Le grand port intérieur allemand rejoint la société commune aux ports de Mulhouse et Bâle pour développer en priorité le système d’information pour les conteneurs des deux établissements français et suisse.
C’est un joli coup pour l’alliance des ports de Mulhouse et de Bâle : depuis quelques semaines, leur société commune RheinPorts accueille un nouvel actionnaire qui n’est autre que le port de Duisbourg. La société propriétaire et gestionnaire du plus grand port intérieur européen, Duisburger Hafen AG (Duisport) est entrée au capital, séduite par le système d’information RPIS mis au point et exploité par RheinPorts pour optimiser la gestion du trafic de conteneurs entre ports voisins.
La plateforme numérique renseigne depuis quelques années sur la disponibilité à un instant t des différents terminaux de façon à orienter les bateaux vers celui qui sera en capacité de les accueillir et à optimiser le transbordement sur les plateformes logistiques portuaires, à l’échelle du Rhin supérieur. "Nous voulons contribuer de manière significative au développement de RPIS afin de créer une valeur ajoutée pour le secteur de la navigation intérieure", déclare Markus Bangen, PDG de Duisport. Les promoteurs du système d’information visent en effet son extension au trafic ferroviaire et aux procédures douanières entre la Suisse et l’Union européenne.
Ouverture internationale renforcée
Plus généralement, le nouveau partenariat entre Duisbourg, Mulhouse et Bâle doit intensifier les échanges et les sujets de coopération entre les trois infrastructures. Il consolide l’ouverture à l’international que les Ports de Mulhouse-Sud-Alsace entreprennent sous la houlette de Gilbert Stimpflin, président des CCI locale et régionale, qui a pris la présidence et la direction générale de la Semop d’exploitation.
Constituée début juillet sous le nom d’Euro Rhein Ports, cette nouvelle société réunit les actionnaires publics du syndicat mixte ouvert (SMO) concédant, la Banque des territoires, et un pôle privé, qui est l’opérateur au quotidien, autour du bâlois Swissterminal appartenant à DP Wolrd. "Chacun de nous, Français et Suisses, apportons nos réseaux complémentaires de contacts. Quant à Duisbourg, nul n’ignore son poids, ni le fait qu’il constitue le terminus de la Route de la soie, avec les opportunités que cette position peut impliquer pour nos infrastructures situées dans son prolongement", souligne Gilbert Stimpflin. En vue d’étoffer et de moderniser les équipements des Ports du Sud-Alsace de façon à développer leur trafic, la Semop va engager la première partie de son programme quinquennal d’investissement de 26,5 millions d’euros.
La plateforme numérique renseigne depuis quelques années sur la disponibilité à un instant t des différents terminaux de façon à orienter les bateaux vers celui qui sera en capacité de les accueillir et à optimiser le transbordement sur les plateformes logistiques portuaires, à l’échelle du Rhin supérieur. "Nous voulons contribuer de manière significative au développement de RPIS afin de créer une valeur ajoutée pour le secteur de la navigation intérieure", déclare Markus Bangen, PDG de Duisport. Les promoteurs du système d’information visent en effet son extension au trafic ferroviaire et aux procédures douanières entre la Suisse et l’Union européenne.
Ouverture internationale renforcée
Plus généralement, le nouveau partenariat entre Duisbourg, Mulhouse et Bâle doit intensifier les échanges et les sujets de coopération entre les trois infrastructures. Il consolide l’ouverture à l’international que les Ports de Mulhouse-Sud-Alsace entreprennent sous la houlette de Gilbert Stimpflin, président des CCI locale et régionale, qui a pris la présidence et la direction générale de la Semop d’exploitation.
Constituée début juillet sous le nom d’Euro Rhein Ports, cette nouvelle société réunit les actionnaires publics du syndicat mixte ouvert (SMO) concédant, la Banque des territoires, et un pôle privé, qui est l’opérateur au quotidien, autour du bâlois Swissterminal appartenant à DP Wolrd. "Chacun de nous, Français et Suisses, apportons nos réseaux complémentaires de contacts. Quant à Duisbourg, nul n’ignore son poids, ni le fait qu’il constitue le terminus de la Route de la soie, avec les opportunités que cette position peut impliquer pour nos infrastructures situées dans son prolongement", souligne Gilbert Stimpflin. En vue d’étoffer et de moderniser les équipements des Ports du Sud-Alsace de façon à développer leur trafic, la Semop va engager la première partie de son programme quinquennal d’investissement de 26,5 millions d’euros.
