Entreprises fluviales de France (E2F) a signé des engagements pour la croissance verte dans la voie d'eau. Une politique pour l'association des acteurs du fluvial qui reçoit le soutien de l'État.
C'est pour une durée de quatre ans qu'Entreprises fluviales de France (E2F) s'implique dans la croissance verte. Les engagements ont été signés à l'issue de sa dernière assemblée générale qui s'est déroulée à Paris.
La politique environnementale de l'organisation professionnelle des transporteurs nationaux de la filière doit recevoir le soutien de l'État. En a témoigné la présence de de Jean-Baptiste Djebbari, le ministre chargé des Transports, qui a rappelé les 175 millions d’euros ont été attribués au fluvial dans le plan de relance visant à "rattraper le retard sur l’état du réseau, d’accompagner le secteur dans la reprise" mais aussi "d’avancer sur des sujets nouveaux comme la logistique urbaine".
Le contrat d’objectifs et de performance (COP) signé fin avril qui consacre des moyens financiers importants pour Voies navigables de France (3 milliards d’euros sur dix ans) représente un autre "engagement fort pour développer l’activité fluviale".
En route vers la neutralité carbone
Selon le ministre, ces engagements pour la croissance verte (ECV) de la filière fluviale ont "un objectif qui est de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre et de mobiliser les moyens pour innover". Pour sa part, Didier Léandri, le président d'E2F, a indiqué que "les ECV proposent un processus et une méthodologie pour progresser vite et bien sur la transition énergétique".
Ces ECV doivent faciliter le verdissement des flottes et la transition énergétique du fluvial, valoriser le savoir-faire de ce mode et son engagement au service de la transition écologique. Cela passe par le déploiement de l’électrification des quais sur chaque bassin de navigation (avec pour objectif 150 bornes d’ici 2024) et l’expérimentation des solutions alternatives de motorisation à faibles émissions ou plus généralement innovantes.
Parmi les signataires, aux côtés de l’État et d’E2F, VNF, Haropa, la communauté portuaire de Paris, les groupes CFT/Sogestran et Lafarge Holcim, la société AS Energy, TLF et l’AUTF. D’autres signatures devraient suivre dans les semaines à venir.
Améliorer le passage portuaire du fluvial
L'assemblée générale de l'association a aussi permis d’aborder quelques priorités pour la filière fluviale dans le contexte de la reprise économique. L’infrastructure étant l’outil de travail indispensable des acteurs de la voie d'eau, la (re)mise à niveau du réseau demeure une priorité ainsi que la réalisation des grands projets structurants comme Seine-Nord Europe, Mageo et Bray-Nogent.
La compétitivité des entreprises constitue un autre axe majeur et nécessite un soutien à l’investissement avec le respect des règles sociales et de concurrence. D’autant plus que celle-ci est exacerbée avec des pratiques des pavillons étrangers sur les parties internationales du réseau fluvial (Nord-Est et Nord-Pas-de-Calais) qui apparaissent à la limite de la légalité.
La stratégie d’axe et le passage portuaire demeurent essentiels, la situation étant plus favorable sur l’axe Seine que sur le bassin Rhône-Saône-Méditerranée. Une mission a été confiée au préfet François Philizot par le ministre chargé des Transports sur la "facturation des prestations de manutention fluviale dans les ports maritimes", avec une remise de rapport programmée en octobre 2021.
La politique environnementale de l'organisation professionnelle des transporteurs nationaux de la filière doit recevoir le soutien de l'État. En a témoigné la présence de de Jean-Baptiste Djebbari, le ministre chargé des Transports, qui a rappelé les 175 millions d’euros ont été attribués au fluvial dans le plan de relance visant à "rattraper le retard sur l’état du réseau, d’accompagner le secteur dans la reprise" mais aussi "d’avancer sur des sujets nouveaux comme la logistique urbaine".
Le contrat d’objectifs et de performance (COP) signé fin avril qui consacre des moyens financiers importants pour Voies navigables de France (3 milliards d’euros sur dix ans) représente un autre "engagement fort pour développer l’activité fluviale".
En route vers la neutralité carbone
Selon le ministre, ces engagements pour la croissance verte (ECV) de la filière fluviale ont "un objectif qui est de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre et de mobiliser les moyens pour innover". Pour sa part, Didier Léandri, le président d'E2F, a indiqué que "les ECV proposent un processus et une méthodologie pour progresser vite et bien sur la transition énergétique".
Ces ECV doivent faciliter le verdissement des flottes et la transition énergétique du fluvial, valoriser le savoir-faire de ce mode et son engagement au service de la transition écologique. Cela passe par le déploiement de l’électrification des quais sur chaque bassin de navigation (avec pour objectif 150 bornes d’ici 2024) et l’expérimentation des solutions alternatives de motorisation à faibles émissions ou plus généralement innovantes.
Parmi les signataires, aux côtés de l’État et d’E2F, VNF, Haropa, la communauté portuaire de Paris, les groupes CFT/Sogestran et Lafarge Holcim, la société AS Energy, TLF et l’AUTF. D’autres signatures devraient suivre dans les semaines à venir.
Améliorer le passage portuaire du fluvial
L'assemblée générale de l'association a aussi permis d’aborder quelques priorités pour la filière fluviale dans le contexte de la reprise économique. L’infrastructure étant l’outil de travail indispensable des acteurs de la voie d'eau, la (re)mise à niveau du réseau demeure une priorité ainsi que la réalisation des grands projets structurants comme Seine-Nord Europe, Mageo et Bray-Nogent.
La compétitivité des entreprises constitue un autre axe majeur et nécessite un soutien à l’investissement avec le respect des règles sociales et de concurrence. D’autant plus que celle-ci est exacerbée avec des pratiques des pavillons étrangers sur les parties internationales du réseau fluvial (Nord-Est et Nord-Pas-de-Calais) qui apparaissent à la limite de la légalité.
La stratégie d’axe et le passage portuaire demeurent essentiels, la situation étant plus favorable sur l’axe Seine que sur le bassin Rhône-Saône-Méditerranée. Une mission a été confiée au préfet François Philizot par le ministre chargé des Transports sur la "facturation des prestations de manutention fluviale dans les ports maritimes", avec une remise de rapport programmée en octobre 2021.