin 2019, pour se conclure à l’automne 2020, à la veille de l’entrée en vigueur du nouveau Cadre financier pluriannuel (CFP) 2021-2027 de l’Union européenne.
Coopération avec l’UE
La poursuite du renforcement de la coopération avec la Commission européenne à Bruxelles, tout comme avec les autres commissions fluviales et organisations internationales, constitue un autre point majeur de la Déclaration de Mannheim. Cette coopération a été renouvelée et développée dans le cadre du contrat pluriannuel 2019-2021 de soutien aux activités conjointes entre la CCNR et l’UE. Elle se traduit par la création d’un troisième groupe de travail permanent entre les États membres des deux institutions, sur les technologies de l’information. "Celui-ci englobe à titre principal les systèmes d’information fluviale (SIF), mais va plus loin : il dirigera également ses travaux vers des thèmes transversaux tels que l’automatisation des bateaux, la numérisation des documents ou encore la cybersécurité", complète Bruno Georges.
Une première étape, dans ce cadre, consiste en le lancement d’une étude sur "le financement de la transition énergétique pour un secteur européen de la navigation intérieure à zéro émission", avec l’année 2050 comme horizon pour cet objectif. "La navigation intérieure entend en effet conserver et renforcer son rôle avant-gardiste sur ce sujet, alors même que les autres modes de transport redoublent eux aussi d’efforts en ce sens. Poser la question des moyens et outils financiers les mieux à même d’assurer le 'verdissement' de la flotte est absolument nécessaire, bien que ce ne soit pas suffisant pour atteindre l’objectif ambitieux qui est poursuivi", expose Bruno Georges, secrétaire général de la CCNR. Précédée d’un travail de cadrage assuré par le gouvernement des Pays-Bas, l’étude sur le financement devrait être lancée fin 2019, pour se conclure à l’automne 2020, à la veille de l’entrée en vigueur du nouveau Cadre financier pluriannuel (CFP) 2021-2027 de l’Union européenne.
Coopération avec l’UE
La poursuite du renforcement de la coopération avec la Commission européenne à Bruxelles, tout comme avec les autres commissions fluviales et organisations internationales, constitue un autre point majeur de la Déclaration de Mannheim. Cette coopération a été renouvelée et développée dans le cadre du contrat pluriannuel 2019-2021 de soutien aux activités conjointes entre la CCNR et l’UE. Elle se traduit par la création d’un troisième groupe de travail permanent entre les États membres des deux institutions, sur les technologies de l’information. "Celui-ci englobe à titre principal les systèmes d’information fluviale (SIF), mais va plus loin : il dirigera également ses travaux vers des thèmes transversaux tels que l’automatisation des bateaux, la numérisation des documents ou encore la cybersécurité", complète Bruno Georges.