Quel sera le statut des Ports de Mulhouse-Rhin en mars prochain ? À neuf mois de l’échéance, la question de l’après-concession n’est pas réglée pour le port alsacien.
Quel statut pour les Ports de Mulhouse-Rhin (PMR) ? À neuf mois du terme des concessions de deux de leurs trois sites dont le principal à Ottmarsheim, ils ignorent la réponse… et s’en inquiètent de plus en plus. Même si «des pistes se dessinent», selon leur directeur Jacky Scheidecker. Il n’empêche que rien n’est signé à ce jour, malgré des appels pressants depuis des années, et que cette visibilité pour le moins réduite gèle toute velléité d’investissement structurant. Les temps ont changé depuis l’attribution des concessions dans les années 60 : «d’un simple bord de quai, nous sommes devenus le troisième port fluvial français géré par une CCI», rappellent les PMR. En 2014, leur trafic vrac a totalisé 5,3 millions de tonnes, en progression annuelle de 3 %.
Le port haut-rhinois insiste en particulier auprès de l’État pour la bonne prise en compte de sa position transfrontalière près de l’Allemagne et de la Suisse. «Notre hinterland est trinational, il nous faut une structure juridique nous permettant d’intégrer cette particularité géographique qui nécessite ouverture et souplesse, à l’image de ce qui existe chez nos collègues suisses et allemands», rappelle sa direction.
Prendre en compte le trinational
La coopération avec les voisins immédiats Bâle en Suisse et Weil-am-Rhein en Allemagne a pris un tour concret le mois dernier par le lancement de la plateforme collaborative RheinPorts Information System de planification des trafics sept conteneurs entre les sept terminaux pour éviter les engorgements, avec bourse de fret, système de gestion centralisé et suivi douanier électronique des marchandises.
Le port haut-rhinois insiste en particulier auprès de l’État pour la bonne prise en compte de sa position transfrontalière près de l’Allemagne et de la Suisse. «Notre hinterland est trinational, il nous faut une structure juridique nous permettant d’intégrer cette particularité géographique qui nécessite ouverture et souplesse, à l’image de ce qui existe chez nos collègues suisses et allemands», rappelle sa direction.
Prendre en compte le trinational
La coopération avec les voisins immédiats Bâle en Suisse et Weil-am-Rhein en Allemagne a pris un tour concret le mois dernier par le lancement de la plateforme collaborative RheinPorts Information System de planification des trafics sept conteneurs entre les sept terminaux pour éviter les engorgements, avec bourse de fret, système de gestion centralisé et suivi douanier électronique des marchandises.