La crise sanitaire a stoppé la croissance du marché ferroviaire, mais le secteur va pouvoir rebondir assez rapidement, selon une étude de l'Union des industries ferroviaires européennes.
"Malgré les défis économiques et géopolitiques actuels, le marché mondial du ferroviaire va continuer à se développer. Il devrait se remettre de son léger ralentissement et réaliser une croissance à long terme de 3 % par an [hors inflation, NDLR], pour atteindre un volume total de près de 211 milliards d'euros par an sur la période 2025-2027", a résumé le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, également président de l’Union des industries ferroviaires européennes (Unife).
L'industrie ferroviaire a montré "une grande résilience" pendant la crise sanitaire, a remarqué le dirigeant lors d'une présentation à InnoTrans, le grand Salon du secteur, à Berlin. Le marché mondial, en pleine expansion, avait atteint en 2019 un volume record de 177 milliards d'euros, selon une étude de l'Unife. Il avait été stoppé net par le Covid-19, mais le pire a été évité puisqu'il était estimé en 2021 à 176,5 milliards d’euros.
Avec le coronavirus, les commandes ont chuté de 10 % en 2020, "mais l'industrie s'est vite redressée avec une croissance du même pourcentage en 2021 et devrait maintenant poursuivre sur la voie de la croissance", a commenté Andreas Schwilling, associé du cabinet de conseil allemand Roland Berger qui a réalisé l'étude. Sur les deux années 2020-2021, le marché a reculé de 0,2 %, mais celui du matériel roulant est en baisse de 3,4 %.
"Perspectives très positives"
"Généralement, les perspectives sont très positives pour l'industrie" ferroviaire, a souligné Andreas Schwilling.
Les services, le matériel roulant et les infrastructures vont en particulier profiter de cet essor attendu, selon lui. L'Europe occidentale, la région Asie-Pacifique et l'Amérique du Nord devraient fournir le gros des commandes, même si les taux de croissance les plus élevés seront observés en Afrique/Moyen-Orient et en Europe de l'Est.
Le ferroviaire va être porté par des programmes publics, comme le "Green Deal" européen, et bénéficier d'avancées avec la numérisation et l'automatisation, ou l'arrivée de nouveaux trains moins polluants – à hydrogène et/ou à batterie, notamment –, a noté Andreas Schwilling.
Mais l'Unife s'inquiète parallèlement des barrières commerciales, notamment en Asie, qui rendent inatteignables 39 % du marché mondial pour les constructeurs européens. "Ce marché en croissance constante devrait être ouvert à tous les fournisseurs pour permettre des systèmes ferroviaires vraiment efficaces", a plaidé Henri Poupart-Lafarge, qui demande "une action politique forte [...] pour parvenir à des conditions de concurrence équitables".
L'industrie ferroviaire a montré "une grande résilience" pendant la crise sanitaire, a remarqué le dirigeant lors d'une présentation à InnoTrans, le grand Salon du secteur, à Berlin. Le marché mondial, en pleine expansion, avait atteint en 2019 un volume record de 177 milliards d'euros, selon une étude de l'Unife. Il avait été stoppé net par le Covid-19, mais le pire a été évité puisqu'il était estimé en 2021 à 176,5 milliards d’euros.
Avec le coronavirus, les commandes ont chuté de 10 % en 2020, "mais l'industrie s'est vite redressée avec une croissance du même pourcentage en 2021 et devrait maintenant poursuivre sur la voie de la croissance", a commenté Andreas Schwilling, associé du cabinet de conseil allemand Roland Berger qui a réalisé l'étude. Sur les deux années 2020-2021, le marché a reculé de 0,2 %, mais celui du matériel roulant est en baisse de 3,4 %.
"Perspectives très positives"
"Généralement, les perspectives sont très positives pour l'industrie" ferroviaire, a souligné Andreas Schwilling.
Les services, le matériel roulant et les infrastructures vont en particulier profiter de cet essor attendu, selon lui. L'Europe occidentale, la région Asie-Pacifique et l'Amérique du Nord devraient fournir le gros des commandes, même si les taux de croissance les plus élevés seront observés en Afrique/Moyen-Orient et en Europe de l'Est.
Le ferroviaire va être porté par des programmes publics, comme le "Green Deal" européen, et bénéficier d'avancées avec la numérisation et l'automatisation, ou l'arrivée de nouveaux trains moins polluants – à hydrogène et/ou à batterie, notamment –, a noté Andreas Schwilling.
Mais l'Unife s'inquiète parallèlement des barrières commerciales, notamment en Asie, qui rendent inatteignables 39 % du marché mondial pour les constructeurs européens. "Ce marché en croissance constante devrait être ouvert à tous les fournisseurs pour permettre des systèmes ferroviaires vraiment efficaces", a plaidé Henri Poupart-Lafarge, qui demande "une action politique forte [...] pour parvenir à des conditions de concurrence équitables".