L’élargissement de 28 km de la liaison sur la Seine entre l’Île-de-France et le Grand-Est a de bonnes chances de s’accélérer.
Le réseau fluvial français devrait s’enrichir d’un nouveau tronçon à grand gabarit. Le projet de liaison de 28 km entre Nogent-sur-Seine (Aube) et Bray-sur-Seine (Seine-et-Marne) repart de l’avant, après plusieurs années de stagnation. Lors d’une réunion fin février avec Élisabeth Borne, les élus locaux ont obtenu de la ministre des Transports des engagements suffisamment clairs à leurs yeux, à commencer par l’inscription dans la loi Lom en discussion.
Quant au rapport Duron, il l’a rangée dans la catégorie des projets pouvant engager leurs travaux à l’horizon 2028-2032. "Notre objectif à présent consiste à accélérer le calendrier. Encore dix ans à attendre, c’est trop long pour le monde économique qui mise sur cette réalisation, en particulier l’important tissu local de céréaliers", souligne Jean Rottner, président de la région Grand-Est. L’élu voit la possibilité de renforcer les trafics "par le raccordement au fluvial du fret ferroviaire de proximité qui emprunte les lignes capillaires".
Près de 300 millions d’euros
La trajectoire de temps idéale aboutit à une déclaration d’utilité publique en 2021 et à une mise en chantier en 2024 pour une durée de trois ans. Elle suppose de s’accorder sur le nerf de la guerre. "Va maintenant s'engager la négociation politique sur le montage financier", confirme Jean Rottner. L’investissement requis approche les 300 millions d’euros.
Les travaux consistent à élargir la Seine sur 18 km et à construire un canal sur 10 km, de 70 mètres de largeur et 4,50 mètres de profondeur, en parallèle de l’actuelle liaison de la Seine à Nogent.
Leur réalisation permettra le passage de bateaux de 2.500 tonnes de capacité et de soulager le trafic routier de 27.000 poids lourds, plaide le Grand-Est. Elle assurerait la jonction vers Paris et Le Havre mais aussi à terme vers la mer du Nord via le canal Seine-Nord.
Quant au rapport Duron, il l’a rangée dans la catégorie des projets pouvant engager leurs travaux à l’horizon 2028-2032. "Notre objectif à présent consiste à accélérer le calendrier. Encore dix ans à attendre, c’est trop long pour le monde économique qui mise sur cette réalisation, en particulier l’important tissu local de céréaliers", souligne Jean Rottner, président de la région Grand-Est. L’élu voit la possibilité de renforcer les trafics "par le raccordement au fluvial du fret ferroviaire de proximité qui emprunte les lignes capillaires".
Près de 300 millions d’euros
La trajectoire de temps idéale aboutit à une déclaration d’utilité publique en 2021 et à une mise en chantier en 2024 pour une durée de trois ans. Elle suppose de s’accorder sur le nerf de la guerre. "Va maintenant s'engager la négociation politique sur le montage financier", confirme Jean Rottner. L’investissement requis approche les 300 millions d’euros.
Les travaux consistent à élargir la Seine sur 18 km et à construire un canal sur 10 km, de 70 mètres de largeur et 4,50 mètres de profondeur, en parallèle de l’actuelle liaison de la Seine à Nogent.
Leur réalisation permettra le passage de bateaux de 2.500 tonnes de capacité et de soulager le trafic routier de 27.000 poids lourds, plaide le Grand-Est. Elle assurerait la jonction vers Paris et Le Havre mais aussi à terme vers la mer du Nord via le canal Seine-Nord.