Dans le contexte morose de l'année en cours marquée par la crise sanitaire et freinée par l'arrêt de l'écluse iséroise de Sablons, le port d'Arles a malgré tout vécu au rythme d'une bonne campagne céréalière. Il bénéficie en outre du nouveau contrat de son client Sud Engrais Distribution.
À quelques semaines de la fin de l'année, Julie Escalier, la vice-présidente de la CCI du pays d'Arles déléguée au port fluvial camarguais, et Benoît Ponchon, le directeur de l'établissement, affichent tous deux une certaine sérénité.
Pourtant 2020 a réservé quelques mauvaises surprises. Avec l'accident survenu sur l'écluse de Sablons (Isère) en février, qui provoqué l'arrêt de la navigation sur le Rhône pendant quarante jours, la plateforme arlésienne a vu quelques-uns de ses fidèles trafics contraints de s'en détourner temporairement. Tel est le cas des tonnages de ballasts pour le compte de la SNCF ainsi que des flux de blé tendre français à destination de l'Italie.
Les trafics locaux se portent bien
Mais, en dépit de la crise sanitaire, Benoît Ponchon estime que le port a connu une très bonne saison céréalière. "Pour la campagne 2019/2020, nous avons tiré un très bon bilan. On a enregistré une croissance annuelle de 15 %", souligne-t-il.
Autre bonne nouvelle pour Arles, le renforcement de son partenariat avec son client Sud Engrais Distribution. Ce dernier, dans le cadre d'un nouveau contrat, importe depuis peu des engrais fabriqués et conditionnés arrivant dans des conteneurs de 20 pieds à Fos-sur-Mer et réacheminés sur des barges jusqu'à Arles. À cet effet, le groupe a implanté sur la zone portuaire deux nouveaux bâtiments modulaires.
"Sud Engrais Distribution nous a confié la gestion des stocks de ce nouveau trafic", souligne le directeur du port qui mise à terme sur un volume annuel de 25.000 palettes et "big bags".
L'entreprise n'importait jusqu'ici qu'en fluvio-maritime via Arles, ou par voie maritime via Fos-sur-Mer ou Sète (avant réexpédition par voie fluviale) que des matières premières (phosphate et urée). Ces dernières, en provenance du Maghreb et d'Égypte, sont destinées à la fabrication locale de l'engrais destiné à la région.
Le dirigeant du port rhodanien se dit convaincu d'une véritable synergie entre les deux types de trafics. Il estime que l'existence du nouveau contrat devrait engendrer une croissance des importations de matières premières.
Une nouvelle grue de remplacement
En 2020, le port d'Arles a poursuivi ses investissements. Ces derniers se sont élevés à 700.000 euros. Julie Escalier se félicite de l'acquisition d'une nouvelle grue de 40 tonnes pour 16 mètres de portée.
Cet outillage d'occasion, de marque Fantuzzi Reggiane, cédé par la CCI de la Drôme pour remplacer une ancienne grue, est destiné à assurer la manutention de colis lourds et du vrac. Pour cet investissement, le port d'Arles a dépensé la somme de 500.000 euros.
"Nous avons également commandé un dispositif de gerbage du vrac. C'est un outillage de marque Sautec qui est composé d'une trémie basse et d'une sauterelle. Il arrivera à Arles en décembre 2021. Il va nous coûter 170.000 euros", a indiqué la présidente du port.
Et d'ajouter qu'Arles s'offre également une benne preneuse. Cette commande passée auprès de la société havraise Matériels portuaires et industriels (MPI) va permettre d'assurer la manutention des produits volumineux mais de faible densité.
Enfin, le port fluvial attend l'implantation de nouvelles entreprises sur la zone portuaire suite à l'appel à projets lancé par la CNR. La présidente comme le directeur du port espèrent voir arriver des sociétés attirées par la vocation multimodale de l'établissement rhodanien.
Pourtant 2020 a réservé quelques mauvaises surprises. Avec l'accident survenu sur l'écluse de Sablons (Isère) en février, qui provoqué l'arrêt de la navigation sur le Rhône pendant quarante jours, la plateforme arlésienne a vu quelques-uns de ses fidèles trafics contraints de s'en détourner temporairement. Tel est le cas des tonnages de ballasts pour le compte de la SNCF ainsi que des flux de blé tendre français à destination de l'Italie.
Les trafics locaux se portent bien
Mais, en dépit de la crise sanitaire, Benoît Ponchon estime que le port a connu une très bonne saison céréalière. "Pour la campagne 2019/2020, nous avons tiré un très bon bilan. On a enregistré une croissance annuelle de 15 %", souligne-t-il.
Autre bonne nouvelle pour Arles, le renforcement de son partenariat avec son client Sud Engrais Distribution. Ce dernier, dans le cadre d'un nouveau contrat, importe depuis peu des engrais fabriqués et conditionnés arrivant dans des conteneurs de 20 pieds à Fos-sur-Mer et réacheminés sur des barges jusqu'à Arles. À cet effet, le groupe a implanté sur la zone portuaire deux nouveaux bâtiments modulaires.
"Sud Engrais Distribution nous a confié la gestion des stocks de ce nouveau trafic", souligne le directeur du port qui mise à terme sur un volume annuel de 25.000 palettes et "big bags".
L'entreprise n'importait jusqu'ici qu'en fluvio-maritime via Arles, ou par voie maritime via Fos-sur-Mer ou Sète (avant réexpédition par voie fluviale) que des matières premières (phosphate et urée). Ces dernières, en provenance du Maghreb et d'Égypte, sont destinées à la fabrication locale de l'engrais destiné à la région.
Le dirigeant du port rhodanien se dit convaincu d'une véritable synergie entre les deux types de trafics. Il estime que l'existence du nouveau contrat devrait engendrer une croissance des importations de matières premières.
Une nouvelle grue de remplacement
En 2020, le port d'Arles a poursuivi ses investissements. Ces derniers se sont élevés à 700.000 euros. Julie Escalier se félicite de l'acquisition d'une nouvelle grue de 40 tonnes pour 16 mètres de portée.
Cet outillage d'occasion, de marque Fantuzzi Reggiane, cédé par la CCI de la Drôme pour remplacer une ancienne grue, est destiné à assurer la manutention de colis lourds et du vrac. Pour cet investissement, le port d'Arles a dépensé la somme de 500.000 euros.
"Nous avons également commandé un dispositif de gerbage du vrac. C'est un outillage de marque Sautec qui est composé d'une trémie basse et d'une sauterelle. Il arrivera à Arles en décembre 2021. Il va nous coûter 170.000 euros", a indiqué la présidente du port.
Et d'ajouter qu'Arles s'offre également une benne preneuse. Cette commande passée auprès de la société havraise Matériels portuaires et industriels (MPI) va permettre d'assurer la manutention des produits volumineux mais de faible densité.
Enfin, le port fluvial attend l'implantation de nouvelles entreprises sur la zone portuaire suite à l'appel à projets lancé par la CNR. La présidente comme le directeur du port espèrent voir arriver des sociétés attirées par la vocation multimodale de l'établissement rhodanien.