Un léger rebond a bénéficié au port de Strasbourg l’an dernier. Son trafic a augmenté de 2,2 % par rapport à 2020, pour frôler la barre des 7 millions de tonnes.
Le trafic total exact de 2021 s’établit à 6,993 millions de tonnes. Étant donné que l’impact de la crise sanitaire s'était concentré sur l’année 2020, ce score n’est pas extrêmement éloigné des 7,5 millions de tonnes de 2019, même si le déficit demeure significatif. La performance de l’année écoulée aurait été meilleure avec de moindres fluctuations des conditions de navigabilité.
"Un épisode de hautes eaux en juillet et des niveaux d'eaux faibles en novembre ont pénalisé les matériaux de construction", note la direction des Ports de Strasbourg. Or, ce flux est le plus important de l’infrastructure alsacienne, ayant représenté 3,1 millions de tonnes l’an dernier. Il s’est inscrit en baisse annuelle de 3,2 %, après avoir déjà chuté de 17 % en 2020. "Le secteur du BTP n’a pas probablement pas renoué avec ses niveaux d’avant-crise", avance également Frédéric Doisy, directeur général délégué du port.
En revanche, les autres piliers sont repartis de l’avant : + 3 % pour les produits agroalimentaires et sylvicoles (total de 1,46 million de tonnes en 2021) et pour les produits énergétiques, + 14,3 % (1,3 million de tonnes) après une évolution atone en 2020. Parmi les autres postes significatifs, la stabilité a caractérisé en 2021 les engrais et produits chimiques (288.500 tonnes) et les objets manufacturés (568.000 tonnes), tandis que les produits métalliques ont rebondi de 16,5 % (260.850 tonnes).
Conteneurs en hausse, sauf en ferroviaire
Opéré par la filiale Rhine Europe Terminals, le trafic conteneurisé est également reparti de l’avant. Tous modes confondus, sa progression de 3 % a mené à un niveau de 374.000 EVP, seulement inférieur de 7.000 EVP (- 1,9 %) à celui de 2019. "Décembre 2021 a même été un mois record historique pour la filiale, avec 32.000 conteneurs traités", ajoute Frédéric Doisy.
L’évolution favorable émane du fluvial (+ 2,4 %, à 82.100 EVP) et de la route (+ 4,4 %, à 221.400 EVP), à la différence du ferroviaire, qui connaît un léger reflux de 0,6 %, à 70.500 EVP. Le conteneur sur rail s’est toutefois redressé au second semestre, à la faveur des nouvelles navettes vers Anvers et Rotterdam de Naviland Cargo et Multi Modal Rail.
Pour le ferroviaire non plus, la météo n’a pas été une alliée en 2021. Son trafic global (1,15 million de tonnes) doit sa baisse de 6 % "notamment aux inondations et tempêtes en Belgique qui ont conduit à l’annulation de trains", observe la direction du port. Pas de quoi cependant remettre en cause son plan de développement décennal pour le rail, présenté en fin d’année dernière.
Jalons d’avenir
L’établissement public, désormais bien installé dans son nouveau siège au pied du terminal Nord, a posé ces derniers mois plusieurs jalons pour demeurer sur une dynamique favorable de trafic : parking poids lourds du terminal Sud réaménagé de sorte à résduire les temps d’attente, extension de la capacité de stockage des conteneurs sur ce même site et mise en service de quatre nouveaux reach-stackers.
Pour le multimodal, le dispositif tarifaire incitatif est entré en vigueur ce 1er janvier et Rhine Europe Terminals se dotera en 2022 d’un nouveau matériel de manutention de caisses mobiles et remorques multimodales.
"Un épisode de hautes eaux en juillet et des niveaux d'eaux faibles en novembre ont pénalisé les matériaux de construction", note la direction des Ports de Strasbourg. Or, ce flux est le plus important de l’infrastructure alsacienne, ayant représenté 3,1 millions de tonnes l’an dernier. Il s’est inscrit en baisse annuelle de 3,2 %, après avoir déjà chuté de 17 % en 2020. "Le secteur du BTP n’a pas probablement pas renoué avec ses niveaux d’avant-crise", avance également Frédéric Doisy, directeur général délégué du port.
En revanche, les autres piliers sont repartis de l’avant : + 3 % pour les produits agroalimentaires et sylvicoles (total de 1,46 million de tonnes en 2021) et pour les produits énergétiques, + 14,3 % (1,3 million de tonnes) après une évolution atone en 2020. Parmi les autres postes significatifs, la stabilité a caractérisé en 2021 les engrais et produits chimiques (288.500 tonnes) et les objets manufacturés (568.000 tonnes), tandis que les produits métalliques ont rebondi de 16,5 % (260.850 tonnes).
Conteneurs en hausse, sauf en ferroviaire
Opéré par la filiale Rhine Europe Terminals, le trafic conteneurisé est également reparti de l’avant. Tous modes confondus, sa progression de 3 % a mené à un niveau de 374.000 EVP, seulement inférieur de 7.000 EVP (- 1,9 %) à celui de 2019. "Décembre 2021 a même été un mois record historique pour la filiale, avec 32.000 conteneurs traités", ajoute Frédéric Doisy.
L’évolution favorable émane du fluvial (+ 2,4 %, à 82.100 EVP) et de la route (+ 4,4 %, à 221.400 EVP), à la différence du ferroviaire, qui connaît un léger reflux de 0,6 %, à 70.500 EVP. Le conteneur sur rail s’est toutefois redressé au second semestre, à la faveur des nouvelles navettes vers Anvers et Rotterdam de Naviland Cargo et Multi Modal Rail.
Pour le ferroviaire non plus, la météo n’a pas été une alliée en 2021. Son trafic global (1,15 million de tonnes) doit sa baisse de 6 % "notamment aux inondations et tempêtes en Belgique qui ont conduit à l’annulation de trains", observe la direction du port. Pas de quoi cependant remettre en cause son plan de développement décennal pour le rail, présenté en fin d’année dernière.
Jalons d’avenir
L’établissement public, désormais bien installé dans son nouveau siège au pied du terminal Nord, a posé ces derniers mois plusieurs jalons pour demeurer sur une dynamique favorable de trafic : parking poids lourds du terminal Sud réaménagé de sorte à résduire les temps d’attente, extension de la capacité de stockage des conteneurs sur ce même site et mise en service de quatre nouveaux reach-stackers.
Pour le multimodal, le dispositif tarifaire incitatif est entré en vigueur ce 1er janvier et Rhine Europe Terminals se dotera en 2022 d’un nouveau matériel de manutention de caisses mobiles et remorques multimodales.
